Perlesvaus

renverser la perspective, dans les bornes de ce travail, et de faire entendre par défaut « mythe littéraire » derrière « mythe ». Dernière précision quant au mythe de « Perceval » : j’utiliserai par défaut ce nom là, plutôt que Parsifal, Parzival, Perlesvaus ou quelques autres encore, dans toutes les occurrences où ce sera ma plume qui le tracera, hors de tout dialogisme. Mais lorsque j’évoquerai cette figure chez un auteur qui l’appelle autrement, je suivrai logiquement ce changement de nom. Il

textes qui vont s’intéresser au but, on cherche une réponse, texte de type quête, orienté vers la cause finale. Et des textes qui vont chercher à raconter l’origine, ce sont des histoires. Du côté des quêtes : il y a les continuations. Mais aussi le Perlesvaus : le Haut livre du Graal, texte en prose, de grande barbarie avec décapitation, flagellation et grande élévation religieuse. Et aussi la Queste del Saint Graal. De l’autre côté, des textes qui sont des Estoire : Robert de Boron. o Les cycles

Dieux.  Ces deux vastes fresques sont très marquées par l'influence cléricale : une nouvelle image de la chevalerie "célestielle" au service et en quête de Dieu s'y élabore (avec par exemple le personnage de Galaad) et s'y développe peu à peu. Dans Perlesvaus (v.1220-1230), un ange raconte le combat de la chevalerie arthurienne contre les forces du mal. D'autres cycles romanesques en prose sont restés célèbres : Guiron le courtois (av. 1240), qui développe les aventures de la génération des "pères" :