Prévôt

vérité générale. Le Roi est victime de l'étiquette, les condoléances des courtisans lui rapelle sans cesse sa perte. v6 à v10 : monde des humains, plus de référence aux animaux. Utilisation du mot Prévots, cela montre la menace envers les courtisans, ils sont obligés de venir. Au cours de cette cérémonie, le Roi fait valoir sa puissance, et les courtisans également, en essayant de bien se faire voir par le Roi. v11

effet, il est véritablement avare. Tout le long de son monologue, il demande justice pour le vol de sa cassette comme s'il s'agissait d'un meurtre. Il la réclame avec l'utilisation d'une énumération telle que « des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gènes, des potences,des bourreaux » aux lignes 26 -27 ce qui montre qu'il veut par tous les moyens retrouver sont argent et, pour cela, il veut réunir toutes personnes et « faire donner la question à toute la maison » à la ligne 18

s’était faite successivement avec trois types d’agents : les prévôts, ensuite les baillis, et enfin les sénéchaux. Les prévôts sont apparus les premiers dès le début du XIIe siècle, ils font figure de représentants du roi dans les provinces, avec des compétences extrêmement larges, ils sont des sortes d’administrateurs polyvalents, puisqu’ ils peuvent tout à la fois rendre la justice, récolter les impôts, et lever les armées. Ces prévôts vont connaitre un déclin, ils vont être ensuite remplacés à

femme du Lion mourut : Aussitôt chacun accourut Pour s'acquitter envers le Prince De certains compliments de consolation, Qui sont surcroît d'affliction. Il fit avertir sa Province Que les obsèques se feraient Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient Pour régler la cérémonie, Et pour placer la compagnie. Jugez si chacun s'y trouva. Le Prince aux cris s'abandonna, Et tout son antre en résonna. Les Lions n'ont point d'autre temple. On entendit à son exemple Rugir en leurs patois

les lieux : Prévôt (pour le Nord de la France) et Viguier ou Bayle (Au sud). Parfois ils sont appelés Vicomtes ou Châtelains (administrateurs mais pas des membres de la noblesse) Pourquoi ce phénomène est général ? Car elle s'explique par le fait que les seigneurs de tous les niveaux de la hiérarchie féodale sont confrontés comme le roi à une bonne exploitation de leur fief, ils vont adopter la terminologie royale. C'est un phénomène qui semble être spontané. L'apparition des prévôts semble plus

premier vers de manière brutal. Ce mot est repris au vers 7. Il annonce le côté solennel, solennité mise en valeur au vers 4:"compliment de consolation". On peut aussi observer une certaine rigueur protocolaire au vers 8 "un tel jour, en tel lieu", "Prévôts". Le mot lionne est repris au vers 1 par une périphrase: "la femme du lion", soulignant l'importance de ce personnage ("reine" vers 26 et 37). Ces mots désignent encore un protocole. La lionne est donc caractérisé par sa fonction officielle. B)

transforment la reine en sainte. L’orgueil du roi * Voici quelques termes significatifs qui désignent le roi ou qui se rapportent à sa qualité : « Prince » (3), « ses Prévôts » (8), « maître » (21), « Monarque » (33). * Les marques de la possession du roi sont les adjectifs possessifs « sa Province » (6), « ses Prévôts » (8), etc. L’expression « un tel jour, en tel lieu » (8) rappelle sa puissance : c’est lui qui décide (+ impératifs aux vers 36 et 37). Il est par ailleurs condescendant à

qu’il juge en dernier ressort, prend rang de cour souveraine. Au plus bas degré de la hiérarchie des juridictions de droit commun siègent les prévôts. Les tribunaux de prévôté ne possèdent qu’une compétence d’attribution, limitée aux petites affaires, principalement les affaires domaniales ou rurales. Échelon intermédiaire de justice, au dessus des prévôts, les tribunaux de baillage et de sénéchaussée: Il jouent un rôle essentiel en période de développement du pouvoir royal. En première instance

le sujet de ses fables (sauf pour une vingtaine), il les adapte. Forme : octosyllabes / alexandrins. I L’orgueil du roi * se rapportent à sa qualité : « Prince » (3), « ses Prévôts » (8), « maître » (21), « Monarque » (33). * possession du roi sont les adjectifs possessifs « sa Province » (6), « ses Prévôts » (8), etc. L’expression « un tel jour, en tel lieu » (8) rappelle sa puissance : c’est lui qui décide (+ impératifs aux vers 36 et 37). Il est par ailleurs condescendant à l’égard

pays de la Loire. Prévôts et baillis y sont donc introduits, ces derniers cessant alors d'être des inspecteurs itinérants pour devenir des administrateurs nommés, payés et révoqués par le roi pour exercer leurs fonctions dans le cadre d'une vingtaine de circonscriptions bien distinctes entre lesquelles est désormais divisé le vaste domaine royal : les bailliages, appelés sénéchaussées dans le Centre-Ouest et le Midi languedocien, et, plus simplement, mais exceptionnellement, prévôté à Paris. Recrutés