Prologue De Marivaux

différentes manières (par exemple, en suivant l‘ordre chronologique ou non). Le narrateur est l‘instance fictive qui produit le récit et le narrataire, l‘instance fictive à laquelle le récit est fait. Prologue et épilogue sont des séquences narratives facultatives qui encadrent le récit principal. Le prologue est une séquence narrative qui précède le récit principal et lui sert d‘ouverture; l‘épilogue est une séquence narrative qui suit le récit principal et lui sert de conclusion. L‘intrigue est le fil

faire!long!:!c’est!le!genre!qui!permet!les!«!continuations!»!au!moyenEâge,!et!qui! se!délecte!ensuite!sans!complexe!des!allongements!et!rallongements,!tant!dans!le!roman! précieux!(historique!ou!galant)!que!dans!les!publications!en!feuilletons!(de!Marivaux!à! Zola!au!moins,!surtout!au!XIXe!siècle!où!le!romancier!tire!à!la!ligne).!Il!atteint!ainsi!une! autre! manifestation! de! la! longueur,! qui! ne! concerne! plus! seulement! la! prolifération! interne!des!épisodes,!mais!le!temps!de!la!lecture!:!les

nous ayons en notre langue». Pour tenter de nouveau d’entrer à l’Académie française et à l'Académie des sciences, il s'assura la protection de la duchesse de Châteauroux. Mais elle fut insuffisante. Le roi s’y opposait et il échoua. On lui préféra Marivaux, auteur au coeur sensible et raffiné qu’avec un malin plaisir il tournait souvent en ridicule : il ne fait que «peser des œufs de mouche dans des balances de toile d'araignée». Il fit jouer : ____________________________________________________________

on compte Pétis de La Croix et Thomas Gueullette. La plupart des œuvres pastiches s’intitulent contes persans, tartares, chinois ou mogols1 ; elles prétendent être des traductions du persan, de l’arabe ou du turc, et reprennent le même principe du prologue qui introduit la figure du conteur ou de la conteuse, producteur de récits emboîtés interminables. Caylus fait partie de ce mouvement, mais son originalité réside dans sa façon de réunir des récits traduits, provenant de sources éparses, en y ajoutant

à la phase précédente. Huit mois avant Henri III, Christine avait été reçue à corrections au Théâtre-Français. C’était alors une tragédie en cinq actes, emprisonnée dans les trois inévitables unités. C’était la pièce que vous connaissez, moins le prologue si piquant et si fin, moins l’épilogue, si grand et si funèbre ; moins le rôle de Paula, si ravissant et si dévoué. Mais on y trouvait dès lors Christine abdiquant le trône par caprice, comme on quitte un amant, et le regrettant par ennui après l’avoir

lui-même et soulage son entourage. Conseil de Béralde : Faites-vous médecin vous-même. La commodité sera encore plus grande, d’avoir en vous tout ce qu’il vous faut (III, 14). activitÉs comPlÉmentaiRes 3. La comédie-ballet Scènes de ballet : – prologue (églogue) : divertissement de cour très apprécié au xviie siècle, éloge du roi Louis XIV à l’appel de la déesse Flore qui enjoint les bergers et les bergères à se réunir pour faire plaisir au roi en donnant ce divertissement ; – entre les actes I

ton précieux ou affecté ; - «maréchaussée» (page 189) : corps de cavaliers chargé des fonctions de la gendarmerie actuelle ; - «marivauder» : tenir, échanger des propos d’une galanterie délicate et recherchée, comme on en trouve dans les pièces de Marivaux : «Ma mie, ne marivaudez point» (page 38) ; - «matras» (page 163) : vase de terre ou de verre au col étroit et long, utilisé autrefois en alchimie et, de nos jours, en chimie, en pharmacie, pour diverses opérations, notamment la distilation ; -

retient comme l'un des premiers grands récits fantastiques français. Restif de la Bretonne, admirateur des Encyclopédistes, produit une œuvre originale, proche dans son esprit de celles de Rousseau (le Paysan perverti ou les Dangers de la ville, 1775). Marivaux laisse également des romans (la Vie de Marianne, 1731-1741), de même qu'Alain René Lesage, auteur de l'Histoire de Gil Blas de Santillane (1715-1735), récit réaliste et picaresque qui revêt également des aspects de satire politique. L'abbé Prévost

retient comme l'un des premiers grands récits fantastiques français. Restif de la Bretonne, admirateur des Encyclopédistes, produit une œuvre originale, proche dans son esprit de celles de Rousseau (le Paysan perverti ou les Dangers de la ville, 1775). Marivaux laisse également des romans (la Vie de Marianne, 1731-1741), de même qu'Alain René Lesage, auteur de l'Histoire de Gil Blas de Santillane (1715-1735), récit réaliste et picaresque qui revêt également des aspects de satire politique. L'abbé Prévost

précieux ou affecté ; - «maréchaussée» (page 189) : corps de cavaliers chargé des fonctions de la gendarmerie actuelle ; - « marivauder » : tenir, échanger des propos d’une galanterie délicate et recherchée, comme on en trouve dans les pièces de Marivaux ; « Ma mie, ne marivaudez point » (page 38) ; - «matras» (page 163) : vase de terre ou de verre au col étroit et long, utilisé autrefois en alchimie et, de nos jours, en chimie, en pharmacie, pour diverses opérations, notamment la distilation ;