Purgatoire

utilisèrent le terme enfer pour désigner les limbes des pères, dans lesquels les âmes des justes décédés avant l'avènement du Christ attendaient leur rédemption, et qui sont mentionnés dans le Symbole des Apôtres, « Il [Christ] descendit aux enfers », le purgatoire, lieu de purgation des péchés véniels et qui conduit toujours au ciel, et enfin le lieu de châtiment de Satan et des autres anges déchus ainsi que de tous les mortels morts sans s'être repentis de leurs péchés graves. Cette dernière interprétation

baptisé, ils peuvent accéder a la vie eternelle. Ils croient que JC reviendra sur terre pour le jugement dernier et il jugera les bonnes et les mauvaises âmes qui elles iront en enfer. Ce pendant depuis le 12eme s l’eglise a cree un 3eme lieu : le purgatoire (les âmes ni bonnes ni maucvaises pourraient y racheter leur péchers) Mais les chretiens du Moyens-Age restent angoissé par l’enfer et ont l’obsession d’assurer leur salut.

les chroniques du règne de Charles IX et la vision du règne de Charles IX, Tamango et Federigo 1830 : le vase étrusque histoire de Rondino et la partie de tric-trac 1832 : lettres d’Espagne 1833 : Mosaïque et Double méprise 1834 : les âmes du purgatoire 1837 : la Vénus d’Ille 1840 : Colomba 1844 : Arsène Guillot et l’abbé Aubain 1845 : Carmen 1866 : la Chambre bleue

Carvajal 1829 / Chronique du règne de Charles IX ; Mateo Falcone ; Vision de Charles XI ; L'enlèvement de la Redoute ; Tamango 1830 / Le Vase étrusque 1831 / Quatre « Lettres d'Espagne » 1833 / Mosaïque ; La double méprise 1834 / Les Âmes du purgatoire 1835-1840 / Notes de voyages 1837 / La Vénus d'Ille 1840 / Colomba 1844 / Arsène Guillot 1845 / Carmen 1851 / La littérature en Russie ; Nicolas Gogol 1852 / Episode de l'Histoire de Russie ; Les faux démétrius 1869 / Lokis ; Djoumane

bons fidèles de gagner le paradis proche de Dieu tandis que les non- croyants vont directement en enfer (lieu souterrain de supplices) côtoyer le diable. Enfin pour les croyants qui n’auraient pas eu une vie de chrétien exemplaire, il y a le purgatoire dans lequel on reste plus ou moins longtemps suivant la ferveur des prières des vivants (souvent des proches). • La mort qui avait toujours été pour l’humanité un mystère effrayant devient grâce à la religion chrétienne une possibilité

Que dirai-je de celui qui se flatte délicieusement d'obtenir pour ses crimes des pardons imaginaires, mesure comme à la clepsydre la durée du Purgatoire, et s'en fait une table mathématique infaillible de siècles, années, mois, jours et heures? ou de qui se nourrit de formules magiques et d'oraisons inventées par un pieux imposteur, vaniteux ou avide, et qui s'en promet tout, richesses, honneurs, plaisirs, abondance, santé toujours solide, verte vieillesse et, pour finir, un siège au Paradis, auprès

appelle des yeux la race des humains. Elle croit, elle sait, cette vierge inféconde Et pourtant nécessaire à la marche du monde, Que la beauté du corps est un sublime don Qui de toute infamie arrache le pardon. Elle ignore l'Enfer comme le Purgatoire, Et quand l'heure viendra d'entrer dans la Nuit noire, Elle regardera la face de la Mort, Ainsi qu'un nouveau-né, - sans haine et sans remord. TEXTE C- Apollinaire, "Marizibill" Dans la Haute-Rue à Cologne Elle allait et venait le soir

de cent ans. C'est une période d'inquiètude pour les hommes qui pensent que c'est une « attaque » divine. Chaque homme va essayer de sauver son âme. Cette situation a des conséquences : Il va y avoir une augmentation des dévotions, l'invention du purgatoire, l'achat des indulgences... Les dons a l'Eglise se multiplient. Les fidèles, souvent analphabètes dépendent totalement des prêtres pour connaître les textes sacrés. Des Humanistes comme Erasme veulent un clergé plus honnête, que la Bible et

un style remarquable de concision. La plupart d'entre elles furent d'abord publiées en revue (notamment dans la célèbre Revue des Deux Mondes). Parurent ainsi en 1829 l'Enlèvement de la redoute, Mateo Falcone et Tamango. En écrivant les Âmes du purgatoire (1834), qui reprend le mythe de Don Juan, Mérimée s'orienta vers la nouvelle fantastique, un genre où il devait atteindre la perfection avec la Vénus d'Ille (1837), qu'il considérait comme son chef-d'œuvre. Cette nouvelle, qui raconte à mots voilés

richesses et de plaisirs profanes, évêques et cardinaux arrogants... Ces comportements sont à mille lieues des recommandations de la Bible. Le moine Martin Luther s'indigne que des évêques promettent des indulgences - c'est-à-dire moins de temps au purgatoire après la mort - aux fidèles qui donneraient de l'argent pour la construction de la somptueuse basilique Saint-Pierre de Rome! En 1517, il publie sur la porte d'une église 95 thèses (ou articles) où il dénonce le climat de corruption qui règne