Personnage Mathilde De La Mole

de ne pas se suicider afin qu’elle puisse s’occuper de son enfant à naître, Mathilde n’étant pas capable de prendre en charge un enfant. Il a aussi eu pour dernières volontés que Fouqué s’occupe de ses funérailles, et que son ami éloigne les deux femmes de la scène de son exécution. Notre passage commence alors que Julien vient d’être guillotiné à Besançon ; la première partie du texte correspond au moment où Mathilde vient demander à Fouqué de voir le corps et où elle prend la tête coupée, qu’elle

quant à son admiration pour Bonaparte. Suite à des dénonciations calomnieuses, il finit par être renvoyé de la maison Rênal et part au grand séminaire de Besançon pour devenir ensuite secrétaire du Marquis de la Mole à Paris. Il a une liaison passionnée avec la fille du Marquis, Mathilde. Celle-ci finit par tomber enceinte et tente de convaincre son père de la laisser épouser le jeune homme. En attendant, le Marquis fait anoblir Julien Sorel devenu lieutenant Sorel de la Vernaye. Mais son ancienne

un amateur d’arts. Nous lui connaissons des romans caractérisés par un style économe et resserré. Il a la volonté de peindre des faits capables d’intéresser ses contemporains. Il dépeint avec souci de réalisme psychologique, les sentiments des personnages principaux. Stendhal refuse le point de vue du narrateur omniscient et pratique “la restriction de champ”. Il ne fut pas seulement un romancier et un autobiographe mais aussi un fin critique d’art dont la réflexion esthétique influença le travail

Pirard, est destitué, et il va à Paris où, grâce à l’intervention de ce même M. Pirard, il est engagé par le marquis de La Mole, qui en fait son secrétaire. Julien tombe amoureux de la fille du marquis, la belle Karin Gundersen 368 et orgueilleuse Mathilde de La Mole, qui s’éprend de lui et l’invite dans sa chambre. Cette liaison aura des suites : un beau jour, Mathilde se trouve enceinte. Elle est sur le point d’obtenir de son père la permission d’épouser Julien quand une lettre de Madame de

sur Le Rouge et le Noir de Stendhal, sur les textes que vous avez étudiés et sur votre culture personnelle. Le personnage qu’il soit une personne réelle ou fictive est un élément essentiel du genre romanesque et toute l’histoire est tournée sur lui. C'est grâce au personnage que le lecteur peut s’investir dans le récit, soit en s’identifiant à lui ou au contraire en le rejetant et en l’utilisant comme contre-exemple. Il possède des caractéristiques

séduisant des femmes. En 1805, il devient l'amant de l'actrice Mélanie Guilbert et il la suit à Marseille et s'essaye au commerce, sans grande motivation, ni grand succès d'ailleurs. Mais, ces années d'apprentissage auront une grande influence sur le personnage de Julien Sorel dans le Rouge et le Noir. En 1806 grâce à Pierre Daru il est affecté à l'intendance où il fera montre d'exceptionnels talents d'organisateur, ses fonctions lui permettront de voyager ( l'une de ses grandes passions ) en Allemagne

Restauration. - Dernier chapitre, Julien a été arrêté et est dans l’attente de son exécution. Ayant été l’amant de Mathilde, après avoir été celui de Mme de Rênal, Julien prend conscience que celle qu’il aime n’est autre que l’épouse du maire de Verrière. - Lecture - Problématique (Jugez vous que Stendhal a réussi la conclusion de son roman ?) - Plan I- Les personnages égaux à eux-mêmes - Julien : - Au départ : soucis d’apparence, de Paraître. Peur d’une atteinte physique

Stendhal se serait en grande partie appuyé sur un article d'un critique contemporain (et on retrouve mot pour mot certaines expressions de Jules Janin qui reviennent sous la plume de Stendhal). Or, il arrive que certains épisodes du roman ou certains personnages se modifient à travers le commentaire. Ainsi, cela amène Stendhal à dépeindre les relations entre Mme de Rênal et Julien d’une manière autre qu'elles ne le sont effectivement dans le roman. Par certains moments, Stendhal donne l'impression d'avoir

par le monarque Louis XVIII, ayant pris effet en 1814 après la chute du second Empire. Julien est déchiré entre son aversion pour les royalistes et son désir de gloire et de reconnaissance dans la société. Au sommet de son ascension, fiancé à Mathilde de la Mole, il tente de tuer Mme de Rênal, son premier amour, qui aurait confessé à un prêtre leur liaison et dénoncé Julien comme un être sans principe de religion. Le parcours de Julien Sorel s’apparente largement à celui d’Antoine Berthet, personne

Cette évolution de Julien, qui abandonne tous ses rêves de réussite sociale (symbolises par son amour pour Mathilde) pour goûter enfin au bonheur d’un amour véritable avec Mme de R : - « Julien [...] était fatigué d’héroïsme » chap. 39 p. 526 l. 34-35. « L’ambition était morte en son cœur. [...] Il trouvait un bonheur singulier quand, laissé absolument seul et sans crainte d’être interrompu, il pouvait se livrer tout entier au souvenir des journées heureuses qu’il avait passées jadis à Verrières