Paul Verlaine ô Triste Triste était Mon âme

un travail sur les mots. En jouant sur les sonorités, le rythme, la musicalité, les assonances, la poésie est un art du langage qui en explore toutes les ressources et qui vise à exprimer ou suggérer un sentiment, une idée. A l'origine, la poésie était chantée accompagnée d'une lyre : le lyrisme est ainsi une tonalité majeure de la poésie, et se retrouve partout, du Moyen Age où les troubadours chantaient l'amour, jusqu'au XXème siècle avec des poètes tels qu'Aragon ou Eluard. La poésie lyrique a

siècle le symbolisme Charles Baudelaire (1821/1867) Théodore Hannon (1851/1917) Jules Laforgue (1860/1887) Charles Morice (1861/1919) Paul Verlaine (1844/1896) Francis Vielé-Griffin (1863/1937) -XXème siècle le surréalisme Guillaume Apollinaire (1880/1918) Aimé Césaire (1913/2008) René Crevel (1900/1935) Jean-Pierre Duprey (1930/1959) Paul Éluard (1895/1952) Annie Le Brun (1942) Benjamin Péret (1899/1959) Claude Tarnaud (1922/1991) II) Règles de la poésie La versification

éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité? Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! Baudelaire Les Fleurs du mal, 1857 Ce poème est intitulé «A une passante», il a été écrit par Baudelaire et fut publié une première fois en 1855 puis dans son recueil de poèmes Les Fleurs du mal en 1857. Il

pas cette lettre. ►2005 : ES/S : La poésie Texte A : Nicolas Boileau, Art poétique, chant I, 1674. Texte B : Victor Hugo, Les Contemplations, Livre premier, VII, 1856, « Réponse à un acte d’accusation » 2 Texte C : Arthur Rimbaud, Lettre à Paul Demeny, dite « du voyant », Charleville, 15 mai 1871. I- Après avoir pris connaissance de l'ensemble des textes, vous répondrez d'abord â la question suivante (4 points) : Quelle est la conception de la poésie qui s'exprime dans chacun de ces

d'accentuer le message. 1. Être le jour qui monte et l’ombre qui descend. - Anna de Noailles 2. Zazie se tient de grands discours avec sa petite voix intérieure. - Raymond Queneau 3. Tu fais des bulles de silence dans le désert des bruits. - Paul Éluard • L'ironie - l'antiphrase L’antiphrase consiste à dire le contraire de ce que l’on pense. Toutefois, pour qu’il y ait réellement ironie, il faut faire remarquer que l’on ne pense pas ce que l’on dit. 1. À l’oral, l’ironie est plus facile

l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. Paul Verlaine (1844-1896) Sensation Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue : Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai

des chers instants qui la délasseront. Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête Toute sonore encore de vos derniers baisers ; Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête, Et que je dorme un peu puisque vous reposez. Green, écrit par Paul Verlaine en 1874 est un poème à forme brève, de 3 quatrains et d’alexandrins aux rimes croisées. Il exprime le désir d’aimer et d’être aimer, sur un ton de mélange de douleur et de tristesse. Ce poème est une élégie amoureuse et montre que la nature joue

concrète (ex : la Justice comme une femme tenant une balance, la Mort comme un squelette tenant une faux). Elle a été très utilisée au Moyen Âge, dans la poésie romantique (Vigny, Nerval) ou moderne (Baudelaire, les symbolistes). « Mon beau navire ô ma mémoire Avons-nous assez navigué Dans une onde mauvaise à boire » (Guillaume APOLLINAIRE, Alcools) : l’allégorie d’un navire à la dérive sert ici à désigner les errances de la mémoire dans l’ « onde mauvaise à boire », celle des souvenirs malheureux

Du Bellay Page 6 Jugement, Les Tragiques, Agrippa d’Aubigné Page 7 Mors, Les Contemplations, Hugo Page 8 La Mort des amants, Fleurs du mal, Baudelaire Page 9 Barbare, Les Illuminations, Rimbaud Page 10 Dernier espoir, Le Livre posthume, Verlaine Page 11 J’écris tout seul, Poèmes à Lou, Apollinaire Page 12 Liberté, Poésie et Vérité, Eluard Page 13 La Rose et le réséda, La Diane française, Aragon Page 14 К Чаадаеву (A Tchaadaïev), Pouchkine Page 15 Hope is the thing with feathers

remplacement d’un mot par une expression égale ayant fonction metaphorique (ex : astre du jour pour soleil...) Personnification : évocation d’une chose inanimée (objet ou idée) sous les traits d’un être vivant (animal, homme ou dieu) (ex : Le mistral était en colère...) Synecdoque (type de métonymie) : remplacement d’un terme par un autre mais uniquement partie pour tout (ex : “Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire/Mon bras, qui tant de fois, a sauvé cette empire” dans Le Cid de Corneille)