Phedre Respecte T Elle Les Regles De La Tragedie

pas au dessus des lois. Cependant, en dénigrant le Cardinal, il met en valeur les qualités du roi. De plus, il s’engage dans le combat politique pour le maintien de la monarchie avec deux tragédies : Nicomède et Perthatite. Shakespeare, lui, exprime un certain pessimisme politique dans ses dernières tragédies gréco-romaines : Antoine et Cléopâtre, Coriolan et Timon d’Athènes. Molière, ne peut pas se permettre de critiques car il doit beaucoup au Roi. On peut donc parler d’une liberté d’expression

écrivains antiques (les « classiques », ceux que l'on étudiait en classe). L'une des caractéristiques du classicisme était de valoriser l'ordre, de penser que, pour qu'une œuvre soit réussie, il fallait qu'elle respecte certains critères. Cela s'est traduit par exemple au théâtre, avec des règles comme celles des trois unités : unité de lieu (toute la pièce devait se dérouler dans un seul décor) ; unité de temps (les événements de l'histoire représentée devaient tenir dans le cadre d'une seule journée)

de l'action est la notion qu'aucun caractère ne devrait sembler inopinément tardif dans le drame. Toutes ces règles ont affecté le "tragi-comedy" baroque plus : n'étaient plus possibles les chevaux de vol, batailles chiralric et voyages magiques aux terres étrangères. Liés avec les unités théâtrales sont les concepts suivants : • "bienséances de Les" : la littérature devrait respecter des codes moraux et le bon goût ; rien ne devrait être présenté qui affiche ces codes, même si ils sont des événements

qu'il incarne. La pièce [modifier] Pour jouer des pièces de genre noble(tragédies,tragi-comédies), il s'agit d'observer une règle d'unité de temps, de lieu et d'action. Le genre [modifier] Article détaillé : Genre théâtral. Un genre théâtral est le résultat d'une création dramatique correspondant à une forme précise. Le spectateur, connaissant un genre donné, saura à quoi s'attendre. Selon la présentation de l'œuvre (tragédie, comédie…), il aura une vision stéréotypique de l'œuvre. Le genre est

mots techniques, du langage des métiers, connus des seuls spécialistes. Il faut aussi prendre la sage hardiesse d’inventer des vocables nouveaux, pourvu qu’ils soient moulés et façonnés sur un patron déjà reçu du peuple. Il s’agit avant tout de respecter le souci de la langue. On trouve différents moyens : Mots composés à l’exemple du latin et du grec. Certains disciples de Ronsard abusèrent de ces mots composés mais dans l’ensemble les créations de la Pléiade furent discrètes et beaucoup se sont

valeurs et de critères formant un idéal incarné dans "l'honnête homme". Il a développé une esthétique fondée sur une recherche de la perfection inspirée des modèles de l'art antique. Pour finir, le classicisme est le caractère de ce qui est conforme aux règles, aux principes et aux normes les plus reconnus. Illustration 2: Représentation de "L'honnête homme" II)Les Grands principes du classicisme: C'est durant l'époque du classicisme que notre français moderne s’est formé et a atteint ses formes lexicales

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Bérénice’’ (1670) Tragédie en cinq actes et en vers de Jean RACINE pour laquelle on trouve un résumé puis successivement l’examen de : les sources (page 3) l’intérêt de l’action (page 7) l’intérêt littéraire (page 12) l’intérêt documentaire (page 17) l’intérêt psychologique

des œuvres étranges et fortes (d’AUBIGNÉ, Les Tragiques, 1616 ; CORNEILLE, L’illusion comique, 1636). En réaction à la sensibilité baroque, le classicisme érige en valeurs la simplicité, l’équilibre, le respect des règles imitées de l’Antiquité. La tragédie (CORNEILLE, RACINE) se fixe des règles strictes ; MOLIÈRE critique les artifices des précieux au nom du naturel ; LA FONTAINE (Fables, 166893), BOILEAU (Art Poétique, 1674), LA BRUYÈRE (Les Caractères, 1688), s’inspirent d’auteurs grecs et latins

Vérité la plus pure. En littérature, cet idéal se réalise dans la maîtrise des grands genres (tragédie, comédie) et la recherche d’une expression limpide : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement / Et les mots pour le dire arrivent aisément. » (BOILEAU, Art poétique.) ■ Être « classique », c’est faire une œuvre qui soit un modèle digne d’être imité. L’art classique rêve ainsi de dégager les règles d’un art absolu dont les Anciens (Homère, Sophocle, Eschyle, Virgile) auraient découvert le

de la création, une plus grande liberté sociale et politique laissent libre cours à un théâtre relativement varié, avec en tout cas très peu de règles, et une place importante donné au théâtre de foire, itinérant  dans lequel Molière s’illustrera. Deux genres sont alors privilégiés : la pastorale (ou la tragi-comédie) et la farce, au détriment de la tragédie et la comédie telles que la proposaient les humanistes et qui, nous le verrons, ont largement influencé la comédie classique. Ce qui enchante