Plus Les Hommes Sont éclairés Plus Ils Seront Libres

apporter des nouvelles.
Cependant je vous attendrai,
Tranquille admirateur de votre astronomie,
Sous mon méridien, dans les champs de Cirey,
N’observant désormais que l’astre d’Émilie.
Échauffé par le feu de son puissant génie,
Et par sa lumière éclairé,
Sur ma lyre je chanterai
Son âme universelle autant qu’elle est unique ;
Et j’atteste les cieux, mesurés par vos mains,
Que j’abandonnerais pour ses charmes divins
L’équateur et le pôle arctique. Voltaire, Stances (1749) A un passant Mon

XVIIe et XVIIIe siècle, [1]l’appropriation par l’homme de sa responsabilité sur ses actes et sur l’organisation du monde devait correspondre à une opération de rupture avec le poids pris par Dieu, dans la culture du Moyen Âge sur la manière dont les hommes concevaient la source, la direction et l’ampleur de leurs actions…la liberté est jugée nécessaire pour que l’homme puisse être jugé coupable et punissable. Labrusse-Riou[2] dit qu’en droit la responsabilité ne peut être engagé qu’en raison de ce

plusieurs fois qu'il allait la lui briser. Il la brisa, en effet, et Epictète se contenta de lui faire celle remarque : « Je vous avais bien dit que vous me la casseriez. » Rendu plus tard à la liberté, Epictète vécut assez longtemps, à Rome. Divers témoignages nous apprennent que sa sagesse était si connue que les gens les plus considérables avaient recours à ses conseils, et que, sans égard pour leur qualité ou leur dignité, il parlait à tous avec beaucoup de liberté et de franchise. Il vivait pauvrement

Les hommes ont toujours cherché à trouver la méthode pour être heureux, mais, avant de se demander quelle est cette méthode il faut comprendre ce que signifie « être heureux ? » En effet, nous avons tendance à penser que le bonheur est un état de satisfaction totale, c’est à dire un achèvement de ses souhaits, de ses désirs. Le désir est d'abord la prise de conscience d'un manque, dont la satisfaction procure du plaisir. C’est-à-dire qu’on désire ce qu’on ne possède pas mais qu’on pense que produira

Poser la question de savoir si l'histoire fait l'homme ou si ce sont au contraire les hommes qui font l'histoire, c’est envisager une problématique demandant d'abord une acception du terme histoire. Nous considérerons donc que l'histoire s'entend non pas dans le sens réducteur de mythe ou de récit qui se raconte, non plus que dans le sens du seul déroulement événementiel du cursus de l'humanité. Nous appréhenderons en fait le terme histoire dans son sens vérité générale de la réalité historique,

de Carpzovius, un vieil usage indiqué par Clarus, un supplice imaginé avec une barbare complaisance par Farinacius, sont les règles que suivent froidement ces hommes qui devraient trembler lorsqu’ils décident de la vie et de la fortune de leurs concitoyens. C’est ce code informe, qui n’est qu’une monstrueuse production des siècles les plus barbares, que j’ai voulu examiner dans cet ouvrage. Mais je ne m’attacherai qu’au système criminel, et j’oserai en signaler les abus à ceux-là qui sont chargés

en 425, auteur des Enquêtes qui relatent les guerres médiques. Or, au tout début de son œuvre, celui qu'on appelle le "père de l'histoire" écrit: "Hérodote présente ici les résultats de son enquête, afin que le temps n'abolisse pas les travaux des hommes et que les grands exploits accomplis soit par les Grecs, soit par les barbares, ne tombent pas dans l'oubli." Ainsi voit-on que l'histoire, en exprimant le souci de conserver le passé, manifeste aussi le sentiment que l'homme, s'il ne peut lutter

le monde dans un droit chemin de mesure et de valeurs morales grâce à des moralistes tels que La Fontaine et ses Fables ou Racine avec notamment Phèdre qui est selon lui ≪ L’oeuvre la plus morale qu'il ait écrit ≫. A ce mouvement classique succède ≪ Les Lumières ≫ qui prônait une plus grande égalité entre les hommes et une meilleure instruction de ceux-ci. Le mot « lumière » vient du latin « luminaria » qui signifie « astre, flambeau » et, à partir du XVIIème siècle, il prend le sens de « connaissance

libre et partout il est dans les fers ». Cette citation de Rousseau renvoie à l’état de nature, celui dans lequel, selon lui, l’Homme vivait de manière simple et tranquille, avant de se heurter à différentes formes de lois. Loi de la nature (loi du plus fort), l’Homme se heurte d’abord à cette loi et ensuite aux lois de certains gouvernements autoritaires ou despotiques. Selon Rousseau l’Homme sera véritablement libre lorsqu’il pourra trouver un gouvernement capable de l’éclairer et de l’éduquer

leur approche expérimentale plutôt que déductive des problèmes du pouvoir. C'est la la grande originalité de Jean Bodin qui ne se contente pas de détailler les pouvoirs du roi, mais s'efforce de construire une théorie de la souveraineté, moderne, et plus particulièrement une théorie juridique en la considérant comme une puissance de commandement, absolue, indivisible et perpétuelle. La souveraineté, source du droit A tort ou à raison, Bodin est présenté comme le fondateur de la théorie moderne