Qu Est Ce Qu Un Barbare Pur Montaigne

| |L’autoportrait : c’est une œuvre dans laquelle l’auteur analyse sa personnalité mais sans raconter le déroulement de sa vie (Montaigne | |dans « Les essais » ; 1560-1595). | |

réflexion. En premier lieu, Socrate est un homme de son temps : son propos est en prise directe avec l’actualité de l’Athènes du Ve siècle avant Jésus-Christ. Que s’y passe-t-il donc à cette époque ? Au cours du Ve siècle, la Grèce a triomphé de l’Orient barbare*, les cités évoluent en même temps que les esprits et les mœurs. C’est particulièrement le cas d’Athènes, qui, forte de ses succès militaires, est animée par un esprit de conquête : les terres enfin gagnées sur l’ennemi, il reste à conquérir une liberté

société. Car dans la notion de cité, la notion de société elle même n’est pas très formée. Il n’est pas étonnant que la cité méconnaissance la spécificité pure de l’État. Clastres manifeste une remarque de l’ethnologue déjà présente dans la pensée de Montaigne et de Rousseau : pourquoi dois-je connaître ceux qui sont différents de moi pour m connaître moi même et pour connaître ce qui est réellement essentiel dans la société. « Si tu veux te connaître toi même, regarde en toi ou autour de toi. Mais si

s'échelonne de 420 à 380 avant J.C.). A leur crédit tout de même, mentionnons que les sophistes répandaient un esprit cosmopolite à Athènes : ils croyaient à l’unité de la nature humaine et formulaient l’idée d’une identité possible entre Grecs et « Barbares » au sein de la même cité… Les sophistes se présentaient comme des gens ouverts à la discussion, à un exercice illimité d’une forme de libre examen. Ce sont des rhétoriciens extrêmement habiles (la rhétorique étant la pratique de l'art de la parole)

ne changerait rien à l’équilibre obtenu. 7 - Robert Frank, Richistan, Crown, 2 007 . 8- Ce processus s’est déjà v u dans l’histoire. La Réform e représentera un « abaissem ent » des som m ets culturels atteints à la Renaissance par Michel-Ange, Montaigne ou Shakespeare. Aujourd’hui, on parle d’un « abaissem ent » des som m ets atteints par la « grande culture » du XIX e et du XX e siècle. Voir Perry Anderson, Les Origines de la postmodernité, Les Prairies Ordinaires, 2 01 0. III. Le déclin de l’empire

L'HOMME ? 1. La Nature Le singe, le cannibale et le masturbateur Reste-t-il beaucoup de babouin en vous ? Julien de La Mettrie Emmanuel Kant Denis Diderot Thomas Hobbes Simone de Beauvoir Voltaire Avez-vous déjà mangé de la chair humaine ? Michel de Montaigne Pourquoi ne pas vous masturber dans la cour du lycée ? Wilhelm Reich Cyniques Peter Sloterdijk D'autres textes sur la Nature François Dagognet 2. L'Art Le décodeur, la Joconde et la pissotière Faut-il toujours un décodeur pour comprendre une œuvre

à travers les nerfs optiques, et la vision se fait dans le cerveau. A mesuré les angles de réfraction de la lumière lorsqu'on change de milieu. Le moyen-âge occidentale (500 à 1500) • Capitale de Rome à Ravène en 402 • Rome prise par les barbares en 410 • Fin de l'Empire romain en 476 • Prise de Constantinople par l'Empire Ottoman en 1453 • Guerre de cent ans de 1337 à 1453 • Chute de Grenade ( dernier califat ) en 1482 Empire romain d'Orient, avec comme empereur Justinien ( 527-565

reconnaître d’autres cités. Dès l’Antiquité ces cités Etats (Sparte, Athènes) s’appuient sur une constitution écrite qui règle la vie de la cité : un élément d’unité : le patriotisme grec (conscience d’appartenir à une communauté) cela exclut les barbares (les non grecs). Volonté d’étendre sa communauté (une logique poursuivie par les romains). L’influence grecque peut se ressentir dans la construction de l’Empire Romain. On estime qui l’apogée de l’Empire Romain est autour du Second siècle fini en

reconnaître d’autres cités. Dès l’Antiquité ces cités Etats (Sparte, Athènes) s’appuient sur une constitution écrite qui règle la vie de la cité : un élément d’unité : le patriotisme grec (conscience d’appartenir à une communauté) cela exclut les barbares (les non grecs). Volonté d’étendre sa communauté (une logique poursuivie par les romains). L’influence grecque peut se ressentir dans la construction de l’Empire Romain. On estime qui l’apogée de l’Empire Romain est autour du Second siècle fini en

d'ainesse, intervention des familles aristocratiques, le Roi devait réunir l'approbation des chefs de ces principales familles. D'où les deux rois offertes aux royautés postérieurs : hésitation entre les deux modes de transmissions du pouvoir : hérédité pur et simple, ou royauté élective (ex : Pologne jusqu'à la fin du XVIII, monarchie pontificale). Il y a les trois grandes caractéristiques : • composantes religieuses du pouvoir = St Paul : il n'y a pas de pouvoir qui ne vienne de Dieu, liaison étroite