Portrait De Tante Lison

d’argent qui reste, elle fait vendre l'ancestrale propriété des Peuples, fait emménager Jeanne dans une petite maison à l’intérieur des terres, la soigne car elle est devenue folle, la sauve et se sacrifie pour elle. (chapitre XII). Jeanne perd sa tante Lison et ne pense plus jalousement qu’à son fils, partant même à sa recherche dans Paris. Errance vaine qui ne lui sert qu’à éponger les dettes qu’il a faites en cherchant à créer une compagnie de paquebots et toutes ses spéculations échouant. (chapitre

pleine de sèves et d’appétits de bonheur, prête à 7 toutes les joies, à tous les hasards charmants que, dans le désœuvrement des jours, la longueur des nuits, la solitude des espérances, son esprit avait déjà parcourus. Elle semblait un portrait de Véronèse avec ses cheveux d’un blond luisant qu’on aurait dit avoir déteint sur sa chair, une chair d’aristocrate à peine nuancée de rose, ombrée d’un léger duvet, d’une sorte de velours pâle qu’on apercevait un peu quand le soleil la caressait

radieuse, pleine de sèves et d'appétits de bonheur, prête à toutes les joies, à tous les hasards charmants que dans le désoeuvrement des jours, la longueur des nuits, la solitude des espérances, son esprit avait déjà parcourus. Elle semblait un portrait de Véronèse avec ses cheveux d'un blond luisant qu'on aurait dit avoir déteint sur sa chair, une chair d'aristocrate à peine nuancée de rose, ombrée d'un léger duvet, d'une sorte de velours pâle qu'on apercevait un peu quand le soleil la caressait

Les temps du récit I . L’emploi des temps a) Lisons ensemble « Langa » Il était une fois, dans un village, un chasseur du nom de Langa. Sa renommée débordait largement le pays. Il pourvoyait régulièrement le village d'un gibier abondant et varié. Mais, dans cette contrée, les gens vouaient au léopard le même respect qu'à leur chef. Aussi sa chasse était-elle interdite.           Le chef du village était devenu vieux et incapable d'assumer pleinement ses fonctions. Comme sa fin approchait

temps : la tapisserie, l’abeille, le calendrier, les sillons, le banc, etc.. Les mêmes gestes se répètent. Le roman aligne les scènes à la fenêtre : «Jeanne [...] s’approcha de la fenêtre» - «Elle se leva [...] ouvrit la fenêtre et regarda» - «Alors Lison à son tour se leva [...] vint s’accouder à la fenêtre et contempla la nuit» - «Les jeunes gens accoudés à la fenêtre ouverte regardaient le jardin» - «Elle se leva et vint coller son front aux vitres» - «S’enveloppant d’un grand peignoir, elle courut

régime » (Arrêté du 30 mars 1992) Présentée par Valérie KOUAME épouse MARTIN Sous la direction de Monsieur le Professeur Jacques MOUNIER Novembre 1995 2 ASPECTS COMPARES DU ROMAN FRANCOPHONE CONTEMPORAIN Etude de six romans : Portrait d’un inconnu de Nathalie Sarraute Le planétarium de Nathalie Sarraute Habel de Mohammed Dib L’escargot entêté de Rachid Boudjédra Les crapauds-brousse de Tierno Monénembo L’anté-peuple de Sony Labou Tansi 3 A Claude, mon époux, A mes enfants

évidence un aspect nouveau qui  « n’a été vu et dit par personne  », on révèle une part de vérité originale, qui permet de saisir l’objet perçu dans sa spécificité. Il s’agit de particulariser la vision. Ce rôle, dans l’écriture, est joué par les portraits et les descriptions, grâce auxquels un personnage ou un paysage reçoit son individualité. »1 La leçon apprise de Flaubert est donc de faire une sélection de « la réalité » que l’écrivain veut illustrer pour pouvoir en saisir la spécificité. Le

repose dans la lente transformation que subit Alissa, métamorphose qui prend tout son sens dans la partie la plus essentielle du récit que constitue le journal intime d’Alissa, et cela de l’aveu même de l’auteur dans une lettre à Paul Claudel où nous lisons : « vous comprendrez sans préface que la première partie n'est là que pour supporter les deux suivantes ou mieux : les deux premières parties pour expliquer le journal d'Alissa, qui est, je crois, ce que j'ai écrit de meilleur ». Le personnage pourra

1719, Jean-Jacques lit les romans de sa mère avec son père : « Nous nous mîmes à les lire après souper, mon père et moi. Il n’était question d’abord que de m’exercer à la lecture par des livres amusants, mais bientôt l’intérêt devint si vif, que nous lisons tour à tour sans relâche, et passions les nuits à cette occupation »[4] Non seulement la mère avait un grand talent, le père aussi, Isaac Rousseau, a contribué également à développer ce goût chez son fils. La citation précédente montre

que les actrices n'étaient pas des femmes, et que la nature avait oublié de leur faire un coeur. Il parlait de celles de ce temps-là sans doute ; mais il m'avait raconté tant d'histoires de ses illusions, de ses déceptions et montré tant de portraits sur ivoire, médaillons charmants qu'il utilisait depuis à parer des tabatières, tant de billets jaunis, tant de faveurs fanées en m'en faisant l'histoire et le compte définitif, que je m'étais habitué à penser mal de toutes sans tenir compte de l'ordre