Portrait de monsieur Bertin

d'Europe, Mmes du Deffand, de Lespinasse et les Choiseul avec leurs habitués mêlé de philosophes, chez les d'Holbach se rassemblent les penseurs les plus radicaux ; d'autres maisons moins prestigieuses : celles des fermiers généraux La Popelinière ou Bertin (caricaturé dans Le neveu de Rameau) ; les cafés, au début du siècle surtout. Sans ces cercles aucune oeuvre ne peut être diffusée : ils sont les moyens d'atteindre l'opinion. D'autres cours ont aussi du prestige, comme celle de Stanislas, ancien

de derrière une jalousie baissée. On voyait à chaque coup trembler les feuilles de la jalousie. Un enfant de quatorze ans fut arrêté rue de la Cossonnerie avec ses poches pleines de cartouches. Plusieurs postes furent attaqués. À l'entrée de la rue Bertin-Poirée, une fusillade très vive et tout à fait imprévue accueillit un régiment de cuirassiers, en tête duquel marchait le général Cavaignac de Baragne. Rue PlancheMibray, on jeta du haut des toits sur la troupe de vieux tessons de vaisselle et des

Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755). • Lettre à d'Alembert sur les spectacles (1758). • Du contrat social (1761). • Émile ou De l'éducation (1761). • Julie ou la Nouvelle Héloïse (1762). • Lettres à Monsieur de Malesherbe (1762). • Confessions (écrites à partir de 1765, publication posthume en 1782-1789). • Dialogues (écrites entre 1772 et 1776, publication posthume en 1789). •Les Rêveries du promeneur solitaire (écrites entre 1776 et 1778, publication

représentations mais ils devront céder leurs privilèges et leur salle, l’Hôtel de Bourgogne, à la troupe de Valleran-Leconte qui deviendra la « Troupe Royale ». Ensuite, la Troupe de Molière qui revient de parcourir la province, reçoit le titre de « Troupe de Monsieur » ( frère du roi ) et s’installe définitivement au Palais-Royal. La Comédie-Française naît en 1680 de la fusion entre la troupe de l’Hôtel de Bourgogne et une autre, l’Hôtel de Guénégaud. Louis XIV accorde un privilège à la nouvelle compagnie. Enfin

.. 288 Pourquoi faire des portraits ? ......................................................................................................... 290 Portrait 1 : Raphaël, MPSI, Sainte-Geneviève : un « méritocrate » convaincu ............................... 291 Portrait 2 : Thomas, ECE, Henri IV : un détracteur de la reproduction sociale à laquelle contribuent Portrait 3 : Léo, MPSI, Henri IV : un pourfendeur de la méritocratie scolaire à la française........ 299 Portrait 4 : Vanessa, MPSI, Henri IV

les mœurs. Elle n'en est pas moins une réalité sociale, moins fixe, il est vrai, et moins définie, mais tout aussi positive qu'une caste. On reconnaît un bourgeois d'un homme du peuple rien qu'à les voir passer dans la rue. On ne confond point un « Monsieur » avec un « homme », encore moins une « Dame » avec une « femme ». Un logicien dirait que la dénomination générique suffit pour le vulgaire, tandis que le bourgeois et la bourgeoise veulent être désignés par leur différence. C'est, ajouterait un

Giono dans Le Hussard sur le toit choisit de donner très peu de détails physiques sur le personnage féminin, Pauline de Théus, qui acquiert ainsi une aura et un charme mystérieux. À peine le lecteur sait-il la couleur de ses cheveux. Le seul portrait se limite à son visage en forme de fer de lance. 2) Le silence est un moyen pour donner de l’épaisseur à un personnage. Ex. : Le personnage peut s’imposer par sa présence mutique comme les hôtes obligés d’accueillir l’officier allemand dans

Giono dans Le Hussard sur le toit choisit de donner très peu de détails physiques sur le personnage féminin, Pauline de Théus, qui acquiert ainsi une aura et un charme mystérieux. À peine le lecteur sait-il la couleur de ses cheveux. Le seul portrait se limite à son visage en forme de fer de lance. 2) Le silence est un moyen pour donner de l’épaisseur à un personnage. Ex. : Le personnage peut s’imposer par sa présence mutique comme les hôtes obligés d’accueillir l’officier allemand dans

rapprocher d'elle, écoutant les cours en travaillant près des fenêtres et faisantt des lectures qu'il réinterprète à sa manière. À quinze jours de la représentation, la professeuse de français qui «mettait en scène» les lâche. Arrive alors un vieux monsieur de soixante-douze ans, Émile Mosca. Retraité, marié à une femme douce qu'il n'aime pas vraiment, occupant son temps libre à faire les courses de ses voisins, il a été artiste toute sa vie, faisant du music-hall et jouant dans des opérettes, et rêve

cultiver afin de se rapprocher delle, coutant les cours en travaillant prs des fentres et faisantt des lectures quil rinterprte sa manire. quinze jours de la reprsentation, la professeuse de franais qui mettait en scne les lche. Arrive alors un vieux monsieur de soixante-douze ans, mile Mosca. Retrait, mari une femme douce quil naime pas vraiment, occupant son temps libre faire les courses de ses voisins, il a t artiste toute sa vie, faisant du music-hall et jouant dans des oprettes, et rve encore et