Porte-parole de la Maison-Blanche

de l'Hôtel-de-ville ; et, par toutes les rues voisines, l'armée allemande arrivait, déroulant ses bataillons qui faisaient sonner les pavés sous leur pas dur et rythmé. Des commandements criés d'une voix inconnue et gutturale montaient le long des maisons qui semblaient mortes et désertes, tandis que, derrière les volets fermés, des yeux guettaient ces hommes victorieux, maîtres de la cité, des fortunes et des vies de par le " droit de guerre". Les habitants, dans leurs chambres assombries, avaient

le trouvaient bon ; une femme semblait être, pour lui, dans sa maison, un joujou, un ornement. Et voilà ce qui, pour moi, rend cet homme carré de base comme de hauteur : Nucingen ne se cache pas pour dire que sa femme est la représentation de sa fortune, une chose indispensable, mais secondaire dans la vie à haute pression des hommes politiques et des grands financiers 1-.Delphine de Nucingen, fille de Goriot La maison Nucingen (1938) - Eh ! bien, Rastignac, avez-vous

Brosser le portrait de personnage et repérer ses différentes facettes. x Revoir les procédés de narration : incipit, points de vue, repères spatiaux et temporels. x Comparer une scène de rencontre et son adaptation cinématographique. x Étudier les paroles d’un personnage (langue : discours direct et indirect) et comprendre en quoi sont-elles révélatrices du personnage. x S’interroger sur les itinéraires romanesques choisis par un auteur. Première Bac. Pro. Français Lire et suivre un personnage

avoir échoué au baccalauréat. Passionné de littérature, il veut se faire une place dans le milieu des lettres parisiennes et entre comme commis de librairie chez Hachette. C'est le début d'une lente ascension sociale : il gravit les échelons de la maison d'édition, devient journaliste littéraire ; surtout, il consacre tous ses temps libres à écrire et réussit à faire publier ses premières nouvelles en 1864, à l'âge de vingt-quatre ans. Mais il devra attendre encore treize ans pour rencontrer le succès

par Christine de Buzon. » et « Hélisenne de Crenne, l’écritude et ses doubles, sous la direction de Jean-Philippe Beaulieu et Diane Desrosiers-Bonin. » « Les Angoisses affichent un jeu d’écriture dont les enjeux sont importants : la venue à la parole et au savoir d’une figure féminine. Les premières pages du roman offrent un bref résumé de la vie d’Hélisenne jusqu’au moment de sa rencontre avec Guénélic. Dès lors, le roman adopte un rythme beaucoup plus lent qui lui permet de faire connaître

   Loin d'avoir la netteté du débat sophocléen, chez qui tout tourne autour d'une volonté forte, désireuse d'aller jusqu'au bout d'elle-même, encore plus loin de la gravité religieuse d'Eschyle, l'œuvre d'Euripide apparaît comme une œuvre de doute qui porte pourtant sa vérité en elle-même. Il ne s'agit plus au fond du heurt de l'individu avec les dieux ou avec la cité (bien qu'Euripide excelle, comme dans les Bacchantes, à s'interroger sur la source et la logique du phénomène religieux) : il s'agit pour

intergénérationnelle, la maison de repos « Les Cytises » n’étant qu’à 200 mètres de l’école. Nous lui confirmons que cette idée mérite réflexion, que nous nous revoyons le lendemain. Le lendemain, lors d’une réunion informelle (la fête d’anniversaire de Sylvie), entre les 4 auxiliaires de l'enfance, le projet est débattu et adopté à l’unanimité. Naît alors de notre discussion le projet d’aller à la rencontre des seniors, avec les enfants, et, pourquoi pas, procéder à un « jumelage école/maison de repos» si l’expérience

de l’Hôtel-de-Ville ; et, par toutes les rues voisines, l’armée allemande arrivait, déroulant ses bataillons qui faisaient sonner les pavés sous leur pas dur et rythmé. Des commandements criés d’une voix inconnue et gutturale montaient le long des maisons qui semblaient mortes et désertes, tandis que, derrière les volets fermés, des yeux guettaient ces hommes victorieux, maîtres de la cité, des fortunes et des vies, de par le « droit de guerre ». Les habitants, dans leurs chambres assombries, avaient

d'un homme assez vieux qui maniait un bâton avec une grande dextérité face à deux jeunes personnes. Un des deux jeunes hommes leva un gourdin dans le dos du vieillard. Prit par la peur de l'inévitable, Damino ferma les yeux pour ne pas voir le coup porté mais par miracle le jeune homme abattit sa main vide et ils levèrent tous les yeux avec surprise sur le gourdin qui était resté en l'air. Cela suffit pour mettre en fuite les deux jeunes agresseurs. Le vieil homme se tourna vers Damino avec un sourire

sur Michaux puis d’une thèse d’histoire, candidat (malheureux) au CNRS. Son œuvre satisfait aux critères d’éligibilité les plus actuels, avec sa forte composante autobiographique, son exterritorialité, l’attention aux opprimés et “dominés”, l’ombre portée des catastrophes du siècle. Pourtant il semble que quelque chose manque pour que se manifeste cette adhésion qui rend possible la construction d’une valeur littéraire: beaucoup s’accorderaient à dire qu’il s’agit d’un défaut de littérarité; mais il