Pauca Meae Iv

Livre IV : « Paucae meae » = expression latine paucae = vient du latin paucus signifiant « peu nombreux, peu abondant » + meae = « qui est mien », ici à la forme féminine donc on peut supposer que cela se rapporte à sa fille Léopoldine.  Fait partie de la seconde partie « Aujourd’hui (1843- 1855).  couvre la période de sa vie où il pleure sa fille, puis il pleure sa mort sociale puisqu’il se retrouve exilé à Guernesey (V. Hugo est contre l'empereur Napoléon III) : poème XIII du livre IV « Veni

deuxième partie intitulée «  Aujourd’hui 1848-1855 » du recueil des Contemplations » écrit par Victor Hugo en 1853. Il se place dans le livre IV Pauca Meae[footnoteRef:1] après la rupture marquée par une ligne de points entre la première et la deuxième partie du recueil qui symbolise la mort de Léopoldine [1: La datation des poèmes du livre IV Pauca Meae, joue un rôle évocatoire essentiel en sacralisant le deuil race à la date d’anniversaire de la mort de Léopoldine. En effet, les anniversaires

I. PRESENTATION DE L’AUTEUR A. Biographie * Enfance et jeunesse * La notoriété * L'exil et la gloire B. Bibliographie II. PRESENTATION DE L'ŒUVRE A. LE Titre B. Genèse et ordonnance du recueil III. RESUME IV. LES THEMES * Les Contemplations comme recueil de l’amour * Le lyrisme amoureux et la nature * Les Contemplations comme œuvre du deuil * La Mystique du poète * Place des Contemplations dans l’œuvre d’Hugo INTRODUCTION S’il ya

Le poème que nous allons étudier fait partie de Pauca Meae, le tome IV du recueil « Les Contemplations » écrit par Victor Hugo. Ce poète né en 1802 et mort en 1885 était aussi journaliste, romancier et très impliqué politiquement. La mort tragique de sa fille Léopoldine agée de 19 ans le 4 septembre 1843 est un évènement très marquant pour le poète. Il fait son deuil en écrivant « Pauca Meae » (« la mienne » en latin). Ce poème de vingt-six alexandrins, dont les vers sont des rimes suivies, est

réconciliations Le Livre III avec 30 poèmes et 2300 vers. Les luttes et les rêve est le livre de la pitié. Il dénonce les scandales, la guerre, la tyrannie, la peine de mort. Puis, il évoque la misère des sociétés modernes. Le Livre IV avec 17 poèmes et 800 vers. Pauca meae , « Quelques vers pour ma fille » est le livre du deuil. Le 4 septembre 1843, Léopoldine se noie avec son mari en faisant du bateau sur la Seine à Villequier. Victor Hugo ne l'apprend que le 9, il est en Espagne avec Juliette

ANTHOLOGIE DE POEMES 1- « Je veux peindre la France une mère affligée » Agrippa d’Aubigné, Les Tragiques, 1616 2- « IV », « Pauca Meae » Victor Hugo, Les Contemplations, 1856 3- « Un rêve » Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit ,1842 4- « Nuit sans date rue Saint-Jacques » Jacques Roubaud, La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains, 2006. 5- « Cœur, couronne et miroir » Guillaume Apollinaire, Calligrammes, poemes de la paix et de la guerre, 1913-1916

du deuil évoqué par Victor Hugo puis, dans un second temps, l’auteur utilise la première personne tout en incluant une dimension universelle puis, nous finirons avec l’évocation du passé, indissociable de l’expression du souvenir. Le poème « Pauca Meae,IV », tirés des Contemplations de Victor Hugo, appartient au registre lyrique pour exprimer le deuil du poète. En effet, Hugo exprime ses sentiments, comme le désespoir qui est indiqué par les multiples exclamations telles que « Non ! », « Silence

âme est vaincu ; Puisqu'en cette saison des parfums et des roses, Ô ma fille ! j'aspire à l'ombre où tu reposes, Puisque mon cœur est mort, j'ai bien assez vécu. Avril 1848. Victor Hugo, Les Contemplations, « Veni, vidi, vixi » (extrait), livre IV, 1856. Brouillon * Mètre : quatrain d’alexandrin * Rime : embrassés ABBA * 1 diérèse : « réj ou i » * Victor Hugo parle à sa fille 8 occurrences de « je », « j' » 6 occurrences de « me », « ma », « mon », « mes », « m' » 1 occurrence

propre sentiments qui sont exprimés: « Emporte le bonheur et laisse nous l'ennui ! »; « Donne-nous un regret, donne-leur un espoir ». Mais, les poèmes majoritairement liés à la vie de Victor Hugo sont situé dans le chapitre du livre « Pauca meae », qui est à l'intersection des deux parties principale « présent » et « passé », qui se trouve être, en quelque sorte, les parties heureuse et malheureuse de la vie de Victor Hugo. Or, dans ses deux partie, Victor Hugo traite principalement de

de mon père. »[3] Tous deux sont donc unis par un lien qui s'amplifie au fil du poème et finit par prophétiser la mort de Léopoldine. Nous découvrons la même stratégie que précédemment, le petit garçon a les pieds roses annonçant ici l'incipit de Pauca meae,VII: « Elle était pâle et pourtant rose »[4] . Par ailleurs, les deux enfants ont les mêmes lectures. Ainsi, la mère faisait épeler l'Evangile à son fils tout comme Léopoldine qui, « le soir prenait la Bible / Pour y faire épeler sa soeur. »[5]