Pierre Poujade

continentales. Peu attachée à son second mari, Aliénor préféra continuer à gouverner le duché d’Aquitaine où elle anima à Poitiers une cour brillante, entourée de poètes et d’artistes. Elle finança une partie de la construction de la cathédrale Saint-Pierre au XII siècles. Aliénor se fera représenter sur l’un des plus anciens vitraux de France avec son époux, ce qui était assez osé à l’époque. Aliénor d’Aquitaine Saint-Hilaire Le Grand : Premier évêque attesté de Poitiers au IVe siècle. Né

natation sportive, liée à une réflexion personnelle. I- Cadre de déroulement du stage a) Introduction J’ai effectué mon « stage entraînement » au Stade Nautique Pierre de Coubertin au sein du club du SCN. Je suis intervenue auprès du groupe des benjamins de Hervé Lacord et du groupe minime/cadet/junior de Bruno Verweirde et Bastien Poujade. Ce groupe voit évoluer des nageurs de niveau départemental au niveau national. Avant, de décrire plus précisément ce groupe, avec lequel j’ai passé une année,

socialiste Pierre Mendes France devient président du conseil le 17 juin 1954 et promet l’indépendance à l’Indochine, au Maroc et à la Tunisie ; pour cela (et aussi parce qu’il est juif…), il est violemment attaqué par la droite qui fait chuter son gouvernement en février 1955, faisant avorter la tentative de réforme des institutions. c) La montée de l’extrême-droite : le successeur de Mendes France, Edgar Faure (centre droit), doit affronter le début de la guerre d’Algérie et le poujadisme ; Pierre Poujade

pouvoirs à Pétain. La durée de cette république est d’autant plus surprenante que les deux précédentes ont été très éphémères. Pourquoi a-t-elle duré si longtemps ? Ensuite, la IIIe République est celle qui enracine le modèle républicain en France. Pierre Rosanvallon : « c’est l’arche sainte des républicains ». Le suffrage universel y est réellement appliqué pour la première fois. De plus, elle affirme les libertés de consciences, de réunion et d’expression : les années 1880 sont déterminantes. Notons

fréquente, une faiblesse des équipes gouvernementales et une lassitudes de l’opinion publique. 2) Les succès éphémères d’Antoine Pinay et de Pierre Mendès-France. Quelques personnalités politiques sortent néanmoins du lot et parviennent à mener des actions efficaces : Antoine Pinay (président du Conseil en 52, droite modéré) réussit à réduire l’inflation. Pierre Mendès-France (président du conseil en 54-55, parti radical) met fin à la guerre d’Indochine (accords de Genève,1954),prépare la décolonisation

François Mitterrand, ministre de l'intérieur de Pierre Mendès France, déclarait d’ailleurs en novembre 1954 : « L'Algérie, c'est la France». Progressivement, le débat politique s’est fragilisé autour de la question algérienne. En février 1955, les événements ont entrainé la chute du Gouvernement de Pierre Mendès France. En 1956, l’effort de guerre s'intensifie.- Le 13 mai 1958, à l'annonce de la nomination à la présidence du Conseil du MRP Pierre Pflimlin, réputé favorable à des négociations, des

à Alger par les partisans de l'Algérie française, et récupéré par les gaullistes au profit du général de Gaulle. Ce discrédit ne doit cependant pas masquer les aspects positifs de cette république éphémère. C'est ainsi qu'en 1983, l'historien Jean-Pierre Rioux estimait que « les Français pourraient peut-être admettre enfin que ce régime faible et méprisé n'a pas tout à fait démérité ». I. « Un régime faible et méprisé » A. Les faiblesses institutionnelles 1. L'absence de consensus

instabilité ministérielle grandissante. Deux hommes politiques marquent cette période. Pinay d'abord (avec son gouvernement de centre-droit) marque la IVème République en 1952 par le succès de sa politique financière qui permet de vaincre l'inflation. Pierre Mendès-France ensuite, Radical, reste dans les mémoires pour son règlement efficace de la question indochinoise avec les Accords de Genève signés en 1954 et des problèmes de la Tunisie et du Maroc. L'opinion publique se détache très vite du régime

à Alger par les partisans de l'Algérie française, et récupéré par les gaullistes au profit du général de Gaulle. Ce discrédit ne doit cependant pas masquer les aspects positifs de cette république éphémère. C'est ainsi qu'en 1983, l'historien Jean-Pierre Rioux estimait que « les Français pourraient peut-être admettre enfin que ce régime faible et méprisé n'a pas tout à fait démérité » 1. « Un régime faible et méprisé » A . Les faiblesses institutionnelles 1. L'absence de consensus

confrontée à une véritable guerre depuis 1946. Là, le désastre de la bataille de Diên Biên Phu (7 mai 1954) sonne le glas du gouvernement de Joseph Laniel (19 juin). De 1952 à 1954, c'est au tour de la Tunisie et du Maroc de connaître l'agitation. Pierre Mendès France, qui succède à Laniel, accorde l'autonomie à la Tunisie (1954) et réussit à apaiser la crise au Maroc. C'est également Mendès France qui met fin à la guerre en Indochine en concluant avec les insurgés communistes les accords de Genève