Paul Eluard On Ne Peut Me Connaître

recueil Les Contemplations, faisant part de ses amours de jeunesse comme de ses peines les plus noires. Alfred de Musset également, expriment son admiration pour le monde qui l'entoure et les femmes. Ce lyrisme est donc tout à fait sensé, le lecteur peut s’identifier à ces chagrins d'amours comme à ce bonheur de contempler la nature. En parallèle de ce lyrisme, les auteurs nous ont également fait partager leur découverte du monde, étant dotés d'un regard différent du commun des mortels. Jacques Prévert

Jean-Baptiste Chassignet, Mépris de la vie et consolation contre la mort (1594) • Le Romantisme : – Alfred de Musset, « Souvenir », Poésies nouvelles (1850) – Victor Hugo, « Elle était déchaussée », Les Contemplations (1856) • Le Surréalisme : – Paul Eluard, « La courbe de tes yeux… », Capitale de la douleur (1926) – Robert Desnos, « Non, l’amour n’est pas mort », Corps et biens (1930) – André Breton, « L’union libre », Clair de terre (1923) • Un recueil ou une partie substantielle d’un recueil

des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine. Paul SCARRON (1610-1660) Sur Paris Paul Scarron, dans un style inspiré des auteurs burlesques italiens, dresse dans ce poème un portrait de la ville de Paris. Un amas confus de maisons Des crottes dans toutes les rues Ponts, églises, palais, prisons Boutiques bien

qu’un oiseau chante, Dans une pauvre cage en bois, Mais lors voici qu’un oiseau chante Sur une ville et tous ses toits, Et qu’il dit qu’on le voit le monde Et sur la mer la pluie tomber, Et des voiles s’en aller rondes, Sur l’eau si loin qu’on peut aller. Puis voix dans l’air plus haut montée, Alors voici que l’oiseau dit Que tout l’hiver s’en est allé Et qu’on voit l’herbe qui verdit, Et sur les chemins la poussière Déjà, et les bêtes aussi, Et toits fumant dans la lumière Que l’on dirait

poésie peut donc aider le poète à susciter une action, à éveiller la conscience de ses contemporains. Robert Desnos, avec Maréchal Ducono, se sert d'un poème pamphlétaire et satirique pour dresser un portrait virulent du maréchal Pétain.  Avec la poésie engagée, le poète n'exprime plus seulement ses opinions et sentiments personnels : il agit pour transformer une société qui le révolte. En plus des opinions politiques, l'amour de la liberté est un thème fréquent chez les poètes engagés. On peut le constater

Peut-on se passer de l'art ? L'art est, dans le monde moderne, plus que jamais omniprésent. Cette omniprésence s'est notamment accentuée avec l'essor des médias de masse, qui ont démocratisé l'accès à des formes d'art anciennes mais dispersées (peinture, gravures, œuvres architecturales lointaines), ou plus modernes (cinéma, photographie..). L'art a pris des formes de plus en plus nombreuses avec le temps, et les lieux qui l'accueillent se sont multipliés. Avec ces phénomènes, il est de plus en

sensible à la fois à celui qui lit le texte et à celui qui l’écoute. La poésie passe par une manière de travailler le texte et par le recours à l’art du langage. Le sens du terme « poésie » vient du grec poiein, qui signifie « créer » ou» fabriquer» on peut donc tenter de définir la poésie comme une pratique qui utilise tous les moyens du langage pour fabriquer un poème comme on fabrique un objet. La naissance de la poésie trouve son origine dans la volonté d’aller au-delà du langage ordinaire (la prose)

provoqué ou choqué : ainsi furent crées les règles de la bienséance et de la vraisemblance. Écrivains représentatifs : Nicolas Boileau, Jean Racine, Jean de La Fontaine, Madame de La Fayette, Molière, et Corneille qui passe du baroque au classicisme. On peut ici inclure La Fontaine, il manque tout-de-même un élément primordial : l'articulation entre plaire et instruire, en apparence à l'avantage d'instruire, en vérité, souvent à l'avantage de plaire (voir La Fontaine, préface aux Fables) XVIIIème siècle

l'auteur ne peut se détacher complètement de leurs personnages. Mais ce n'est pas toujours le cas, les auteurs s’inventent une vie dans laquelle ils font jouer des personnages. Après la relecture du passage où André Breton énumère de nombreux écrivains et lieux, je n'arrive toujours pas à comprendre ce qu'il souhaitait évoquer précisément puisqu’il nous conte simplement sa vie parisienne. Etant nouvelle parisienne depuis septembre, je suis émerveillée de tous les lieux insolites que l’on peut voir dans

etc. de l'inconscient. * Cadavre exquis : C'est un jeu collectif pratiqué notamment par les surréalistes, qui consiste à composer des phrases au hasard, chaque participant donnant un seul élément de phrase (sujet, verbe, compléments, etc.) sans connaître les autres. *sommeil hypnotique : Les participants notent leurs délires et hallucinations parfois provoqués par prise de drogues ou d'alcool. Les moyens utilisés pour créer un effet surréaliste : Associations d'idées ou procédés comme métaphores