Physiognomonie

et la « pitié » : « Aux uns, il faisait horreur, aux autres, il faisait pitié ». Le pathétique est aggravé par la cruauté insouciante des jeunes gens qui transforment méchamment Goriot en phénomène médical, conformément aux principes de la physiognomonie de Lavater. 35 De jeunes étudiants en médecine, ayant remarqué l’abaissement de sa lèvre inférieure et mesurée, le sommet de son angle facial, le déclarèrent atteint crétinisme. La précision des termes médicaux manifeste l’incompréhension

telles et font autorité, d’autres font l’objet de débats passionnés — la psychanalyse, l’histoire, le marxisme —, tandis que d’autres prétendus savoirs sont presque unanimement classés parmi les « pseudo-sciences » — l’astrologie, l’alchimie, la physiognomonie. Existe-t-il donc des critères universellement valides qui nous permettraient de déterminer avec certitude si un domaine de savoir relève ou non de la science ? Sans tension, il n’est pas de problématique efficace. Sans tension, on voit difficilement

l’icône de la Modestie et de la Confiance : la dimension morale. III. L’art du portrait a. Lien naturel entre le portrait physique détaillé et le portrait moral. b. Discours de savoir du narrateur : savoir moral sur les femmes (voir Balzac et la physiognomonie). c. Du récit à la description au début : l’enchaînement naturel puis le détail de la description qui relance le récit à la fin (l’argent d’Ursule qui attire les convoitises). Dissertation Dans un roman, la description constitue-t-elle un

somnambulisme qui est un état profondément endormi mais pleinement conscient. Il décrit aussi une clairvoyance des malades sur leur propre maladie, sur celle des autres et sur les remèdes qui leur conviennent. Lavater publie un ouvrage sur la physiognomonie, qui est l’art de connaitre les hommes par la physionomie. 
 Il élabore un système de signes morphologiques qui permet de connaitre le caractère d’un individu en étudiant et observant les traits de son visage. Sa théorie vise à démontrer que

valeur représentative, il doit être vraisemblable et son histoire individuelle est supposée rendre intelligible les mécanismes sociaux, psychologiques et ou scientifiques que le romancier veut mettre en lumière : Balzac s’appuie par exemple sur la physiognomonie de Lavater (interprétation de la personnalité à partir des traits du visage), Zola sur la médecine expérimentale de Claude Bernard, etc. Les grandes entreprises romanesques du 19ème siècle ne sont pas séparables, à cet égard, d'un contexte scientifique

l’icône de la Modestie et de la Confiance : la dimension morale. III. L’art du portrait a. Lien naturel entre le portrait physique détaillé et le portrait moral. b. Discours de savoir du narrateur : savoir moral sur les femmes (voir Balzac et la physiognomonie). c. Du récit à la description au début : l’enchaînement naturel puis le détail de la description qui relance le récit à la fin (l’argent d’Ursule qui attire les convoitises). Dissertation Dans un roman, la description constitue-t-elle un

description est pittoresque, mais surtout elle a une valeur psychologique puisque les personnages s’inscrivent dans l’environnement. A la description de lieu, suive celles des personnages : les portraits balzaciens sont minutieux, influencé par la physiognomonie et par la doctrine élaborée. Balzac voit une relation entre le traits physiques et les traits de caractères. Cette croyance explique les nombreux détails de ses descriptions physiques, puisqu’ils éclaircissent la psychologie des personnages. Dans

qui s’attarde cette fois sur «le type bestial» qu’afficherait «la chiourme» (l’ensemble des forçats, «ces damnés de la loi humaine») et qu’il croit pouvoir définir en s’appuyant sur ce qu’on considérait en son temps comme des sciences : - la physiognomonie qui définissait le caractère d’un individu à partir de sa ressemblance physique avec un animal : «l’inclinaison de tous ces profils», «l’angle facial» (83), c’est-à-dire l’angle formé par la ligne qui joint la bouche à la partie la plus saillante

(avant son incarcération) et de « désormais » (ce que la prison fait de lui), et sur une opposition entre des éléments mélioratifs et des éléments péjoratifs. NB : Grande importance du portrait physique, à une époque où des théories comme la physiognomonie de Sterne estiment qu’on peut lire le caractère et les facultés intellectuelles d’une personne sur son apparence physique. Cette théorie inspire des auteurs comme Hugo et Balzac. -Portrait moral (p.39, 42-43) : portrait concis d’un homme taciturne

qui me semblait le plus intéressant pour mon objectif : le personnage type. A travers l’étude de cette composition, je voulais leur faire comprendre qu’il existe une relation entre les traits physiques et les traits de caractère chez Balzac : la physiognomonie. Je leur ai fait constater que chaque détail physique est repris dans une phrase de portée générale qui résume les traits et les interprète du point de vue du caractère. Après avoir analysé la structure générale du portrait, et avoir expliqué