Pergélisol

potentielle d’énergie fossile mais son exploitation s’avère actuellement complexe et coûteuse. Classé avec les gaz non conventionnels (gaz de schiste, gaz de charbon et gaz compact), il est localisé principalement dans les régions où se trouve le pergélisol (couche du sol gelée en permanence, en Arctique par exemple) ou dans les couches sédimentaires des fonds océaniques. L’hydrate de méthane est constitué de molécules de méthane (CH4), entourées par un réseau de molécules d’eau (H2O) disposées en

termites. Toutefois, la grande part des émissions provient de l’activité humaine. Il provient principalement de l’agriculture : rizières et élevage des ruminants et accessoirement de la combustion. Aussi décomposition matières végétales + fonte du pergélisol. La concentration actuelle dans l’atmosphère s’élève à 1800 ppb alors qu’elle n’était que de 700 ppb lors de la période préindustrielle. Le niveau de concentration actuel n’a jamais été atteint durant les 60 derniers millions d’années au moins

confort moderne, tout en suivant un principe sage permettant d’éviter bien des ennuis : le principe de précaution. Fonte du pergélisol[modifier] On observe un réchauffement et une fonte partielle du pergélisol arctique. Entre un tiers et la moitié du pergélisol de l'Alaska n'est plus qu'à un degré de la température de dégel. En Sibérie, des lacs issus de la fonte du pergélisol se forment, provoquant des dégagements importants de méthane. Le dégagement de méthane est de l'ordre de 14 à 35 millions

températures et de la glace de l’Arctique, de la salinité des océans, des régimes des vents, de la fréquence des vagues de chaleur et de l’intensité des cyclones tropicaux. On peut aussi mentionner par exemple le retrait des glaciers, le dégel du pergélisol, le gel tardif et la dislocation précoce de la glace sur les rivières et les lacs, l'allongement des saisons de croissance aux latitudes moyennes à élevées, la progression en altitude ou le déplacement vers les pôles de l'habitat d'un certain nombre

des glaces Les chercheurs se demandent comment l’Arctique peut changer si vite et de marnière imprévisible. Ils ont en effet découverts des cratères qu’ils nomment « trous sibériens » Les cratères repérés en Sibérie sont apparus au niveau du pergélisol, une zone terrestre gelée en permanence, et qui aujourd'hui est en net recul. Ces cratères impliquent une importante fonte souterraine des glaces. En parallèle, lors de la formation de ces cratères, du méthane est libéré dans l'atmosphère, relâchée

les gazoducs ? Les  gazoducs sont  en majorité terrestres, soit enfouis à environ un mètre de profondeur dans les zones habitées, soit posés à même le sol en zone désertique, ou en zone à sol dur (pergélisol). Leur diamètre varie entre 50 mm et 140 cm pour les plus importants. La principale  différence  est que les  oléoducs  transportent généralement des liquides

Plus de la moitié des émissions sont liées à l’activité humaine. Certains experts estiment que le réchauffement climatique risque d’entraîner un dégagement important de méthane piégé sous forme d’hydrates dans les sédiments sous-marins et les pergélisols. Le protoxyde d’azote (N2O) Ce gaz est responsable de 6 % de l’effet de serre additionnel. Les principales sources humaines d’émission sont • l’agriculture (engrais azotés), • la combustion de biomasse , • les activités industrielles. Les marges

d'un effet « boule de neige » (rétroaction positive), où le réchauffement conduirait à un réchauffement encore accru, via la disparition des glaces (réduction de l'albédo) et surtout la libération de stocks naturels de GES actuellement fixés par le pergélisol, les hydrates de méthane marins, ou encore la biomasse. Si cela se produit et les réactions ne se terminent qu'après avoir produit une grande augmentation de la température, cela s'appelle un emballement de l'effet de serre (runaway greenhouse

climats présents sont très variés selon les régions, du climat polaire au Nord au subtropical humide au Sud avec des sécheresses estivales. Globalement la Russie, pays vaste et compact, bénéficie d’un climat continental (Annexe 2). En revanche le pergélisol (phénomène provocant le gel des sols en profondeur) ostrue les productions agricoles et forme des marécages. Les fleuves gelent en raison de ce climat relativement froid, les grandes chaînes montagneuses bloquent également les masses d’air tempérées

antarctique se limite principalement à quelques mousses et lichens. La végétation en Arctique est adapté aux conditions particulières des régions polaire La flore est principalement représentée par les végétaux composant la toundra qui recouvre le pergélisol (sol gelé). Le sol gelé empêche les racines des arbres de puiser en profondeur les éléments nécessaires à leur croissance. C'est pourquoi les arbres sont absents de ces régions. La ligne de démarcation entre les régions boisées et les régions non