Paréage

fief encourage le droit d’aînesse. En effet, en transmettant à l’aîné on évite une garde trop longue. Un système de partage du fief dans la famille existe aussi. Les membres de la famille peuvent conserver le fief entre eux en indivision : c’est le paréage. Il y a donc un droit de biens spécial aux nobles. Le droit d’aînesse devient ainsi caractéristique du groupe nobiliaire. Mais c’est un droit coutumier, il existe beaucoup de systèmes différents. Le problème posé par les femmes : on considère que

ces derniers étaient ouverts sans condition aux fugitifs des seigneuries voisines. Lieu d‘asile fondé à la suite d‘une collaboration entre un seigneur laïque et une communauté ecclésiastique = les deux autorités passaient un contrat (le contrat de paréage), le seigneur fournissait la protection, l’église le territoire et chacun des deux contractants profitait de la moitié des revenus du village. Au XIII siècle, dans ce même sud ouest sont fondées des communautés : les bastides = villages militaires

inverse de son aîné et sauve ses biens en 1219 en les plaçant sous la protection de l’évêque de Mende. Deux puissants suzerains se partagent ainsi une bonne part des Cévennes : le roi et l’évêque. Leur cohabitation, difficile, aboutit au célèbre paréage (compromis) de 1307, entre Philippe le Bel et Guillaume Durand. Le passionnant document, notamment sur le plan toponymique, des Feuda Gabalorum (Les Fiefs des Gabales) [7], permet surtout de vérifier, une première fois, la grande stabilité de l’habitat

inverse de son aîné et sauve ses biens en 1219 en les plaçant sous la protection de l’évêque de Mende. Deux puissants suzerains se partagent ainsi une bonne part des Cévennes : le roi et l’évêque. Leur cohabitation, difficile, aboutit au célèbre paréage (compromis) de 1307, entre Philippe le Bel et Guillaume Durand. Le passionnant document, notamment sur le plan toponymique, des Feuda Gabalorum (Les Fiefs des Gabales) [7], permet surtout de vérifier, une première fois, la grande stabilité de

Parfois on trouve aussi des seigneuries en indivision, dirigée par plusieurs seigneurs (surtout 2). Le contrat conclu entre 2 seigneurs qui sont associés, le plus souvent un laïc et un ecclésiastique, c'est le contrat de pariage ou le contrat de paréage (coseigneurie). Section 3/ La hiérarchie des seigneurs L'idée même de hiérarchie parait étrangère au régime seigneurial puisque ce régime se présente comme une multitude de petits états autonomes. Cela signifie qu'il y a eu un cloisonnement

en indivision sont appelées coseigneuries et existent entre les héritiers du seigneur défunt, aussi entre des seigneurs qui se sont associés pour administrer en même temps une même seigneurie. Ces seigneurs ont conclu un contrat de pariage ou de paréage qui leur donne droits égaux sur la seigneurie. Enfin, le seigneur peut être une personne morale, une collectivité de moines par exemple qui sera représentée par son abbé ou encore une ville représentée par son maire. Section III – La hiérarchie

Pardalide : (par-da-li-d'), n. f. Terme d'antiquité. Peau de panthère. Pardesconfire : v. Décontenancer tout à fait. (La Curne) Par-dessus : (par-de-su), n. m. Terme de féodalité. Le premier seigneur d'une terre. Pardil : n. m. Léopard. (La Curne) Paréage : (pa-ré-a-j') ou PARIAGE (pa-ri-a-j'), n. m. Terme de jurisprudence féodale. Égalité de droit et de possession que deux seigneurs avaient par indivis dans une même terre. Pareau : (pa-rô), n. m. Chaudière pour faire fondre la vieille cire. On trouve

SUR LEZE ST YBARS LE FOSSAT LE MAS D AZIL FOIX BONNAC ESCOSSE GANAC ST MARTIN DE CARALP LA TOUR DU CRIEU ST QUIRC CARLA BAYLE MAZERES BEZAC LE VERNET MONTGAILLARD PAMIERS ST JEAN DE VERGES ST JEAN DU FALGA SAVERDUN VARILHES ESCOSSE VILLENEUVE DU PAREAGE DALOU PRAT BONREPAUX MONTARDIT ST GIRONS CASTILLON EN COUSERANS CAUMONT LA BASTIDE DE SEROU SOUEIX ROGALLE BOURGUIGNONS TROYES VILLENAUXE LA GRANDE TROYES EGUILLY SOUS BOIS ARCIS SUR AUBE THUISY ARSONVAL ROMILLY SUR SEINE ROMILLY SUR SEINE COURTENOT