Plaidoirie De Don Juan

que Binet, sollicité, s'esquiva. Réfugiée chez la mère Rollet dans l'attente, vite déçue, de l'arrivée de Léon, elle eut soudain l'idée de s'adresser à Rodolphe. Elle fut d'abord toute tendresse en retrouvant son premier amant. Mais il ne put lui donner les trois mille francs qu'elle lui demandait : il ne les avait pas. Elle s'emporta et le quitta, bouleversée. Son tourment était tel qu’elle avait des hallucinations. Elle courut chez Homais, y avala de l'arsenic qu’elle prit dans le « capharnaüm »

première rencontre avec Julien se fait dans la bibliothèque qui sert de cadre de confrontations décisives entre elle et Julien. Parisienne et spirituelle, Mathilde lutte contre sa propre aliénation à une vie mondaine et futile. Sa fierté contribue à donner au roman la tension propre au drame (son côté « Roméo et Juliette »). Elle possède une âme romanesque. Son orgueil, son courage, son énergie, son esprit font de cette lieuse un double féminin de Julien Résumé (par acte, chapître…) : LIVRE PREMIER

que Binet, sollicité, s'esquiva. Réfugiée chez la mère Rollet dans l'attente, vite déçue, de l'arrivée de Léon, elle eut soudain l'idée de s'adresser à Rodolphe. Elle fut d'abord toute tendresse en retrouvant son premier amant. Mais il ne put lui donner les trois mille francs qu'elle lui demandait : il ne les avait pas. Elle s'emporta et le quitta, bouleversée. Son tourment était tel qu’elle avait des hallucinations. Elle courut chez Homais, y avala de l'arsenic qu’elle prit dans le « capharnaüm »

passion cache, tandis que Binet, sollicit, sesquiva. Rfugie chez la mre Rollet dans lattente, vite due, de larrive de Lon, elle eut soudain lide de sadresser Rodolphe. Elle fut dabord toute tendresse en retrouvant son premier amant. Mais il ne put lui donner les trois mille francs quelle lui demandait il ne les avait pas. Elle semporta et le quitta, bouleverse. Son tourment tait tel quelle avait des hallucinations. Elle courut chez Homais, y avala de larsenic quelle prit dans le capharnam, puis rentra

célèbre pour ses interminables discours dépourvus de sens et son "latin de cuisine", estropiant complètement le sens des mots. Laissons-le parler : "Au Tribunal, je vois clair seulement dans les affaires des autres et quand arrive le moment de ma plaidoirie, les juges et les avocats sont si attentifs, si absorbés par mes paroles, qu'ils ferment les yeux pour mieux se concentrer et ils posent leur tête sur la table. Quel succès, me enfants ! Et c'est la même chose quand je visite mes malades. J'ai

philosophes et les théologiens ont mis en place une forme de réflexion nommée théodicée, dont l’un des exemples les plus connus est celui de Leibniz (1646-1716), qui a publié ses Essais de théodicée en 1710. La théodicée peut être définie comme une plaidoirie visant à résoudre le problème suivant : Dieu est tout-puissant, Dieu est infiniment bon, et pourtant le mal existe. Trois problèmes sous-tendent en fait cette proposition : 1. dans la pensée judéo-chrétienne, Dieu est unique : il n’est donc pas

est incompatible avec l'état de prêtre. N'ayantpas connu l'éducation sentimentale procurée par la lecture des romans, Mmede Rênal croit pouvoir se jurer qu'elle n'accordera rien à Julien. Chapitre 14 :Avec gaucherie, Julien, qui se prend pour une Don Juan, s'efforce de mettreen pratique un plan de séduction, et parvient à enlever un baiser à Mme deRênal, mais celle-ci en est effrayée. En présence du sous-préfet Maugiron,Julien presse le pied de Mme de Rênal, qui parvient à tromper l'attention enlaissant

incompatible avec l'état de prêtre. N'ayant pas connu l'éducation sentimentale procurée par la lecture des romans, Mme de Rênal croit pouvoir se jurer qu'elle n'accordera rien à Julien. Chapitre 14 : Avec gaucherie, Julien, qui se prend pour une Don Juan, s'efforce de mettre en pratique un plan de séduction, et parvient à enlever un baiser à Mme de Rênal, mais celle-ci en est effrayée. En présence du sous-préfet Maugiron, Julien presse le pied de Mme de Rênal, qui parvientà tromper l'attention

prêtre. Mme de Rênal, femme naïve, timide et réservée, semble approuver son projet. Craignant que Valenod, le directeur du dépôt de mendicité, ne le devance, le maire va le lendemain à sa scierie voir le père Sorel qui, en paysan madré, se garde de donner son accord définitif. Le père Sorel surprend son fils, Julien, occupé à lire tout en haut de la charpente et, d'un coup violent, envoie le livre (Le Mémorial de Sainte-Hélène) dans le ruisseau et risque de faire subir le même sort à son fils.

siècle met à nu les instincts et la crudité du désir qui gouvernent les actes. La séquence vise à montrer comment cette veine s’affirme avec le roman satirique (textes 1 et 2). L’identité du personnage risque de se perdre dans ses modèles illusoires. Don Quichotte de Cervantès qui présente un personnage perdu dans ses illusions et qui confronte en permanence l’idéal à la réalité, demeure le modèle romanesque majeur, celui qui fonde le roman moderne (texte 4) et qui perdure dans la peinture de la