Portlligat

américaine (1940-1948), le paysage occupe une place importante. La relation étroite et intime que Dalí entretien avec le milieu méditerranéen finit par devenir une sorte de prolongement de lui-même : Dalí est devenu indissociable du paysage de Cadaqués / Portlligat / Cap de Creus. Et dans ses écrits, Dalí reconnaît la suprématie du paysage dans son oeuvre : « [...] Je n’ai qu’à fermer les yeux pour retrouver intacts des paysages et des images, mais alors j’établis le plus étrange des dialogues avec moi-même

mer, dans la petite crique de Portlligat. Au fil des ans, la fortune aidant, il transforma sa propriété en une fastueuse villa aujourd'hui convertie en musée. Le paysage sur la petite crique devint une référence picturale permanente dans l'œuvre du peintre qui affirma : « Je ne suis chez moi qu'ici, partout ailleurs, je ne suis que de passage ». Gala et Dalí se marièrent civilement en 1934 avant de se marier religieusement en 1958. Dalí et Gala quittèrent Portlligat en 1936 pour fuir la guerre civile

sont à Londres et la Guerre civile espagnole les empêche de rejoindre Portlligat. En 1939, la Seconde Guerre Mondiale les obligera à s’exiler aux États-Unis ou il réalise plusieurs toiles de fond, décors et costumes pour des ballets. Comme Miró ou Picasso, Dalí dénonce l’horreur de la guerre par ses toiles. S’il se déclare apolitique (aucun parti politique), le triomphe de Franco ne l’empêchera pas de regagner Portlligat à l’issu du confit. Dalí et Gala trouvent refuge en Italie. Le peintre y

fantasmatiques peuplés d’éléments symboliques Dali rencontre André Breton et Gala, sa future femme et égérie qui est alors la femme de son ami Paul Eluard un poète surréaliste. Dali invita le couple Eluard à Cadaqués dès l’été dans son refuge de Portlligat. Pendant ce court séjour, Gala et Dalí s'éprennent l'un de l'autre et dès lors, Gala ne se séparera plus de Dali. Gala devint alors le modèle, la muse et la compagne inséparable d'un des plus célèbres artistes du XXème siècle, qu'elle suivra

renaissance ou une vie antérieure. L’association entre dureté et mollesse de l’œuf par sa coquille et son intérieur, fait allusion à un monde intra-utérin. L’œuf est un symbole fort que l’on retrouve dans ses œuvres ainsi que sur les abords de sa maison à Portlligat et à Torre Galatea de Figueres, sa dernière résidence, près du Théâtre-musée Dalí. Sur les murs des Carrières de Lumières se propage une multitude de fragments sombres : un œuf flotte dans l’espace. De l’œuf sort Dalí, comme une nouvelle naissance

avait tout d’abord été la femme-muse du poète Paul Eluard) qu’il peindra « La persistance de la mémoire » (1931). Cette toile possède un caractère plutôt original (peindre des montres fondues n’est pas commun).  Représentant la plage de Portlligat avec de montres à gousset fondantes telles du fromage, la toile montre le temps qui s’écoule. Le titre du tableau reflète les angoisses du peintre devant l'inexorable avancée du temps et de la mort. Dalí exploita ici les éléments les plus caractéristiques

œuvre surréaliste ? PLAN La Persistance de la Mémoire est une œuvre faite par Salvador Dali, en 1931. C'est une huile sur toile, mesurant 24x33cm. Elle est conservé au Museum of Modern Art à New York. Le tableau représente la plage de Portlligat. Au premier plan du tableau tous les élements symbolisent la mort alors que à l'arrière plan le peintre a représenté la vie. 1er plan → Dali a dessiné un portrait que l'on peut apercevoir grâce aux cils et au nez. Cela représenterait un cadavre

représentent certainement ceux de Portlligat auxquels Dali était très attaché. Il disait lui même : « Je suis construit entre ces pierres, j’ai forgé ici ma personnalité […] Je ne peux me séparer de cette mer, de ces rochers ». Circonstances de la création du tableau : Après un diner Salvador Dali, s’intéressa à la technique du « super mou » car il venait de finir son repas par un camembert coulant. Il était alors entrain de peindre un tableau du paysage de Portlligat où il avait déjà peint l’olivier

vol d’une abeille autour d’une pomme-grenade une seconde avant l’éveil », en 1944. Le tableau mesure 51 sur 41 cm, Huile sur bois peint a la main par Dali. Aujourd’hui le tableau se trouve Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid. C’est sur le paysage de Portlligat qu’est le théâtre de cette œuvre où convergent Gala, deux pommes grenades, une rascasse géante, deux tigres, un fusil à baïonnette, une abeille et un éléphant pourvu de longues pattes d’insecte. Tous ces éléments sont présentés sous la forme de

s’éloignant. Ce que l’on voit de très près. Et faire la relation avec le titre de l’œuvre. Ne pas oublier : Gala, épouse de Dali, souvent présente dans ses tableaux. Dali possédait une maison avec vue sur mer en Espagne, dans la baie de Portlligat, près de Cadaquès. [pic] Dans de nombreuses œuvres, Dalí joue sur l'effet d'optique. Pour exemple cette image du vase, qui devient un face à face de deux visages. Les choses changent de sens selon leur point de vue, et même se transforment