Portrait De La Femme Thénardier

sur le dossier d'une chaise. Cette action réveilla ce jeune ambitieux : il eût voulu qu'elle eût pour témoins tous ces nobles si fiers qui, à table, lorsqu'il était au bas bout avec les enfants, le regardaient avec un sourire si protecteur. Cette femme ne peut plus me mépriser : dans ce cas, se dit-il, je dois être sensible à sa beauté ; je me dois à moi-même d'être son amant. Une telle idée ne lui fût pas venue avant les confidences naïves faites par son ami. La détermination subite qu'il

sur le dossier d'une chaise. Cette action réveilla ce jeune ambitieux : il eût voulu qu'elle eût pour témoins tous ces nobles si fiers qui, à table, lorsqu'il était au bas bout avec les enfants, le regardaient avec un sourire si protecteur. Cette femme ne peut plus me mépriser : dans ce cas, se dit-il, je dois être sensible à sa beauté ; je me dois à moi-même d'être son amant. Une telle idée ne lui fût pas venue avant les confidences naïves faites par son ami.  La détermination subite qu'il venait

d’une femme, l’histoire d’un saint, l’histoire d’une poupée » : c’est ainsi que Victor Hugo qualifiera son œuvre, aujourd’hui considérée comme l’un des romans les plus importants de la littérature française. Pour Hugo, Les Misérables ne sont pas le récit d’un fait, mais le récit de personnages fictifs, représentants les diverses figures du peuple : l’homme, la femme, l’enfant. Lorsqu’il écrit les Misérables, Hugo n’a qu’un but : en retraçant « l’histoire d’un homme, l’histoire d’une femme … », révéler

exclusivement sur son physique, quand à Thénardier, Hugo s'attarde également sur son aspect moral. Le Pharaon « était coiffé d'un casque allongé en mitre » il possède « des sandales à pointes recourbées, […] [une] figure lisse, imberbe, aux grands traits purs ». Madame Thénardier possède un « large visage , criblés de taches de rousseur, [qui] avait l'aspect d'un écumoir »,Elle « jurait splendidement » , c'est «  un gendarme, […] un charretier , […] un bourreau. ». Le portrait d’un personnage aussi poussé est

fripier, qui avait repris presque tous les meubles, lui disait sans cesse: Quand me payeras-tu, coquine? Que voulait-on d'elle, bon Dieu! Elle se sentait traquée et il se développait en elle quelque chose de la bête farouche. Vers le même temps, le Thénardier lui écrivit que décidément il avait attendu avec beaucoup trop de bonté, et qu'il lui fallait cent francs, tout de suite; sinon qu'il mettrait à la porte la petite Cosette, toute convalescente de sa grande maladie, par le froid, par les chemins

inégalités creusées que connaît Victor Hugo. Nous verrons tout d’abord que l’auteur nous propose dans cet extrait un portrait de Fantine pour ensuite nous intéresser au portrait de la société. Dans un dernier temps, nous verrons en quoi cet extrait critique la société française du XIXème siècle. Tout d’abord, Victor Hugo nous dresse dans cet extrait du roman Les Misérables un portrait précis et réaliste du personnage de Fantine. Pour apporter une image précise à son lecteur, le romancier présente

I. Certaines faiblesses du personnage peuvent engendrer un certain mépris de la part du lecteur. a) Faiblesses morales/ défauts : * M Roland : Dans Pierre et Jean, Maupassant nous dépeint le portrait de M. Roland d’une façon très dure ; il est grossier, laid, mal proportionné, n’a pas la moindre influence sur sa famille en tant que père de famille et est tellement naïf qu’il n’a pas compris que Jean, qui lui est si peu ressemblant, n’était pas son fils * Adrien Deume,

Mousquetaires de Alexandre Dumas (1844). Ici, le personnage de Milady est rendu antipathique tout d'abord par le jugement explicite du narrateur omniscient : « Que de haine elle distille ! » qui permet au lecteur de se former une image péjorative de cette femme. La description que Dumas en fait la rend froide et cruelle, on ne s'attache ni ne s'identifie à se personnage : « des éclairs », « colère orageuse », « irritations fébriles », 3 »convulsions de rage », « les éclats de sa folle colère », « frémissements

engage toute personne qui veut travailler, entre elles Fantine, une femme qui à laissé sa fille nommée dans une famille de voyous, qui habite à Montfermeil, sans le savoir qui lui demande de l’argent pour la fillette qu’ils traitent mal. Quand Fantine n’a plus de travail et commence à mal payer, le couple lui demande plus d’argent et elle vend ses cheveux, ses dents et se fait fille publique. M. Madeleine, sur le lit de mort de la femme, lui promet de retrouver Cosette, mais il apprnd qu’un jeune homme

- Cosette ....................................................................................... 12 - Marius Pontmercy ................................................................ 13 Personnages qui profitent de la misère des autres - Thénardier .............................................................................. 14 - Gavroche ................................................................................. 15 Personnages détruits par la misère - Fantine .............