Portrait Satirique La Bruyère

DEVOILER SON COEUR La description d'une personne, ou plutôt d'un personnage de roman c'est ce qu'on appelle un portrait. A lui seul, il constitue un genre littéraire. Il suffit de relire La Bruyère... Mais ce n'était pas un romancier ! Le portrait trouve néanmoins toujours sa place dans les récits romanesques. On peut même dire que beaucoup de romans sont centrés sur le portrait, et souvent sur un seul individu ! L'auteur nous propose une multitude de détails qui nous permettent de reconnaître

célèbre Entretien « sur la langue française » (1671), ne doit pas masquer l’effort constant des écrivains pour « illustrer » la langue française pour lui donner le prestige de la langue par excellence, le latin. De Malherbe à Boileau et de Balzac à La Bruyère, soucis de l’euphonie, du rythme et de l’équilibre, même chez des auteurs qui, comme Descartes, visent à l’expression exacte d’une pensée. Malherbe et Balzac sont les deux initateurs de la « réforme » inspirée de Virgile et Cicéron. L’accusation

peu les masques, en conférant aux personnages une individualité toujours plus marquée. Il a transformé la commedia dell’arte en comédie de caractère, cependant il reste dans la tradition avec le recours à des arguments aux accents pathétiques et satiriques, se référant à des personnalités et coutumes contemporaines. 2- Biographie de Marivaux Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est naît le 4 février 1688 à Paris, dans une famille de petite noblesse. Il s’agit d’un grand écrivain français

excentriques. Il invente des systèmes hydrauliques, accumulant des barils d'eau en prévision des incendies. Il collabore avec les paysans d'Ombreuse, taillant les arbres pour un salaire modique. Il entretient des amitiés (notamment avec Jean-des-Bruyères, un bandit de grand chemin que la lecture des romans anglais du XVIIIe siècle, en particulier ‘’Clarisse Harlowe’’, amène à renoncer à ses méfaits ; et avec une colonie d’exilés espagnols, contraints de vivre comme lui sur les branches des arbres)

un personnage. Quelques exceptions sont restées célèbres comme les morts de Phèdre et de Dom Juan dans les pièces éponymes de Racine et de Molière ainsi que la folie du personnage d'Oreste dans Andromaque. Tragédie[modifier | modifier le code] Portrait de Racine. La tragédie n'existe pas pendant le Moyen Âge français. Elle renaît au cours du xvie siècle à la suite de la relecture des tragiques anciens. Elle se transforme tout au cours du xvie et du xviie siècle. Elle évolue d'abord vers ce qu'on

variété des genres littéraires permet d’utiliser une extraordinaire diversité de registre qui confère au récit une dynamique qu'il est impossible de créer dans un texte entièrement argumentatif. Dans Microméges, Voltaire joue avec les registres satiriques et humoristiques pour séduire et amuser son lecteur par exemple lorsqu'il commente le déplacement de microméges et de son compagnon il explique que leur rapidité tient au fait que : «  on va bien plus à son aise quand on tourne sur un axe que quand

social, l’honnête homme (? fiche 7). • La Rochefoucauld, dans ses Maximes, privilégie les formes brèves. C’est au lecteur, ou à l’interlocuteur d’en développer l’argumentation. • La Bruyère (Les Caractères) emprunte une forme de l’argumentation indirecte pour dénoncer les défauts des hommes : le portrait satirique. • Plaire et instruire, selon la formule d’Horace (placere et docere), c’est le but des fables tel que le définit La Fontaine. 3 Au xviiie siècle • Le siècle des Lumières est souvent

pouvoir d’immortalité. En effet, le dialogue « je »/« tu » fait apparaître une interlocutrice vivante et présente, aussi bien dans la pensée que dans le cœur du narrateur. Si l’on considère le dernier vers du poème, le « bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs » que va déposer Hugo sur la tombe de sa fille Léopoldine semble vivre d’une vie éternelle grâce à l’écriture poétique. Le poète crée et souligne ainsi l’éternité grâce à cette image. Ajoutons à cela un récit à la fois harmonieux et douloureux

toujours soucieuse du beau et du bien. Il s’agit aussi de savoir se limiter. Ils veulent perfectionner et il cherchent un équuilibre. Tendances nouvelles : à la fin du siècle les tendances nouvelles montrent que l’équilibre classice est menacé. La Bruyère et Fénelon annoncent des goûts qui s’affirmeront dans la littérature du 17ème siècle. François de Malherbe (1555-1628) et la poésie Si jamais le terme d’école littéraire a été justifié, c’est bien à propos de Malherbe. Son nom n’évoque pas seulement

Fiches de langue : Comment mieux rédiger (étapes 1 et 2) 28 Séquence 1 – FR40 1 A Formes du discours argumentatif Un enjeu commun : convaincre, persuader ■ Observation 1 Texte A Contexte : Dans le recueil des Caractères, La Bruyère observe les travers de la nature humaine et dresse un tableau critique de son époque. En voici quelques extraits : Il y a des misères sur la terre qui saisissent le cœur. Il manque à quelques-uns jusqu’aux aliments ; ils redoutent l’hiver ; ils appréhendent