Porte-parole de la Maison-Blanche

domestiques femmes afro-américaines. Elles sont traitées presque comme des esclaves et ne peuvent d’ailleurs pas partager les mêmes toilettes que leurs employeurs. Dans ce contexte, le film nous raconte l’histoire de trois femmes qui vont se lier d’amitié. Blanche et noires, elles vont s’allier autour d’un projet de livre à haut risque car il va à l’encontre des règles de la société de l’époque. Courageuses et solidaires, elles n’hésitent pas à mettre toute leur ville face à ce changement de mentalités. Leurs

l’Europe, il semble comme s’être renfermé sur lui-même. Assia Djebar partagera sa vie entre son pays natal où elle vivra toute son enfance et la France où elle fera ses études. Tout au long de son œuvre féministe, elle se battra afin de donner la parole à ces femmes de l’ombre des pays arabes. Femmes d’Alger dans leur appartement est un recueil de nouvelles dont le principal sujet est la femme algérienne moderne ou ancienne, traversée par un déchirement entre une histoire et un présent, entre une

Saverini habitait seule avec son fils une petite maison pauvre sur les remparts de Bonifacio. La ville, bâtie sur une avancée de la montagne, suspendue même par places au-dessus de la mer, regarde, par-dessus le détroit hérissé d'écueils, la côte plus basse de la Sardaigne. A ses pieds, de l'autre côté, la contournant presque entièrement, une coupure de la falaise, qui ressemble à un gigantesque corridor, lui sert de port, amène jusqu'aux premières maisons, après un long circuit entre deux murailles

fonder une famille. Le mariage français se déroule de la façon suivante : la cérémonie se fait à la mairie si c’est un mariage civil et à l’église si c’est un mariage religieux. Le blanc et les couleurs clairs sont souvent à l’honneur. La mariée porte une robe de marié, elle a des demoiselles d’honneur et il y a des témoins. A la fin de la cérémonie des grains de riz ou pétales de rose sont lancés sur les mariés qui sont attendu par un cortège. La famille et amis sont généralement convié par la

un matin, à sa fenêtre et lui dit qu'elle veut bien l'épouser. Jeûne accepte à condition qu'elle brode une ceinture aussi belle que celle qu'il lui donne. Incapable de le faire. Le désespoir la gagne. Une nuit, un seigneur égaré se présente à sa porte à qui elle confie sa misère. Le seigneur décide de l'aider en lui donnant une ceinture identique à celle de Jeûne pourvu que pendant un an elle n'oublie pas son nom, sinon elle sera à lui. Son nom était Heidebic de Hel. Colbrune y consent. Retenir

WikiLeaks a été la cible d’attaques. Des personnalités politiques américaines se livrent à une véritable lutte contre cette société à but non lucratif, appelant successivement à l’engagement de poursuites et à l’arrestation de Julian Assange, son porte-parole le plus médiatisé. Or WikiLeaks n’est qu’un distributeur d’informations. Il contribue à garantir que des renseignements ne seront pas dissimulés par des journalistes redoutant des procès ou des représailles de la part des autorités. Il se trouve

qu'on m'avait attiré dans un abominable guet-apens. Voici comment les choses se passèrent : laissant mes parents dans le salon d'attente, le vieux médecin m'amena jusqu'au chirurgien, qui se tenait dans une autre pièce en grande barbe noire et blouse blanche (telle est, du moins, l'image d'ogre que j'en ai gardée); j'aperçus des instruments tranchants et, sans doute eus-je l'air effrayé car, me prenant sur ses genoux, le vieux médecin dit pour me rassurer : «Viens, mon petit coco ! On va jouer à faire

yeux noirs un peu obliques. Mais c'était surtout ses cheveux qu'on remarquait, des cheveux brun cendré qui changeaient de couleur selon la lumière, et qui paraissaient presque gris à la tombée de la nuit. On ne savait rien de sa famille, ni de sa maison. Peutêtre qu'il n'en avait pas. Toujours, quand on ne s'y attendait pas, quand on ne pensait pas à lui, il apparaissait au coin d'une rue, près de la plage, ou sur la place du marché. Il marchait seul, l'air décidé, en regardant autour de lui. Il

soit pour se faire délivrer. Dans cet univers bureaucratique, muet, où le droit à la liberté de parole est bâillonné, la raison se dissous dans la folie. Ainsi le scénario est prêt et Tahar Benjelloun met en scène son héros : « Moha » pour maitre à nu le cachet et crier à haute voix le censuré avec un scénario de folie bien ficelé. Alors la folie, cet « autre tour » de la raison prend la parole contre une idéologie meurtrière et une raison qui se résigne au silence pour la survie dans une terre

poussive Et vous, les loups maigres, Par ces bises aigres Quoi donc vous arrive ? Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable. Paul Verlaine, « Romances sans paroles » (1874) En hiver Le sol trempé se gerce aux froidures premières, La neige blanche essaime au loin ses duvets blancs, Et met, au bord des toits et des chaumes branlants, Des coussinets de laine irisés de lumières. Passent dans les champs nus les plaintes coutumières, A travers le