Picasso Songe Et Mensonge

des nombreuses maternités de Pablo Picasso (à découvrir sur le site de « Google images »). Il s’agit du célèbre tableau représentant une scène de famille, Françoise Gillet penchée sur ses enfants, Claude qui dessine et Paloma qui regarde son frère. La silhouette de Françoise, dessinée d’un simple trait noir, surplombe et protège ses enfants mis en valeur par deux rectangles de couleur comme par deux coups de projecteur. Le tableau atteste de l’émotion de Picasso devant l’image de l’amour maternel

l’amour de Rodin, ni son frère Paul ne lui ont évité de mourir de faim après trente ans dans un asile. La même fin fut réservée simultanément et dans un autre asile à Séraphine Louis, qui nous est connue aujourd’hui grâce au collectionneur de Braque, Picasso et Rousseau que fut Wilhem Uhde. Puis les historiens d’art du XIXème, allant dans le sens d’une politique générale de maintien des femmes dans leur rôle subalterne, les ont délibérément oubliées. 1 BASHKIRTSEFF Marie, peintre et sculptrice russe

renouvelle la loi sur le plan tragique. Je cite à ce propos Lacan dans le séminaire sur « Le désir et son interprétation » : « Œdipe, en somme complètement innocent, inconscient, accomplit à son insu, dans une sorte de rêve qui est sa vie, la vie est un songe, le renouvellement des passes qui vont du crime à la restauration de l’ordre. Il assume lui-même la punition, et à la fin nous apparaît châtré. (…) Le plus important en fait, c’est la punition, la sanction, la castration, clé cachée de l’humanisation

de fraternité qui nous guidera vers la paix. Mais sur ce chemin il y a des balises, des phares, qui nous mènent et nous éclairent, c’est la connaissance de tout, nous devons en tant qu’Hommes, avoir la possibilité d’accéder au beau et au laid, au mensonge et à la vérité, au futile et à l’utile, au simple et au complexe, au carré et au cercle, aux ténèbres et la lumière, au profane et à l’initié, à la vie et à la mort, à l’autre et à soi-même. Ces balises nous éclairent comme autant d’étoiles depuis

et émaciés. La chevelure orangée du peintre et sa barbe couleur de feu dévoraient son visage comme des flammes, tandis qu'au fond du tableau tourbillonnaient des arabesques hallucinées. Archibald regarda la toile avec intensité. Comme Rembrandt et Picasso, Van Gogh s'était souvent pris lui-même pour modèle. À longueur de tableaux, dans son style inimitable, il avait cherché jusqu'au vertige sa propre identité. On avait recensé plus de quarante de ses autoportraits : des miroirs sans complaisance qui

émaciés. La chevelure orangée du peintre et sa barbe couleur de feu dévoraient son visage comme des flammes, tandis qu'au fond du tableau tourbillonnaient des arabesques hallucinées. Archibald regarda la toile avec intensité. Comme Rembrandt et Picasso, Van Gogh s'était souvent pris lui-même pour modèle. À longueur de tableaux, dans son style inimitable, il avait cherché jusqu'au vertige sa propre identité. On avait recensé plus de quarante de ses autoportraits : des miroirs sans complaisance qui

magnifiques aventures racontées par Dumas, comme Le Comte de Monte-Cristo. Le héros arrive par exemple à se sortir de situations incroyables, à l’image du chapitre où il s’évade dans un cercueil, que deux gardiens vont précipiter dans l’océan. Le lecteur ne songe plus aux tracas qui encombrent son existence : il s’est identifié au héros, et il sait que ce héros sortira vainqueur des épreuves qu’il doit affronter. Pensez également aux romans des chevaliers de la Table ronde, au cycle arthurien : bien sûr, il

personne juridique au moment du décès de son père, il ne pourrait pas hériter. En revanche, ses deux frères ou sœurs vont hérité ). C’est alors qu’intervient ce qu’on appelle une fiction juridique, c’est un artifice de la technique juridique, un mensonge de la loi, consistant à faire comme si, à supposer ou à poser un fait contraire à la réalité en vue de produire un effet de droit. En somme, le droit décide de nier la réalité pour poursuivre un objectif jugé légitime. Une des plus célèbres fictions

valeur de discussions collectives portant sur des questions générales « On peut craindre que le Congrès et la Conférence internationale, avec tout ce qu’ils ont de spécieux et de stérile, ne correspondent... au mensonge d’une fausse unité. » Nous aurions tout lieu d’être inquiets d’un tel jugement. Ne pourrait-il pas aussi s’appliquer à nos Rencontres ? Mais, heureusement pour nous, M. Marcel nous a fait l’honneur d’exposer, au cours d’une de nos décades, quelques-unes

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