Penser Est Ce Avoir Une Opinion

I. L'équivalence des opinions A. La diversité des opinions Lorsque l'on examine les opinions, un premier constat s'impose : elles sont diverses, variables et opposées. Deux civilisations distinctes peuvent avoir sur une même question des opinions différentes, voire contradictoires. Pascal, dans les Pensées, soulignait ce fait lorsqu'il affirmait : " Vérité au delà des Pyrénées, erreur en deçà ", montrant ainsi que les opinions ne sont pas des vérités universellement partagées mais de simples croyances

n’arrive pas à se communiquer à cause des différentes langues. Plusieurs théories soutiennent que le langage est ce qui fait la différence entre un homme et un animal. Descartes affirme « que la faculté de penser et de raisonner est propre à l’homme et que si les animaux ne parlent pas c’est faute de penser et non faute de moyens de communication, comme le prouve le fait qu’ils savent fort bien exprimer leur « passions » ». D’autres théories comme celle de Darwin nous montrent que les espèces évoluent

contre ? M. Hirsch a reconnu que cette proposition était « symptomatique de la considération que réclame la jeunesse et du souhait des jeunes d’être des citoyens comme les autres ». Jusqu’ici, le seul moyen qu’ont eu les jeunes pour exprimer leurs opinions est la contestation : tout le monde a en tête les manifestations dans les rues de Dijon et le blocage de Charles de Gaulle l’année dernière. Le droit de vote à partir de seize ans, selon les défenseurs de la proposition, permettrait donc aux jeunes

Est-il vrai que toutes les opinions se valent? On a coutume de présenter l'opinion comme étant un préjugé s'opposant à la vérité scientifique. Nous somme alors tentés de toutes les considérer comme fausses, et donc toutes égales de part leur non-fondement. Mais dans notre société, nous somme constamment forcés de donner notre opinion sur tel ou tel sujet, et elle nous permet tout simplement de nous exprimer et de nous affirmer. De sorte que s'exprimer, se prononcer sur de nombreux sujets, c'est

autres d’intolérance. Se demander : « Y a-t-il des opinions intolérables ? » nous met devant un dilemme. En déclarant qu’il y de l’intolérable, est-ce que nous ne sommes pas intolérant ? Mais si nous laissons toutes les opinions s’exprimer, celles qui défendent la mise en œuvre d’une société intolérante ne risquent-elles pas de l’emporter ? Ceci est le paradoxe de la tolérance pointé par K. Popper. Mais on peut se demandant aussi si toute opinion parce qu’elle est avant tout une conviction, n’est

dans le vrai. Il est une façon aisée de trancher la question, c’est de dire “ A chacun sa vérité ”. Mais si chacun pense détenir la vérité, il n’y a plus que des opinions, et la même opinion sera vraie pour l’un et fausse pour l’autre; il n’y aura plus rien de vrai ni de faux. Force est de constater qu’on est obligé de distinguer entre opinion et le savoir. Comment peut-on savoir qu’on est dans la vérité, et non dans le simple jugement d’opinion ? Il existe des domaines de savoir où l’on sait qu’on est

Pour arriver à répondre à la penser de l'auteur nous allons, tout d'abord expliquer l'opposition de l'objetif et du subjectif L'objectif qui constitue un objet, c’est-à-dire une réalité qui subsiste en elle-même, indépendamment de l'esprit qui le perçoit ou le conçoit. L'objectif est impersonnel et universel, on peut prendre par exemple le savoir qui repose sur un fondement objectif et peut ainsi légitimement prétendre à la vériter. Ce qui est subjectif est ce qui dépend d'un point de vue comme

idées reçues, les subjectifs ne pensent pas. Ce n’est pas l’avis d’une majorité qui réfléchit, qui débat. C’est un avis, une opinion qui n’est pas réfléchie. Ces gens là au nom de la majorité, l’objectivité est de l’autre coté car ils sont plus nombreux. * Idée de la majorité quantitative et de la pensée bien pensée Exemple de l’affaire Calas : Voltaire réussit à avoir une opinion éclairée même chez les aristocrates sur cette question. On serait tenté de dire qu’il y a barbarie dans la culture. Ce ne

I - Nos sociétés démocratiques sont fondées sur le pluralisme et la relativité des valeurs impliquant le respect des opinions individuelles et de la liberté de conscience et d'expression dans la mesure où elles ne portent pas atteinte à l'ordre public (pornographie, pédophilie, nazisme, etc ...). Ainsi tolère-t-on autrui, même si l'on est d'un autre avis sur sa manière de penser (en politique par exemple) ou de vivre (homosexualité, etc...). Une telle attitude se justifie par le caractère fini

la route, la trouve par une conjecture exacte, ne dirons-nous pas encore qu'il a guidé correctement ? MÉNON : Sans contredit. SOCRATE : Et tant que ses conjectures seront exactes sur ce que l'autre connaît, il sera un aussi bon guide, avec son opinion vraie dénuée de science, que l'autre avec sa science. MÉNON : Tout aussi bon. SOCRATE : Ainsi donc, l'opinion vraie n'est pas un moins bon guide que la science quant à la justesse de l'action, et c'est là ce que nous avions négligé dans notre examen