Papa longues jambes

lui demander comment s’est passé ses cours. Mais alors que j’ai à peine tourné la tête que je me retrouve allongée sur mon pouf avec Spencer sur moi. Au secours ! Il se penche vers moi pour m’embrasser et avec ses mains, il tente de me caresser les jambes puis la poitrine. Hors de moi, je me lève en catastrophe et mets de la distance entre lui et moi. - Que t’arrive-t-il ? Je croyais que tu avais envie d’être seule avec moi. - Non mais pas de cette façon. J’avais envie d’être avec toi pour discuter

ayant appartenu aux Cassini, le château de Filerval dans la Nièvre. C'est un collectionneur d'œuvres d'art et d'antiquités. La ruine familiale conduit les parents de Niki à les confier, son frère John et elle, à leurs grands parents pendant trois longues années au château de Filerval. En 1933, elle rejoint sa famille à Greenwich dans le Connecticut puis, en 1937, la famille s'installe à New York. Niki fréquente les écoles religieuses catholiques et reçoit une éducation à la française, c'est-à-dire

LE CRIME AU PÈRE BONIFACE Ce jour-là le facteur Boniface, en sortant de la maison de poste, constata que sa tournée serait moins longue que de coutume, et il en ressentit une joie vive. Il était chargé de la campagne autour du bourg de Vireville, et, quand il revenait, le soir, de son long pas fatigué, il avait parfois plus de quarante kilomètres dans les jambes. Donc la distribution serait vite faite ; il pourrait même flaner un peu en route et rentrer chez lui vers trois heures de relevée. Quelle

la maison. Soudain, une pensée me frappe, je stop net et pour la deuxième fois de la journée : Aurélie : ALIZEEEEEEE !!!!Alizée : Ça va, ça va pas la peine de crier. Pourquoi tu te presses ? (adressant un signe à nos parents) Salut maman, salut papa !Aurélie : (exaspérée) T'as vu l'heure ? On va être en retard !!!Alizée : Ce n’est pas la peine de courir.Aurélie : Tu rigoles !?Alizée : (calme) On est riche maintenant.Aurélie : Et alors ? Ça te dispense d'arriver à l'heure peut-être ?Alizée : Non

4 Le crime au père Boniface Ce jour-là le facteur Boniface, en sortant de la maison de poste, constata que sa tournée serait moins longue que de coutume, et il en ressentit une joie vive. Il était chargé de la campagne autour du bourg de Vireville, et, quand il revenait, le soir, de son long pas fatigué, il avait parfois plus de quarante kilomètres dans les jambes. Donc la distribution serait vite faite ; il pourrait même flâner un peu en route et rentrer chez lui vers trois heures de relevée. Quelle

— Elle enseigne le catéchisme dans une école privée, pas loin. Une vraie dévote ! Elle doit avoir dans les 25 ans. Il lui a fait la cour dans les règles de l'art et elle a finalement accepté de l'épouser. Il est fou d'elle et donc, il doit être papa à l'heure qu'il est. — Belle histoire… » Nous nous taisons, le temps de rêver à cet amour dont nous ne voudrions néanmoins pour rien au monde… Diane est mariée, mais malheureuse, de toute évidence. Un commercial. Il vend des assurances-vie. Elle

séparé, il était déjà tard : j’ai pris un fiacre. 14 Mars 1895 Beaucoup d’eau a coulé depuis la dernière fois que je me suis arrêté quelque peu pour écrire dans ce carnet : je commence à arriver à sa fin. Mon corps a vieilli : mes jambes, désormais faibles, arrivent de moins en moins a supporter la lourdeur de mon corps. Bref, je dois rester cloîtré dans mon appartement. Afin d’atténuer mon ennui, je me suis plongé dans Mes Souvenirs du général du Barail, sorti dernièrement. Le passage

train d’artillerie passa à toute vapeur, charriant des chevaux, des hommes, des canons dont les cous de bronze étincelaient dans un tumulte de lumières. Cinq minutes après, nous reprîmes notre marche lente, interrompue par des haltes de plus en plus longues. Le jour finit par se lever et, penché à la portière du wagon, fatigué par les secousses de la nuit, je regarde la campagne qui nous environne : une enfilade de plaines crayeuses et, fermant l’horizon, une bande d’un vert pâle comme celui des turquoises

chier dans ta caisse » : laisse moi tranquille « Vous mettez papa dans maman » : explication de remontage d’armement « Agilesse et soupleté » « Bien vu l’aveugle » « Mon nom c’est Untel, et mon prénom c’est capitaine » « Ramasse tes dents et dégage le pas de tir » équivalent de « cassééééh » « C’est l’armée à Bourbaki ! » : ils ont une tenue négligée. « C’est l’armée de la défaite » ou « ça pue la défaite » ou « C’est l’armée à grand-papa » = les lessons learned sont négligées. Cette affirmation

docilité même, dans la douceur de leur voix en lui parlant, dans leurs yeux baissés, et dans leurs larmes résignées quand il les reprenait avec rudesse. Et il secouait sa soutane en sortant des portes du couvent, et il s’en allait en allongeant les jambes comme s’il avait fui devant un danger. Il avait une nièce qui vivait avec sa mère dans une petite maison voisine. Il s’acharnait à en faire une sœur de charité. Elle était jolie, écervelée et moqueuse. Quand l’abbé sermonnait, elle riait ; et quand