Plaidoyer De Claude Gueux

une fausse note d’éditeur qui est en réalité de la main de Hugo lui-même. But : gommer la fiction pour montrer ce que le témoignage a de vrai. Ce n’est peut-être pas la réalité mais c’est bel et bien la vérité. Il s’agit pour Hugo de présenter un plaidoyer contre la peine de mort. Le document prend l’allure d’un témoignage sur les conditions d’incarcération et sur le processus d’emprisonnement d’un condamné à mort. Il porte un regard sur l’état du système pénitencier au XIXe. Voir par exemple le chapitre

Résumé : Claude Gueux, de Victor Hugo  (1834)   C'est, sous une forme narrative, un réquisitoire contre la peine de mort et un plaidoyer en faveur des déshérités que la misère a conduits au crime et que la société ne sait pas secourir.   Claude Gueux est un pauvre ouvrier, sans instruction, mais d'un caractère élevé. Il vit avec une femme dont il a un enfant. Réduit au dénuement par le chômage et la maladie, il vole pour manger et pour nourrir sa famille. Arrêté, il a dans la prison une conduite

d’autorité, venant alors renforcer la thèse défendue ou réfutée. Un autre genre littéraire semble très efficace pour convaincre le lecteur : le plaidoyer. Ce terme, essentiellement utilisé dans le domaine judiciaire, est déjà assez évocateur. Le lecteur sait donc que l’auteur va essayer de le convaincre, et non de le persuader. Ainsi, à travers Claude Gueux et Le Dernier jour d’un condamné, Hugo dresse un tableau réaliste des conditions dans lesquelles sont effectuées les mises à mort. A travers ces

Préoccupé par l'adéquation entre la justice sociale et la dignité humaine, Victor Hugo a déjà écrit en 1829 Le Dernier Jour d'un condamné, long monologue et réquisitoire contre la peine de mort. Il poursuit en 1834 avec Claude Gueux. En 1845, alors qu'il vient d'être fait Pair de France par le roi Louis-Philippe Ier, le peintre François-Auguste Biard fait constater le flagrant délit d’adultère de sa femme Léonie Briard avec le poète. Léonie est emprisonnée pendant deux mois dans la prison Saint-Lazare

de Jacques Prévert qui dénonce les inégalités sociales. Les passages argumentatifs sont aussi nombreux dans les romans. On nous raconte une histoire mais on peut s’en servir pour une noble cause. C’est le cas de Victor Hugo dans Claude Gueux qui nous offre un plaidoyer contre la peine de mort auquel on adhère facilement après s’être identifié au personnage principal. Le théâtre, la poésie, les romans ou les fables n’ont pas toujours pour but de nous offrir une argumentation mais quand ils le font

ne jugea pas à propos de dire toute sa pensée, il aima mieux attendre qu’il fut compris et voire s’il ne le serait. La publication déclencha une vive polémique. Victor Hugo avoue hautement que le dernier jour d’un condamné n’est autre chose qu’un plaidoyer direct ou indirect pour l’abolition de la peine de mort. Il voulait que son texte soit la plaidoirie générale et permanente pour tous les accusés présents et à venir. Il attend d’être reconnu pour avoir dénudé et posé la question de la peine de mort

sur la condition féminine (aux obsèques de George Sand, 10 juin 1876) ; - contre l'enseignement religieux et pour l'école laïque et gratuite (Discours à propos du projet de loi sur l'enseignement, 15 janvier 1850 , et extraits ) ; - plusieurs plaidoyers contre la peine de mort (Que dit la loi ? "Tu ne tueras pas". Comment le dit-elle ? En tuant !) ; - plusieurs discours en faveur de la paix (Discours d'ouverture du Congrès de la paix, 21 août 1849) ; - pour le droit de vote universel ; -

il est accueilli triomphalement. Il incarne aux yeux du peuple français la résistance républicaine au Second Empire. Le 8 février 1871, il est élu à l’Assemblée nationale. En 1876, il est élu sénateur. L’une de ses premières interventions est un plaidoyer en faveur d’une amnistie pour les communards.    L’âge n’assèche pas sa plume. A 75 ans, il continue d’écrire et publie la Légende des siècles et l’Art d’être grand-père (1877). Pour ses 80 ans, une foule estimée à 600 000 personnes défile devant

s’agit d’un monologue dans lequel se mêlent souvenirs, rêves et réflexions. Ce roman est particulier dans l’œuvre romanesque hugolienne, car nous n’y trouvons pas de grotesques. Le seul monstre serait en fait la guillotine, car ce roman est un plaidoyer contre la peine de mort. Rappelons que Hugo était un abolitionniste (Voir Le Saviez-vous N°3).et qu’il fut le premier écrivain à mettre en scène l’angoisse d’un condamné à mort dans les derniers moments de sa vie. Mais, s’il n’y a pas de rire

fraternité autour du drapeau, montrer la violence des événements et la bravoure du peuple français. 2) Le radeau de la méduse : Géricault Il peint pour exprimer la condition humaine entre la vie et la mort, scène horrible, .... Victor Hugo : Claude Gueux et le Réalisme 19ième siècle à Clair vaux Thèmes réalistes : 1) La pauvreté => R.I. : - usines et pays riches et puissants - ouvriers pauvres et conditions mauvaises => nouvelle classe sociale (le prolétariat)