Personnages Romanesques Médiocres

peut-il s’identifier à un personnage dont le romancier lui présente un portrait négatif ? L’identification du lecteur avec un personnage de roman est phénomène assez « vaste ». En effet il s’agit de se reconnaître dans le personnage mais aussi d’adopter ses sentiments, d’avoir de la sympathie pour lui, d’approuver ses actions… Il y a une tendance qui dit que pour s’identifier avec un personnage, il faut que celui-ci soit exemplaire. Or, qu’arrive-il avec les personnages dits « négatifs » ? Un

terme à l'allure simple mais moralement compliqué. Au fur et a mesure des siècles, le personnage central d'un roman n'a cessé d'incarner l'exemple. Cependant, le mot « héros » malgré sa consonance méliorative est devenu de plus en plus ambigu au cours des siècles. Avant il représentait toutes les vertus et valeurs que tout homme souhaitait avoir : le courage, l'honneur, la fierté, la bravoure en sorte des personnages au cœur pur valeureux et respectables qui ne peuvent s'écrouer devant personne. Aujourd'hui

édifiant que le nôtre. ». Si tels sont les caractéristiques des héros romanesque, Camus les désigne comme des personnages ordinaires, qui relèvent du commun et de la banalité, et qui s'inscrivent par conséquent dans notre réalité. N'ayant rien de surhumain, ils ne seraient alors qu'une réconciliation superficielle de l'homme avec sa condition. Nous pouvons donc nous demander si il n'existe qu'une seule représentation du héros romanesque selon laquelle le héros serait banale. Dans un premier temps, nous

roman peut-il être médiocre ? Depuis des siècles, dans le roman, le héros est un être qui se distingue par sa grandeur d'âme, la force de son caractère, ou encore sa haute vertu. Le mot héros est un terme qui date de l’Antiquité, et qui était attribué aux hommes d’un courage et d’un mérite supérieur. Par opposition, dans le récit romanesque, le héros peut être moyen, rabaissé, ou même méprisé. On peut alors se demander si un héros de roman peut être médiocre ou si, au contraire

héros de roman peuvent-ils être médiocres ?" Présupposé : les héros de roman ne sont pas médiocres. On leur confère même bien souvent des caractéristiques extraordinaires, qui sortent de la normale. Def : médiocre = insuffisant, sans intérêt, qui a peu de valeur. Problématique : peut-on envisager un héros qui n’est absolument pas différent d’un homme lambda ? Le roman peut-il exister si son héros est médiocre ? I. Les héros de roman sont toujours des personnages extraordinaires 1. Le héros doit

Le roman et ses personnages Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde Roman : forme privilégiée de représentation de l’homme et du monde. Se construit autour d’une fiction qui met en place les aventures d’un héros. L’univers romanesque et les personnages représentés offrent une réflexion sur l’homme. Le personnage de roman : Une personne désigne un individu qui existe réellement, tandis qu’un personnage est lareprésentation fictive d’un être humain. C’est un « être de papier »

édifiant que le nôtre. ». Si tels sont les caractéristiques des héros romanesque, Camus les désigne comme des personnages ordinaires, qui relèvent du commun et de la banalité, et qui s'inscrivent par conséquent dans notre réalité. N'ayant rien de surhumain, ils ne seraient alors qu'une réconciliation superficielle de l'homme avec sa condition. Nous pouvons donc nous demander si il n'existe qu'une seule représentation du héros romanesque selon laquelle le héros serait banale. Dans un premier temps, nous

pourtant l’action du roman dure huit mois, de septembre 1858 a mai 1859. Le récit se déroule dans un seul lieu, étroitement limité aux alentours des Halles. Les personnages sont enfermés dans un lieu clos et dans un temps immobile. Temps romanesque : Zola prend soin de dater son intrigue et de noter précisément l’âge de ses personnages. Ces précisions, il les efface ou les atténue dans la narration. Il peut aussi les modifier. Ainsi, s’il note que «  le ventre de paris » debute en juin 1858 dans

pouliche des haras de Cordoue, la chevelure flamboyante de Nana 11FRSEME-LR-CE1-3-C Page 1 sur 5 est assimilée à « une toison de bête ». L’héroïne de de Gourmont est à part : son atout, ce sont ses mains, symbole de caresse. Les situations romanesques présentées par Mérimée et Zola illustrent la contagion du désir masculin stimulé par la sensualité déployée par Carmen et Nana. - Origine populaire (« gitanilla », prostituée, servante), marginalité attirante (une bohémienne, une prostituée, une

. Un personnage peut être caractérisé par... un objet : [la casquette de Charles, au début du roman, préfigure la balourdise et la médiocrité du personnage.] C'était une de ces coiffures d'ordre composite, où l'on retrouve les éléments du bonnet à poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d'expression comme le visage d'un imbécile. Ovoïde et renflée de baleines, elle commençait