Parodie De La Charogne

sur le trimar : tout mon sang sur le sol ou sur le plancher *** m’otolonder : m’abrutir. **** air d’un célèbre opéra-comique de Nicolas Isouard, Joconde ou les Coureurs d’aventures(1814). ***** une pantomime de Balisson de Rougemont (1781-1840), parodie de mélodrame, s’intitulait La Femme innocente, malheureuse et persécutée. ****** François de Malherbe (1555-1628), Consolation à Du Périer 54 charmante dans sa simplicité*… »60 La cinquième citation de Vautrin : « ô Richard, ô mon roi !

après avoir défoncé le vitrage d’une fenêtre, s’était hardiment assis sur l’entablement, et de là plongeait tour à tour ses regards et ses railleries au dedans et au dehors, dans la foule de la salle et dans la foule de la place. À leurs gestes de parodie, à leurs rires éclatants, aux appels goguenards qu’ils échangeaient d’un bout à l’autre de la salle avec leurs camarades, il était aisé de juger que ces jeunes clercs ne partageaient pas l’ennui et la fatigue du reste des assistants, et qu’ils

de 1830, Baudelaire et les décadents de 1880, plus d’un siècle de révolte s’assouvit à bon compte dans les audaces de « l’excentricité ». Si tous ont su parler de la douleur, c’est que, désespérant de jamais la dépasser autrement que par de vaines parodies, ils éprouvaient instinctivement qu’elle demeurait leur seule excuse, et leur vraie noblesse. C’est pourquoi l’héritage du romantisme n’est pas pris en charge par Hugo, pair de France, mais par Baudelaire et Lacenaire, poètes du crime. « Tout en

pensons à la description « par le menu » et plutôt crue des cadavres des deux amants Julien et Gilberte qui annonce, d’ailleurs, l’épisode poignant de l’agonie de Forestier dans Bel-Ami ou celui tiré de Mont-Oriol où Christiane est horrifiée par la charogne d’un âne gisant en travers de sa route. Mais revenons à notre roman où les deux amants sont dépeints comme « meurtris, broyés, saignants » (soulignons le rythme ternaire ainsi que la gradation accentuant le tragique de la scène), le front de l'homme