Plaute

La comédie puise ses origines en Grèce au Vème siècle av. JC. Elle a toujours suscité le rire de la part d’un public avenant de grands auteurs de Plaute à Molière en passant par Marivaux. La comédie est aussi très critiquée comme le philosophe Aristote qui l’explique comme "l'imitation des hommes de qualité morale inférieure, non en toute espèce de vice, mais dans le domaine du risible, lequel est une partie du laid". Mais la comédie n’a-t-elle pas une autre visée que le rire ? On peut dans un première

œuvres grecs et latines pendant l’antiquité. On dit donc que les écrivains de ce mouvement littéraire tels que les très célèbres Corneille Racine Molière La Fontaine et bien d’autres s’inspirent des Anciens soit les grecs Euripide, Esope ou les latins Plaute Horace ou encore Térence. C’est pour cela que l’on a appelé cette période classique mais aussi car elle est devenue une période de référence dans notre culture. Ce courant apparaît donc au XVIIème siècle en même temps qu’un autre mouvement littéraire :

politique ou certains auteurs comme socrate, et il inaugura la satire des moeurs. La comédie commença à se développer dans l'empire romain à partir du III ème siècle avant JC, et il devint une activité régulière à Rome, au II ème siècle av JC, avec Plaute et Terence qui utilisèrent la comédie afin de dénoncer la tyrannie, la vantardise et le pouvoir de l'argent. La comédie latine est en partie une imitation de la comédie grec. Elle a deux formes: la comoedia palliata (pallium : manteau grec): à

utilisent des évènements de la vie de tous les jours et détournent certains aspects de manière grotesque pour faire rire le lecteur ou le spectateur. La comédie de l'antiquité a influencé la plupart des dramaturges de la renaissance, comme La marmite de Plaute dont Molière s'inspirera quelques siècles plus tard pour écrire L'Avare. Ces deux pièces mettent en scène une image récurrente de la comédie : Le père avare qui ne pense qu'à son argent, le valet malin et rusé qui se joue de celui-ci et les deux amoureux

pays où la littérature s'est s'épanouie: Grèce, Égypte, Italie, Espagne, France, Angleterre, Allemagne, Chine, Japon, États-Unis... 2. Auteurs et oeuvres. Aristophane (-450 à -386, grec), Les Nuées. Ménandre (-342 à -292, grec), L'Arbitrage. Plaute (-254 à -184, latin), Amphitryon. Térence (-190 à -159, latin), L'Eunuque. La Farce de Maître Pathelin (1464, auteur inconnu). Pierre Gringoire (v.1475-v.1538, français), Le Prince des sots. L'Arioste (1474-1533, italien), L'Entremetteuse. L'Arétin

présentant le couple maître-valet. Le valet est un personnage indispensable à la comédie (idée d'infériorité sociale). Tandis que dans la tragédie, les valets sont appelés des confidents. [modifier] Histoire • Grèce antique : Ménandre • Rome antique : Plaute & Térence • France XVIIème : Molière • Italie : Commedia dell' Arte • France XVIIIème : Marivaux ( + Beaumarchais, à part ) [modifier] Le valet de comédie • Il regroupe toutes les fonctions de tous les valets de la maison, c'est donc un symbole

s'améliore et Plaute peut désormais se consacrer à son travail. On dit que plus de 130 pièces circulaient sous son nom à la fin du IIe siècle, mais on ne peut lui en attribuer avec certitude que 21. Les comédies de Plaute sont le premier ensemble de grande dimension que nous ayons de la littérature latine. Il allie théâtre grec et théâtre italien Ses pièces telles La marmite ont eu une influence considérable sur des auteurs occidentaux comme Molière qui s'inspira de celle-ci pour L'Avare. Plaute était le

pour n'avoir pas choisi des sujets conformes à nos mœurs, ou pour n'avoir pas changé dans les anciens ce qu'ils avaient trouvé de peu convenable à nos sentiments. Il ne faut pas dire non plus que la comédie des Italiens ait pris la place de celles de Plaute et Térence, car ils n'en ont gardé ni la matière ni la forme; leurs sujets sont toujours mêlés d'aventures sérieuses, et de bouffonneries, de personnes héroïques et de fripons : et la manière dont ils les composent ordinairement en trois actes et

Navarre) auxquels il reviendra de loin en loin (Le Festin de Pierre en 1665, publié après sa mort sous le nom de Dom Juan, puis Les Fourberies de Scapin en 1671), il se tournera seulement à deux reprises la même année (1668) vers le théâtre latin de Plaute (L'Avare et Amphitryon). Pour le reste, il construit des intrigues originales en combinant divers schémas narratifs puisés ici et là, notamment dans le Décaméron de Boccace, les nouvelles de Straparole ou de Scarron et les fabliauxn 3… Cette conception

l’avare. Il est donc moins éloigné d’un juste rapport à l’argent et donc d’une connaissance de celui-ci. On voit ainsi Harpagon dans le fameux monologue de la non moins fameuse scène 7 de l’acte IV démarquée d’une scène de La comédie de la marmite de Plaute (~254-~184 av. J.-C.), alors qu’il vient de découvrir que sa cassette a été dérobée, prêt à faire donner la question à tous les membres de la maison y compris ses enfants, prêt à faire pendre tout le monde voire lui-même si on ne découvre pas le voleur