Poème à Quatorze Vers

"L'Auberge" est un poème de Paul Verlaine, poète de la deuxième moitié du XIXème siècle, qui fut publié en 1885. Verlaine s'inscrit dans la lignée de Baudelaire et de Rimbaud, s'attachant à bouleverser les codes poétiques classiques et à renouveler les thèmes. Dans "L'Auberge" il fait le choix de décrire une auberge de l'extérieur à l'intérieur, pour mettre en avant sa simplicité et le bonheur qui y règne. Nous allons étudier la versification de ce sonnet en nous demandant comment les choix de Verlaine

embrasse-moi encore et encore : (13) A donne m'en un de tes plus savoureux, (10) B Donne m'en un de tes plus amoureux : (10) B je t'en rendrai quatre plus chauds que braise. (10) C Las, te plains-tu ? Viens, que j'apaise ce mal (10) D en t'en donnant dix autres encore plus doux. (10) E Ainsi mêlant nos baisers si heureux (10) B jouissons l'un de l'autre à notre aise.   

A ces deux notions fortes de mélancolie et de danger s'opposent beauté et gaieté. En effet, l'oxymore produit au vers un « le pré est vénéneux mais joli » amorce cette opposition. « Vénéneux » est relié à « joli » par la conjonction de coordination « mais » qui traduit aussi une valeur d'opposition. Ce poème met en scène un paysage bucolique et plein de charme. En effet, la beauté est mise en avant par l'utilisation du champ lexical du regard : « yeux », « paupières », « couleur de cerne et lilas

Un sonnet (de l'italien sonnetto ou sonetto aujourd'hui1) est une forme de poème comportant quatorze vers dont la répartition typographique peut varier — deux quatrains et deux tercets ou un seul sizain final par exemple — et dont le schéma des rimes varie également, soit librement soit en suivant des dispositions régulières. La longueur du vers n'est pas fixe en français. D'ordinaire l'on distingue parmi les sonnets réguliers les « français », « italiens » et « élisabéthains » ou « shakespeariens

voix ». Philippe JACCOTTET, un poète du XXe siècle, a écrit un poème intitulé « La voix », dans un recueil publié en 1956, L'Ignorant. Le poème porte le même titre qu'un poème de BAUDELAIRE, qui entendait définir sa conception de la poésie et du poète ; après le surréalisme, quelle conception de la poésie peut s'énoncer, en un poème de quatorze vers ? On tentera d’abord de cerner l’identité de cette voix éponyme avant de constater que le poème établit entre elle et la poésie un lien de nature métaphorique

Charles Baudelaire naît à Paris en 1821 et perd son père à l’âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, il mène une vie de bohème dans le Quartier Latin. En 1841 il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient et il séjourne à l’île de Bourbon (La Réunion) où il connaît Jeanne Duval; rentrant à Paris en 1842 il écrit ses premiers textes. En 1844 sa famille s’indigne de sa vie de débauche et il devient alors journaliste et tombe malade à l’âge de 30 ans. En 1857

 Fiche analytique : Charles Baudelaire, « Spleen », Les fleurs du mal Introduction : Charles Baudelaire est un poète et écrivain français du XIXème siècle. Il a appartenu à différents mouvements tel que le Parnasse, le Symbolisme et le Romantisme. Le poème spleen que nous allons étudier est issu de la section Spleen et Idéal des Fleurs du Mal. Le recueil fut publié en 1857 mais fut censuré et de nouveaux publié en 1861. Ici, Baudelaire fait appel au mouvement symbolique des sentiments

présenter : L’auteur : Arthur Rimbaud est né à Charleville dans les Ardennes le vingt octobre 1854. Il est décédé a Marseille en 1891. C’est une figure légendaire de la poésie française : - Il a écrit ses premiers poèmes a seize ans, alors qu’il était un adolescent révolte et fuguer. - Sa carrière littéraire est très brève ; il cesse d’écrire aux environs de 1875 pour aller faire du commerce et du trafic d’armes notamment a Aden au Yémen. - Il a entretenu une relation tapageuse avec le poète

Le sonnet Le sonnet est certainement la forme fixe la plus répandue de la poésie. Caractéristiques formelles Le sonnet régulier est un poème de quatorze vers, à l’origine des décasyllabes, puis surtout des alexandrins. Ces vers sont répartis en trois strophes distinctes, deux quatrains suivis d’un sizain, que la typographie sépare artificiellement pour en faire deux tercets. C’est pourquoi, on dit qu’un sonnet est composé de deux quatrains

Meurs : Texte Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J’ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m’est et trop molle et trop dure. J’ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j’endure ; Mon bien s’en va, et à jamais il dure ; Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène ; Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis, quand