Psychologie Dans La Princesse De Cleves

méditation, la vie en ermite, recluse de tout contact social se présentent comme des solutions pour se retrouver avec soi-même, retrouver son intégrité… ce qui signifie en demi-teinte qu’autrui est un frein si l’on veut être soi-même. Ainsi la Princesse de Clèves dans le roman de Madame de La Fayette aspire-t-elle à retrouver du repos et son intégrité, c’est pourquoi elle fuit la cour et le duc de Nemours dont l’amour l’a dépossédée d’elle-même, l’a ravie. Toutefois, la relation à autrui, peut sembler

l'œuvre romanesque raconte principalement l'aventure personnelle d'un héros et la construction de son identité, que les exploits d'un individu représentatif d'une communauté, elle développe donc une dimension qui va prendre de l'importance : la psychologie du personnage. Le roman ne puise pas dans le même fonds d'histoires traditionnelles que la chanson de geste : celle-ci enjolive la matière de France, c'est-à-dire sur des faits remontant à l'histoire carolingienne enrichis par la légende. Si

Félicien MARCEAU (pseudo). ‘Le roman en liberté’. Il y a entre bourgeois et roman sorte de similitude symbolique. Sont tous deux copieux, replets, confortables. Roman doit être épais, comme le bourgeois est replu. Paul BOURGET. Ses essais. Essais de psychologie contemporaine. Réflexions sur l’art & la littérature, et sur écrivains. Article « réflexions sur le roman ». Ce qu’il y a de bourgeois dans le roman c’est qu’il s’intéresse à situations ordinaires et à des personnalités moyennes. Réalité quotidienne

L’Astrée - D’Aubigné, Les Tragiques - Sponde, Stances sur la mort - Molière, L’Avare … - Racine, Andromaque … - La Fontaine, Fables - Bossuet, Oraisons funèbres - Corneille, Le Cid - La Bruyère, Les Caractères - Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves - Pascal, Pensées - Voltaire, Lettres philosophiques, Candide, Dictionnaire philosophique - Montesquieu, Lettres persanes, De l’esprit des lois - Rousseau, Discours sur l’origine de l’inégalité, Du contrat social - Diderot, Encyclopédie

Texte 1Incipit de La Princesses de Clèves | L’auteur | - Mme de la Fayette - Née à Paris en 1634, de son vrai nom Pioche de la Vergne. - Education soignée littéraire et mondaine. - Fréquentation hâtive des salons mondains. - Propriétaire de son propre salon où elle réunit les membres de la haute société (Henriette d’Angleterre, Mme de Sévigné, La Roche Foucault…). - Type même de la femme savante, cultivée et dotée d’une parfaite maîtrise des codes de l’aristocratie. - Femme

Le Pain de Francis Ponge, poème en prose, objet banal transformé en or poétiqueV – Le portrait de Julien de Stendhal (extrait Le Rouge et le Noir)Intro :· Stendhal (1783-1842) : réaliste, ironique et anticlérical, considéré comme le père de la psychologie amoureuse, fin 18ème et début 19ème · Le portrait de Julien : extrait du chapitre IV du Rouge et le Noir (livre 1er), 1830, 2ème livre de Stendhal, s’inspire de l'affaire Berthet (1827) pour la trame de son roman, publication peu après la fin de

(péripéties), le commentaire ou l'expression poétique. Le roman a été et est toujours l'objet de remises en question qu'il s'agisse pendant très longtemps de sa vanité et de son immoralité (jusqu'au XIXe siècle), puis de la mise en cause de la psychologie avec le behaviourisme, de la notion même de personnage avec le Nouveau Roman, de l'éclatement de la narration (forme chorale avec la multiplication des narrateurs - perturbation de la chronologie...) ou de la séparation auteur/narrateur avec l'autofiction

précieux : - en poésie : Voiture et Benserade. - dans le genre romanesque : L'Astrée d'Honoré d'Urfé, Le Grand Cyrus et Clélie de Mlle de Scudéry. Madame de Lafayette fut influencée par la Préciosité, on relève certains éléments précieux dans La Princesse de Clèves. LE CLASSICISME (1610-1660)  Il est caractérisé par l’exercice de la raison dans les règles établies, il recherche la pureté et la clarté de la langue, la simplicité, la juste mesure, l’équilibre et l’harmonie. Il prône l’imitation des chefs-d’œuvre

surprise de l’amour’’ est un brillant billard amoureux qui affirmait la maîtrise de Marivaux. La situation posée dans un acte I bien construit et bien équilibré se développe harmonieusement dans un acte II rempli d'esprit, de grâce, nuancé, d'une psychologie achevée, d'un comique accormpli. Et l’acte III est inouï. À chaque instant, la pièce pourrait se terminer, mais il semble qu’un malentendu s’y glisse toujours pour contrarier cette fin. Ce malentendu, qui se joue entre les deux termes : amour et

ses personnages, leurs gestes les plus significatifs, leur contexte matériel, en particulier l'abondance monstrueuse dont s'entoure le parvenu Trimalcion. Qu'il s'agisse de Daphnis et Chloé, du roman chinois Le Rêve du pavillon rouge ou de La Princesse de Clèves, il s'avère qu'un romancier n'a nullement besoin de pratiquer l'art du portrait (physique et psychologique) pour rendre un personnage vraisemblable, significatif, et pour le faire vivre dans la conscience du lecteur. D'autre part l'art de la