Portrait Du Marquis De La Mole

Comment vous nommez-vous? demanda-t-elle au prêtre quand il lui dit adieu. - Carlos Herrera, je suis Espagnol et banni de mon pays. Esther lui prit la main et la baisa. Ce n'était plus une courtisane, mais un ange qui se relevait d'une chute. Un portrait que Titien eut voulu peindre Dans une maison célèbre par l'éducation aristocratique et religieuse qui s'y donne, au commencement du mois de mars de cette année, un lundi matin, les pensionnaires aperçurent leur jolie troupe augmentée d'une nouvelle

à ce premier Swann dans lequel je retrouve les erreurs charmantes de ma jeunesse et qui d'ailleurs ressemble moins à l'autre qu'aux personnes que j'ai connues à la même époque, comme s'il en était de notre vie ainsi que d'un musée où tous les portraits d'un même temps ont un air de famille, une même tonalité - à ce premier Swann rempli de loisir, parfumé par l'odeur du grand marronnier, des paniers de framboises et d'un brin d'estragon. Pourtant un jour que ma grand'mère était allée demander

fond, sur les panneaux, quatre belles toiles, dans leurs cadres du temps, représentaient des scènes mythologiques. C’étaient les célèbres tableaux de Rubens légués au comte de Gesvres, ainsi que les tapisseries de Flandre, par son oncle maternel, le marquis de Bodadilla, grand d’Éspagne. M. Filleul, le juge d’instruction, observa : Ŕ Si le vol fut le mobile du crime, ce salon en tout cas n’en a pas été l’objet. Ŕ Qui sait ? fit le substitut, qui parlait peu, mais toujours dans un sens contraire aux opinions

puis reprenait sa besogne ; et, tout en faisant courir sa plume de fer sur le papier, il ripostait aux plaisanteries. Il devait dîner le soir chez son avocat, et partait le lendemain pour la Belgique. Les autres causaient des choses du jour : le portrait de Cherubini, l'hémicycle des Beaux−Arts l'Exposition prochaine. Pellerin déblatérait contre l'Institut. Les cancans, les discussions s'entrecroisaient. L'appartement, bas de plafond, était si rempli, qu'on ne pouvait remuer ; et la lumière des bougies

réunis, tailles, taillons, le trop-plein, le trop-bu, tous les impositeurs royaux. Il est vrai qu'aujourd'hui Turcaret n'a plus de modèles. On l'offrirait sous d'autres traits, l'obstacle resterait le même. On ne jouerait point les fâcheux, les marquis, les emprunteurs de Molière, sans révolter à la fois la haute, la moyenne, la moderne et l'antique noblesse. Ses Femmes savantes irriteraient nos féminins bureaux d'esprit. Mais quel calculateur peut évaluer la force et la longueur du levier qu'il

teignait les favoris »25 Cela se reflète sur son portrait physique. Guy Riegert nous indique que « la première impression qui de dégage est celle de la force physique. Cette force se manifeste à la pension par une vitalité débordante, une « grosse gaieté », un entrain aux plaisanteries des pensionnaires….Vautrin a l’allégresse d’un bon bourgeois heureux de tout connaître. » 26 Balzac à son tour nous donne aussi des détails sur le portrait physique de Vautrin « Il avait les épaules

réunis, tailles, taillons, le trop-plein, le trop-bu, tous les impositeurs royaux. Il est vrai qu'aujourd'hui Turcaret n'a plus de modèles. On l'offrirait sous d'autres traits, l'obstacle resterait le même. On ne jouerait point les fâcheux, les marquis, les emprunteurs de Molière, sans révolter à la fois la haute, la moyenne, la moderne et l'antique noblesse. Ses Femmes savantes irriteraient nos féminins bureaux d'esprit. Mais quel calculateur peut évaluer la force et la longueur du levier

puis reprenait sa besogne ; et, tout en faisant courir sa plume de fer sur le papier, il ripostait aux plaisante-ries. Il devait dîner le soir chez son avocat, et partait le lendemain pour la Belgique. Les autres causaient des choses du jour : le portrait de Cherubini, l’hémicycle des Beaux-Arts, l’Exposition prochaine. Pellerin déblatérait contre l’Institut. Les can-cans, les discussions s’entrecroisaient. L’appartement, bas de plafond, était si rempli, qu’on ne pouvait re-muer ; et la lumière des

Portman, on remarque bien que ce n’est pas seulement les critères de la beauté qui ont changé mais aussi ceux de la féminité. Par exemple, sur la 27 Perla Servan-Schreiber, La féminité de la liberté au bonheur, Ed. Stock, Paris, 1994, 307p. Portrait de Mona Lisa 18 femme « Ronsard notait la « divine corpulence », les « gestes gracieux », l’« odoreuse haleine ». Alexandre Dumas la voyait » hardie de poitrine, cambrée de hanches, ardente de regard ». Dans les années 50, on vante les « charmes

droits réunis, tailles, taillons, le trop-plein, le trop-bu, tous les impositeurs royaux. Il est vrai qu'aujourd'hui Turcaret n'a plus de modèles. On l'offrirait sous d'autres traits, l'obstacle resterait le même. On ne jouerait point les fâcheux, les marquis, les emprunteurs de Molière, sans révolter à la fois la haute, la moyenne, la moderne et l'antique noblesse. Ses Femmes savantes irriteraient nos féminins bureaux d'esprit. Mais quel calculateur peut évaluer la force et la longueur du levier qu'il