Personnage Bardamu

York comme une ville froide qui n'attend pas des voyageurs. Elle est effrayante et austère. Il n'y a pas de place pour l'individualisme dans cette grande ville. Céline souligne l'absence de singularité des habitants de New York. Le héros principal, Bardamu, étouffé par l'immensité des gratte-ciel, erre sans but dans les rues de la ville. Il y retrouve d'autres passants, vides d'âme, ce qui l'effraye. Des habitants de New York sont comparés à une masse grise sans forme qui « emmène le héros avec eux

chapitre 1, 1877. C – Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932. D – Jean-Marie Gustave Le Clézio, Désert, 1980. Ces quatre descriptions mettent-elles en valeur les mêmes aspects de la ville ? (3 points) m 2. Quels sentiments des personnages ces descriptions reflètent-elles ? (3 points) Après avoir répondu à ces questions, les candidats devront traiter au choix un des trois sujets nos 22, 23 ou 24. m 1. Document A Frédéric Moreau, jeune provincial étudiant à Paris, est épris

Commentaire de l'extrait de « Voyage au bout de la nuit » de Céline « Voyage au bout de la nuit » est une biographie romancée de Céline. Dans l'extrait que nous allons présenter, nous retrouverons Céline sous la forme de Ferdinand Bardamu et nous dépeindrons son état d'esprit. Le texte étudié semble être le dernier cri d'une personne qui a l'impression d'avoir raté sa vie. Elle est tellement enfermée dans ce sentiment d'échec qu'elle n'a finalement plus que cette idée en tête. Nous allons dans

Dès que le sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet. Ce sujet comporte sept pages, numérotées de 1/7 à 7/7. L’usage de la calculatrice et du dictionnaire n’est pas autorisé. 10FRTEME1 1/7 Objet d’étude Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde Le sujet comprend : Texte A : Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, 1869. Texte B : Emile Zola, L’Assommoir, 1877. Texte C : Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932. Texte D : Jean-Marie

du réel. Le romancier peut mettre en scène des personnages réels. En effet, s'il ne met pas en situation des personnages qui ont bel et bien existé, il place ses personnages dans un cadre historique. Ainsi, Madame de Lafayette dans son roman La Princesse de Clèves, accorde à la cour d'Henri II un rôle important. En effet, l'importance donnée aux éléments historiques, font de Mlle de Chartres un personnage historique copié sur la réalité. Les personnages de roman, peuvent aussi être inspirés de faits

lecteur, au point de faire croire à leur existence réelle. Cependant le personnage reste un être fictif, un « être de papier ». On doit considérer qu’un personnage n’a pas d’autre existence que celle qui lui est donné dans le roman. Nous pouvons dès lors, nous interroger sur le rôle du personnage. La seule fonction de personnage de roman est-elle de refléter la société dans laquelle il vit ? Pour certains auteurs, le rôle du personnage est uniquement de refléter la société dans laquelle il vit, comme

médecine. Etant officiellement médecin, il voyagera en Afrique et en Amérique, avant de retourner s'installer définitivement dans la banlieue française. Dans son oeuvre, Céline s'inspire de ses propres expériences et il les prêtes à son personnage principal, Bardamu. Cette oeuvre est donc quelque part autobiographie, cependant il faut souligné que le voyage est imaginaire : «  Notre voyage à nous est entièrement imaginaire ». Ce sont donc des expériences de sa vie qu'ils l'ont particulièrement touchées

puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C'est ça la France et puis c'est ça les Français. - Bardamu, qu'il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n'en dis pas de mal !… - T'as raison, Arthur, pour ça t'as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux

chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis c est ça les Français. — Bardamu, qu’il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal !... — T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés 3 — Le Temps. Ce journal, l’équivalent de l’actuel Monde

chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis c’est ça les Français. – Bardamu, qu’il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal !… – T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le