Prix Médicis

parler de Florence, Montolivet ainsi que de Venise. L’unité d’action reste la seule à être respectée. Toutes les intrigues se complètent de manière logique et ont pour point commun un certain nombre de personnes voulant renverser le duc, Alexandre de Médicis, pour retrouver la Florence qu’ils aimaient. Ainsi, Lorenzaccio et les Strozzi veulent tuer le duc pour arriver à leur fin tandis que la marquise de Cibo veut, de manière plus pacifique, le charmer pour pouvoir le manipuler aisément. En second lieu

salière, en même temps que Michel-Ange. Il a par exemple eu l'occasion de le voir exécuter les sculptures présentes sur les tombeaux de Laurent et Julien de Médicis qui elles aussi représentent le Crépuscule, l'Aube, la Nuit et le Jour.Pour les figures masculines, je vais m'attarder sur le Jour de Michel-Ange, présent sur le tombeau de Julien de Médicis. On note un traitement du corps assez similaire, très travaillé, avec le même croisement de jambes, le torse tourné, et la tête dirigée vers le spectateur

sur les genres théâtraux en vogues pour vendre mais en quoi essaye-t-il de les dépasser? Le titre Lorenzaccio contient une forte référence historique. Le lecteur de l'époque devine sans peine que c'est l'histoire de Lorenzo de Médicis, assassin du Duc Alexandre de Médicis tyran de Florence en 1537, qui est raconté. La pièce s'inscrit dans la mode des "scènes historiques", "des faits historiques présentés sous formes dramatiques" (Vitet). En effet, en 1830 il y a comme une redécouverte de l'histoire

cardinal Cibo et le légat du pape tentent en vain de convaincre le duc que Lorenzo complote contre lui (sc.1,3,5,7, 9,10). Lorenzo assassine le duc (sc11). Acte 5 A Florence, les dignitaires du régime organisent la succession d’Alexandre : Côme de Médicis est proclamé duc. Les Florentins laissent faire (sc1,5,7). A Venise, Lorenzo vit exilé en compagnie de Philippe Strozzi ; il comprend que l’assassinat du duc n’a servi à rien ; il apprend l’exil en France de Pierre et la réconciliation de la Marquise

secrétaire des Dix de Liberté et de Paix de la République depuis le 23 mai 1498, est banni lors de la prise de pouvoir de Florence par les Médicis en 1512. Fonctionnaire déchu, il cherche à rentrer en grâce auprès des Médicis.Il écrit et dédie Le Prince, un traité politique, dans un premier temps à Julien de Médicis, frère du pape Léon X, puis à Laurent de Médicis à la mort de celui-là en 1516. Ecrit en 1513, Le prince n'a été publié qu'à partir de 1532, soit cinq ans après la mort de son auteur. L'objet

» (vers 18) Nous comprenons que le poème est un compliment s'inspirant du pétrarquisme à la femme puisqu'il la présente comme une divinité inatteignable. Les Sonnets pour Hélène s’adressent à Hélène de Surgères, fille d’honneur de Catherine de Médicis ; par son prénom, elle rappelle bien sûr Hélène de Troie, qui par son rapt provoqua une guerre de dix ans entre Troyens et Achéens. La guerre de Troie, ainsi que les personnes qui l'animent, appartiennent à la mythologie. Ainsi « l’objet » poétique

art bâtit sur l'idéal chevaleresque. a) Le portrait : Ce portait est de Jacopo Pontormo, illustrant le père fondateur de l'école des médecins. Sur son dossier il y a gravé son nom, la façon dont sont ses mains nous montrent que la maison de Médicis est bien solide. Le pourpre renvoie au pouvoir, la royauté. Il y a un arbre à la droite du personnage, avec un papier enroulé illustrant la virtuosité de l'artiste (montrant son talent aux spectateurs). Il regarde vers l'avenir, sa succession.

pacifié et les finances rétablies, on n'a plus besoin des EG. Cependant, en 1614, les EG sont réunis à la suite de l'assassinat d'Henri IV par Ravaillac en 1610. Son fils, Louis XIII est mineur et on confie la garde du royaume à un régent. Marie de Médicis, sa mère, dévient sa régente. Elle craint une guerre civile, c'est une femme dont on ne respecte pas l'autorité. Elle veut le soutien des EG pour rétablir le gouvernement en France. Les EG de Paris ne donnent rien à la régente, il n'y a que des

dans un univers corrompu. Ce monologue (dans lequel Lorenzaccio ne s'adresse pas une fois au public, même indirectement) décrit son état d'esprit, son impatience, son tourment, juste avant le meurtre qu'il prémédite sur la personne d'Alexandre de Médicis, son cousin, qui gouverne en tyran une Florence débauchée. Nous assistons donc à une scène de "tempête sous un crâne" comme dans Hamlet de Shakespeare ou Le Cid de Corneille, quand le héros se retrouve confronté à lui-même, dans la solitude extrême

La famille de medicis. Les Médicis sont une célèbre famille Italienne, qui joua un rôle prépondérant dans l'histoire de Florence et de la Toscane. Les Médicis étaient originaire du Mugello (haute vallée de Sieve, au Nord de Florence) Alexandre Dumas rappelle la biographie légendaire des Médicis que la famille s'est elle même forgée en faisant remonter son plus lointain ancêtre au temps de Charlemagne : Averard de Médicis aurait été à la fin du viiie siècle en Italie un chevalier au service