Printemps Victor Hugo

Oh ! C’est que l’aigle seul - malheur à nous, malheur ! - Contemple impunément le Soleil et la Gloire. Gérard de Nerval, Les Petits Châteaux de Bohême, 1852 Mors Marcel ROUX - Danse macabre. 1904 - 1905 Dans ce poème romantique, Victor Hugo voit la mort et la décrit mais il assiste aussi aux réactions des Hommes face à celle-ci. Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, Noir squelette laissant passer le crépuscule. Dans

pistolet qu'il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant: "Caramba! " Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière. " Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père. Victor HUGO   (1802-1885) Gordes, que ferons-nous ? Aurons-nous point la paix ? Gordes, que ferons-nous ? Aurons-nous point la paix ?  Aurons-nous point la paix quelquefois sur la terre ?  Sur la terre aurons-nous si longuement

de Médecine, selon la volonté de son père qu’il accompagna dans ses visites aux malades pendant l’épidémie de choléra. Dans l’ordre littéraire il vint grossir, avec un enthousiasme fébrile, le groupe des romantiques ; il entra en relation avec Victor Hugo, l’idole de la nouvelle école, à propos du projet, qui ne se réalisa pas, d’une adaptation dramatique de Han d’Islande. Dans cette période de sa jeunesse, Nerval est un poète facile qui, selon sa propre expression, « ronsardise ». Il compose quelques

désireront tous imiter leur idole Napoléon, un mythe vivant, qui issue d’une petite famille bourgeoise de Corse, est parvenue à façonner son propre Empire. Nous retrouvons aussi, ce désir dans les œuvres d’écrivains célèbres (Honoré de Balzac, Victor Hugo, Stendhal, Alexandre Dumas, Alfred de Musset...) : Julien, héros et fils de paysan dans Le Rouge et Le Noir dévoue un culte à Napoléon et rêve de gloire. Cependant, cette aventure est couronnée de victoire (Austerlitz, Wagram...) mais également

conventions, qui, paradoxalement, créent l'illusion théâtrale à laquelle le spectateur aime se laisser prendre ? Ou dévoile-t-il la vérité ? Annonce du plan : s'il n'est pas, comme le dit Hugo, « le pays du réel », ne dépasse-t-il pas l'artifice pour viser une authenticité humaine et nous reconduire, par des détours, à ce que Hugo appelle le « vrai » ? I. Le théâtre, art de l'artifice et de l'illusion : un univers de faux-semblants Le théâtre est essentiellement « représentation ». Or « représenter » signifie

bailler Au tranchant qui ne veut tailler ; Mais à vieillesse évertuée Vertu n'est plus restituée. Fritz Zuber Buhler Innocence (19èmesiècle) Envie ; Victor Hugo (1802-1805) A UNE JEUNNE FILLE (fleur de mal) Vous qui ne savez pas combien l'enfance est belle, Enfant ! N’enviez point notre âge de douleurs, Où le cœur tour à tour est esclave et rebelle, Où le rire est souvent plus triste que vos pleurs

délices;Disputons-les même au zéphyr,Épuisons les riants calicesDe ces parfums qui vont mourir. Souvent la beauté fugitiveRessemble à la fleur du matin,Qui, du front glacé du convive,Tombe avant l’heure du festin. Un jour tombe, un autre se lève;Le printemps va s’évanouir;Chaque fleur que le vent enlèveNous dit : Hâtez-vous de jouir. Et, puisqu’il faut qu’elles périssent,Qu’elles périssent sans retour!Que ces roses ne se flétrissentQue sous les lèvres de l’amour! Alphonse de Lamartine La mer

 Anthologie poétique Le lyrisme Veni, vidi, vixi Victor Hugo Recueil : Les contemplations, PAUCA MEAE, 1848 J'ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs Je marche, sans trouver de bras qui me secourent, Puisque je ris à peine aux enfants qui m'entourent, Puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs ; Puisqu'au printemps, quand Dieu met la nature en fête, J'assiste, esprit sans joie, à ce splendide amour ; Puisque je suis à l'heure où l'homme fuit le jour, Hélas ! et

pièce telle que Les belles-sœurs écrit par Michel Tremblay, Hermani de Victor Hugo et même Le tartuffe de Molière. Aujourd’hui, Cantate de guerre qui a été présenté du 20 septembre au 15 octobre 2011 au théâtre d’aujourd’hui aurait pu bouleverser les gens. ‘’Aurait pu’’ car la mise en scène très statique et le moment où cette pièce a été présenté ne le permettait pas! Si Cantate de guerre avait été présenté lors du printemps érable, je suis certaine que bien des gens se seraient rappelé de ce texte

-I/ poèmes appartenant au mouvement romantique : 1) « le Lac » d’Alphonse de Lamartine (1820) page 3 2) « Chant de Suzanne au bain » d’Alfred de Vigny (1824) page 4 3) « A George Sand » d’Alfred Musset (1889) page 5 4) « Amour secret » de Victor Hugo (1888-1897) page 6 -II/ poèmes appartenant au mouvement symboliste : 1) « A une Dame créole » de Charles Baudelaire (1841) page 7 2) « A madame X » de Paul Verlaine (1888) page 8 3) « Première soirée » d’Arthur Rimbaud (1895) page 9 4) «