Plan Don Juan Aux Enfers

Objet d’étude : le texte théâtral et sa représentation du XVIIe siècle à nos jours Support : Etude de Dom Juan, de Molière Problématique : Dom Juan comme représentation du mythe de l’homme révolté. Lectures analytiques : Acte I, scène 2 : l’éloge de l’infidélité Acte III, scène 1 : la scène du pauvre Acte V, scène 2 : la tirade de l’hypocrisie Acte 5, scènes 5 et 6 : le dernier combat de Dom Juan. Lectures complémentaires : Euripide, extraits de Médée (431 av. JC) et Anouilh, Antigone (1944) Antigone

Le Médecin malgré lui (1666), Les Fourberies de Scapin (1671). • Les comédies de caractère, plus graves, montrant un personnage complexe, affecté d’un vice Repères historiques 1610 dangereux et destructeur : Le Tartuffe (1664-1669), Dom Juan (1665), Le Misanthrope (1666). 1643 Règne de Louis XIII Autorité de Richelieu 1661 Régence d’Anne d’Autriche Fronde matée par Mazarin • Les comédies de mœurs, où Molière stigmatise les défauts d’une petite société ridicule, d’une

une fille au bain ; l’église et son clocher, L’étang où des canards se pavane l’escadre ; Il ne manque vraiment au tableau que le cadre Avec le clou pour l’accrocher. II Confort et farniente ! Toute une poésie De calme et de bien-être, à donner fantaisie De s’en aller là-bas être flamand ; d’avoir La pipe culottée et la cruche à fleurs peintes, Le vidrecome large à tenir quatre pintes, Comme en ont les buveurs de Brauwer, et le soir Près du poêle qui siffle et qui détonne, au centre

Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665). Peintre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers(prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt...), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Orgon et Tartuffe, Don Juan et son valet Sganarelle, Argan le malade imaginaire... L'invention dramatique

héros Enée fait le récit de sa fuite, avec son père, il rencontre Didon, reine de Carthage, amoureuse d’Enée, elle le charme, puis se donne la mort. Enée va combattre et gagné Lavinia. Troie a été vaincu mais comme l’avait décidé les dieux, Enée va donner naissance à une grande citée : Rome. * Horace écrivit des Odes aussi très connu. * Catulle et Ovide développe la poésie lyrique : Catulle conte ses désespoirs avec Lesbie Citation latine d’Horace : « Carpe diem » = cueille

mer et l´homme. Il adresse la parole aux deux en utilisant la deuxième personne du pluriel « vous ». Don Juan aux enfers Ce tableau est ambigu : il nous rappelle la perfidie, l'insolence, le sadisme à l'égard de cette femme mais il garde une dimension mythique et reste un héros. Les victimes sont peut-être trop humaines alors que Don Juan rejoint la catégorie de la statue de pierre. Don Juan rentre dans un éternel temps infini, il reste au-dessus des autres hommes. Il est capable d'affronter son

(anciennement des Vieilles-Etuves) et de la rue Saint-Honoré (maison détruite en 1802). Toute la famille habite le quartier des Halles (détail du plan de Turgot, 1739). Sa famille Jean Poquelin, que l’on appellera Jean-Baptiste et qui sera Molière, est baptisé le 15 janvier 1622 à Saint-Eustache, dans le quartier des Halles à Paris5. Il est né dans la maison (1 sur le plan ci-contre6) où son père, Jean Poquelin, marchand tapissier, a installé son fonds de commerce deux ans plus tôt avant d’épouser sa mère

La jeunesse de Molière Molière est né au coin de la rue Sauval (anciennement des Vieilles-Etuves) et de la rue Saint-Honoré (maison détruite en 1802). Toute la famille habite le quartier des Halles (détail du plan de Turgot, 1739). Sa famille Jean Poquelin, que l’on appellera Jean-Baptiste et qui sera Molière, est baptisé le 15 janvier 1622 à Saint-Eustache, dans le quartier des Halles à Paris1. Il est né dans la maison2 où son père, Jean Poquelin, marchand tapissier, a installé son fonds de

Figaro, elle est trop bavarde : «Tu viens de gagner ton procès», dit-elle à son fiancé ; le comte l’entend : «Je donnais là dans un bon piège ! Ô mes chers insolents ! Je vous punirai de façon... Un bon arrêt, bien juste...» Or le procès, devant le juge Don Guzman Brid’Oison qui est bégayant, tandis que l’avocat de mauvaise foi Bartholo ne veut que se venger de Figaro, est inutile puisque celui-ci se révèle le fils de Marceline et de Bartholo et que Suzanne offre de payer celle-ci avec la dot que lui donne

régularité classique au service de la puissance du mythe S’il se refuse à exhiber sur la scène la sanglante dépouille d’Hippolyte, Racine se souvient néanmoins de la force de telles images. Dans le récit de Théramène (acte V, scène 6), il a soin de donner libre champ au sombre envoûtement d’une poésie morbide, tout en canalisant l’expression de cette incommensurable violence dans les bornes du carcan classique. En cherchant à concilier les contraintes de la rigueur classique et le désordre primitif