Préface De Cromwell

romantique symbolise le « mal du siècle ». 3. Œuvres. A. Cromwell Cromwell est un drame en cinq actes et en vers composé par Victor Hugo (1802-1885). Il est publié pour la première fois à Paris, en 1827. Une « Préface » très célèbre accompagne le drame. Elle est même plus souvent étudiée que la pièce elle-même, car le texte pose les bases du romantisme et l'affirmation du drame romantique comme un genre théâtral per se. Cromwell est une pièce de la démesure du point de vue de la mise en scène

et 1877). Il est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec par exemple Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 18273 et l’illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838. Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à l'Assemblée constituante et à l'Assemblée législative, notamment sur la peine

classiques. À ces débuts, il y a d'ailleurs eu des incidents, comme la bataille d'Hernani. Ce courant littéraire s'est développé dans beaucoup de domaines littéraires : le théâtre avec le drame romantique, définit par Victor Hugo dans La préface de Cromwell comme dans Hernani ou Ruy Blas de Victor Hugo. Dans le roman, avec Atala de Chateaubriand ou Les Misérables de Victor Hugo, ou encore dans la poésie avec Les Nuits de Musset ou Le dormeur du Val de Rimbaud. Ainsi, cela amènera les poètes romantiques

ne pouvait que concourir à ce mélange de fascination et d'irritation qu'il suscite encore aujourd'hui. I écrivait avec simplicité et puissance les bonheurs et malheurs de la vie. Victor Hugo était un travailleur acharné. Entre 1827 ( Préface de son drame Cromwell) et 1830 (représentation d'Hernani, qui est l'occasion d'une célèbre «bataille»), Victor Hugo s'affirme comme le chef du romantisme. De 1830 à 1840, il publie: un grand roman historique, Notre-Dame de Paris (1831) ; des drames, Marion

rempli », Boileau « Les grands sujets doivent toujours aller au-delà du vraisemblable », Corneille « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première », Molière (préface de Britannicus) Cromwell (préface), Victor Hugo *apogée : Ve siècle av. JC et XVIIe siècle *née en Grèce antique (Ve siècle av. JC) → tragœdia : « chant du bouc » (évoque un sacrifice religieux) → représentations à l'occasion des Grandes Panathénées en l'honneur

inventé une nouvelle langue poétique, et qu’à cinquante ans il eut le courage d’abandonner sans hésiter une existence confortable et une situation acquise pour l’exil, au nom de la résistance à la dictature de Napoléon III. Dès la préface de son drame Cromwell (1827), il prend nettement position en faveur du romantisme contre le classicisme. Il devient le chef de file de l'école romantique et triomphe avec son drame Hernani (1830). Lors de la première représentation devant le public de la Comédie-Française

vendéenne), évoluant du royalisme ultra au socialisme républicain, à la fois brocardé et encensé de son vivant, connaissant l'exil et les deuils, il veut tout dire, en somme, pour tous, et de toutes les façons possibles. Drame, recueil poétique, roman, préface, assemblée politique, affiche placardée, tout est tribune pour Hugo. Tous les genres et tous les registres montrent l'Homme, titan infime en proie à des forces manichéennes contradictoires. Sa prose comme sa poésie éclatent de son génie des contrastes

La Légende des siècles (1859 et 1877). Il est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec Notre-Dame de Paris (1831) ou Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose la théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 1827[3] et l'illustre principalement avec Hernani en 1830 et en 1838. Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, notamment sur la peine de mort, l'école ou l'Europe, des récits de voyages (_Le Rhin_

définitions du romantisme, on cite souvent celle de Victor Hugo : « Le romantisme, c'est le libéralisme dans l'art. » Le poète, en 1827, veut faire du romantisme qui n'était jusque-là qu'une attitude, un état d'âme, une véritable école. D'où la Préface de « Cromwell ». La définition qu'il nous donne du romantisme s'apparente à cette époque. Elle nous paraît donc davantage comme une proclamation audacieuse que comme un jugement prononcé à tête reposée. A coup sûr quelques vérités, mais également un certain

Les auteurs peuvent s’engager autour d’une charte, d’un texte fondateur qui clarifie leurs intentions. Mais il y a beaucoup d’exceptions à cette règle. Les romantiques se sont souvent expliqués dans des préfaces à valeur de programme (notamment celle de la pièce de Victor Hugo, Cromwell). Le surréalisme s’est appuyé sur les manifestes de Breton. - Un chef emblématique On est même en droit de penser qu’un mouvement n’est parfois que l’expansion d’une individualité forte. Un créateur