Personnage Bardamu

puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pou vaient pas aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis c est ça les Français. — Bardamu, qu’il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal !... — T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux

L'Eglise. Voyage correspond à l'aboutissement et la maturité d'une écriture que son auteur travaille depuis de nombreuses années. Voyage se divise en deux grandes parties. De façon très simpliste, la première relate les errances et les égarements de Bardamu, le narrateur, à travers le monde et la seconde son retour à Paris et sa carrière de médecin. Céline utilise sans retenue les données de son expérience de soldat et de médecin pour doter sa prose d'un style particulier, qui fera de Voyage un tel chef-d'œuvre

Il met en scène un personnage naïf qui parcourt le monde, et dont les voyages permettent à Voltaire de critiquer la philosophie de l’optimisme. Notre extrait, issu du chapitre 3, voit le héros découvrir un champ de bataille. Nous allons voir en quoi ce passage condamne la guerre sur un ton plaisant. D’une part, le texte offre une parodie d’épopée. D’autre part, il témoigne de l’horreur de la guerre avec crudité. Enfin, il dresse une critique de l’optimisme via le personnage de Candide. En conclusion

romans. Pour moi cette lecture est agréable, on apprend à connaître les personnages, plus principalement le héros, on le suit ensuite durant toute l’histoire. On peut passer du temps à lire un roman, contrairement à un journal ou une bande dessinée qui se lit plus rapidement, ce qui permet donc de retrouver l’histoire ainsi que les personnages en plusieurs fois. Le roman : c’est un long récit en prose, qui met en scène des personnages de fiction, engagés dans des aventures imaginaires, parfois présentées

prose et où le personnage de roman se diversifie, ce qui veut dire que ce n'est plus forcément un héros héroïque. On a souvent critiqué l'identification du lecteur aux personnages de romans. A partir de cela nous pouvons nous demander si la diversité des personnages romanesques permet au lecteur de mieux s'y identifier. Pour se faire nous commencerons par étudier comment le lecteur peut s’identifier a différents personnages et comment un lecteur peut s’identifier a des personnages qui ne lui ressemblent

un "anti-héro", un personnage qui rate tout ce qu'il fait ou qui se comporte de manière immorale. La personnage peut aussi être un "anti-héro" pour des raisons polémiques: mettre en cause la morale traditionnelle et présenter des alternatives (comme dans Voyage au bout de la nuit de Céline). Le roman peut aussi ne pas viser à raconter la vie extraordinaire de quelqu'un, mais à mettre en scène un univers particulier. Dans ce cas, l'immersion sera plus forte si le personnage principal est quelqu'un

et sans nombre." Proposition de plan : I) une guerre présente 1) le Langage (familier, violent) 2) le lexique se rattachant a l'armée 3) l'obscurité à l'image de la guerre II) Une dénonciation pssant par le regard du personnage 1) Sa critique du quotidien à l'armée 2) L'absurdité du général 3) L'incompréhension de sa présence dans l'armée

Céline, Voyage au bout de la nuit La guerre : Patriotisme (p. 73-74_65-66) - Oh ! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat… - Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans… Je ne la déplore pas moi… Je ne me résigne pas moi… Je ne pleurniche pas dessus moi… Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu’elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions

blessure fin 1914 , il part en Afrique , puis rentre en France où il reprend des études et devient médecin . Son premier roman , Voyage au bout de la nuit est écrit en 1932 . Voyage au bout de la nuit est un récit à la première personne dans lequel Bardamu raconte son expérience de la première guerre mondiale , du colonialisme en Afrique et de l'Amérique de l'entre-deux guerres. Ainsi dans cet extrait , il évoque le désastre de la guerre de 1914 , perdu au milieu d'une route avec son colonel ,

visionnaire, ce récit brosse un vaste et cruel panorama du monde contemporain. Le héros, Bardamu, a fait l'expérience traumatisante de la guerre de 14. Embarqué pour l'Afrique, il découvre la pourriture du monde colonial. En Amérique où le conduit sa fuite en avant éperdue, il constate le règne du matérialisme et du machinisme dont il donne des descriptions qui évoquent le Charlot des Temps modernes. De retour en France, Bardamu s'installe comme médecin à La Garenne-Rancy, dans la banlieue parisienne. Il y