Portrait Moral De Marie Cardona

d’une vieille famille parisienne, Savinien Cyrano de Bergerac naît à Paris, rue des Deux-Portes (actuelle Rue Dussoubs dans le 2e arrondissement de Paris), dans la paroisse Saint-Sauveur, où il est baptisé. Il est le fils d'Abel Cyrano (1565?-1648), marié le 3 septembre 1612 à Espérance Bellanger, « fille de défunt noble homme Estienne Bellanger Conseiller du Roi et Trésorier de ses Finances », et a quatre frères : Denys (né en 1614), Anthoine (né en 1616), Honoré (1617) — tous deux morts jeunes — et

et non de cerner quels étaient exactement les pouvoirs de Brunehaut en tant que reine ni de mettre au jour quels étaient ses réseaux d’influence ou l’organisation de ses opposants, mettait en évidence combien les sources pouvaient présenter des portraits contrastés selon les options politiques de leur auteur. Selon lui, Brunehaut « a eu le tort de vouloir gouverner une société qui ne supportait pas le gouvernement ; elle prétendit soumettre à l’autorité d’une femme des gens qui ne reconnaissaient

à la bataille d'Épila (1348), puis Alphonse V supprime définitivement les « mauvais usages », concédant leur droit de liberté aux serfs en 1457. Depuis, les grands d’Aragon deviennent peu nombreux (comtes de Pallars, comtes d'Urgell, comtes de Cardona et comtes de Híjar). Le véritable pouvoir politique catalan retombe entre les mains de la puissante bourgeoisie urbaine. Tout semble conduire vers un royaume aragonais oligarchique et bourgeois – peut-être même à une « république couronnée » –

Anne-Marie Vérilhac La Femme dans le monde méditerranéen II. La Femme grecque et romaine. Bibliographie Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 1990, 214 p. (Travaux de la Maison de l'Orient) ο LA FEMME DANS LE MONDE MÉDITERRANÉEN II LA FEMME GRECQUE ET ROMAINE. BIBLIOGRAPHIE Dans la même série TMO (Travaux de la Maison de l'Orient) TMO 1 TMO 2 TMO 3 TMO 4 TMO 5 TMO TMO TMO TMO TMO TMO TMO TMO TMO TMO TMO TMO TMO 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Autrement dit, le succès n’importe aucunement à la liberté. La discussion qui oppose le sens commun aux philosophes vient ici d’un malentendu : le concept empirique et populaire de « liberté », produit de circonstances politiques, historiques et morales équivaut à « faculté d’obtenir les fins choisies ». Le concept technique et philosophique de 23 Gomez-Muller Alfredo, Sartre et la Culture de l’Autre, s.l., Editions l’Harmattan, 2006, p.88 16 liberté, le seul que nous considérons ici,

tenir à l’écart des autres, ce n’est donc pas le cas. Elle est très secrète, car elle préfère vivre dans son monde intérieur et s’isoler des autres car elle se sent supérieure à eux. Même sa famille la connaît mal (cƒ. l. 23‑26). On peut dire que le portrait qui est fait ici de Judit correspond en grande partie à celui d’une adolescente qui ne sait encore pas exactement ce qu’elle veut et se croit incomprise et différente de tous les autres. Il semble cependant que, dans le cas de Judit, il ne s’agisse