Phedre Regle Des Bienséance

romantisme  Révolution littéraire : volonté de transgresser les règles classiques, d’être de leur temps et non gardiens d’une tradition immuable. Au théâtre, remise en cause des trois règles d’unité, obstacles à la vraisemblance, et de la règle de la bienséance, pour montrer le réel sans l’édulcorer. Victor Hugo développe sa théorie du grotesque : mélange du sublime et du difforme, du comique et du tragique + renoncement à l’alexandrin. Esthétique réaliste * Critique de l’idéalisme romantique

participent au comique. * Par ailleurs, Lorenzaccio réponds aux critères du drame romantique avec son refus de la bienséance. Inspiré par Shakespeare, Musset fait couler du sang sur scène, parle d’assassinat, et il existe une présence de trivialité (jambe de Louise) ; totalement contraire aux règles du classicisme. * De plus, Lorenzaccio ne respecte pas non plus la règle des trois unités. Dans la pièce les décors sont multiples (un jardin Act I, sc.1; une rue Act I, sc.2; le Palais des

s'inspire de l'histoire ou des légendes. La tragédie classique respecte la règle des trois unités (unité d’action, unité de lieu et unité de temps). Elle doit respecter la vraisemblance et la bienséance. Le dénouement d’une tragédie est généralement tragique (par exemple la mort). Elle est composée de 5 actes. Racine et Corneille sont les grands auteurs de la tragédie classique (avec par exemple Le Cid pour Corneille et Andromaque,Phèdre, Britannicus,... pour Racine). La comédie cherche à divertir le spectateur

humanistes européens. En effet, si pour nous, le terme « classiques » évoque avant tout les auteurs français du siècle de Louis XIV, il englobait à cette époque les grands auteurs de l’Antiquité grecque et latine : Homère, Ovide, Cicéron, Socrate, Phèdre, Plaute, Horace, Aristophane ou encore Aristote. Ces auteurs avaient été redécouverts à la Renaissance et même traduits en français. Ces « anciens » devinrent très populaires et, dès le XVIème siècle, firent l’objet d’un véritable culte par les auteurs

dans tous les genres mais ses fables, au nombre de 243 restent son chef d’œuvre. Certains considèrent La Fontaine comme un copieur qui n’a rien inventé. La Fontaine s’est peut-être inspiré de ces fables anciennes écrites par Esope, Horace, Abstémius, Phèdre pour la culture grecque ou encore Panchatantra et Pilpay dans la culture indienne, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n’est plus la sèche démonstration d’une morale, c’est un court récit

Phèdre : Etude structurale et thématique 1) L’auteur a) Sa vie Jean Racine est né dans une famille de la moyenne bourgeoisie le 22 décembre 1639 à La Ferté – Milon .Sa famille, anoblie, entretenait une relation avec les jansénistes de Port-Royal. Orphelin de père et de mère à l’âge de trois ans, il passa sous la tutelle de son aïeul paternel du nom de Jean Racine aussi. Après la disparition de ce dernier, l’enfant est confié à sa veuve. Il étudia d’abord à Beauvais, puis à

son contact, décide d'écrire ses premières oeuvres. S'ensuivent quelques années sans réel succès jusqu'en 1664, où une de ses pièces, La Thébaïde, est jouée par Molière. Les succès vont alors s'enchaîner avec Andromaque en 1667, Iphigénie en 1674 et Phèdre en 1677. Après cela, il deviendra historiographe. Racine écrit donc Iphigénie quand il est au sommet de son art, deux ans seulement après être entré à l'Académie française. 2) Cadre de composition de la pièce Racine écrit cette oeuvre à l'occasion

de suivre des «codes moraux» comme les bienséances and la vraisemblance. Mais quelques auteurs a cassé le code pour augmenter les émotions du public (Par exemple Le Cid et La Princesse de Clèves). Bien sûr, le but de la littérature de 17e siècle est d’instruire et de plaire le public. Aussi je pense que les salons ont joué un rôle très important dans cette époque. 7. Quelles étaient les trois règles du théâtre classique ? Les trois règles sont : La règle des trois unités (l'unité de temps, l'unité

la séparation des genres. En 1630, il fixe la règle des vingt-quatre heures. Enfin, retenons que Corneille publie en 1660 un Discours de l’utilité et des parties du poème dramatique ; Discours de la tragédie et des moyens de la traiter selon le vraisemblable et le nécessaire. Corneille nous fournit la transition : l’art classique impose quatre règles générales : la bienséance, la vraisemblance, la nature et l’imitation des Anciens. La première règle impose de ne pas choquer le public sur le plan

règles bien précises, à savoir la règle des trois unités, censée capter l'attention du lecteur, respecter la bienséance (pour ne pas choquer le spectateur) et une certaine vraisemblance : « En un jour, en un lieu, une seule action accomplie ». Cette règle avait pour but de ne pas fatiguer le spectateur avec des détails superflus, comme le lieu ou la date, afin de lui permettre de se concentrer sur l'intrigue, pour mieux toucher et édifier. Quant au respect de la bienséance, il avait pour but de ne pas