Qu Est Ce Qu Un Homme Civilisé

Chateaubriand, Constant, Senancour sont de ces auteurs pré-romantiques qui donnèrent naissance à de jeunes héros dévorés par le vague des passions, un ennui et un dégoût maladifs de la vie à un âge où le coeur déborde des plus belles passions. Le jeune-homme civilisé devient "habile sans expérience" puisqu'il peut appréhender les sentiments humains par les livres et non par la vie. Désenchanté, il voit ainsi le feu des passions s'éteindre avant qu'il n'ait pu s'embraser. En outre, la femme, par sa nature excessive

l'Homme c'est la nature. L'être d'une chose, l'essence d'une chose est sa finalité, l'être d'une rose n'est pas d'être un bourgeon mais une rose développée et épanouie. L'Homme doit imiter la nature parce que l'Homme doit se développer pour être un Homme. L'histoire jusqu'au XIXe siècle est restée extérieure à l'essence de l'humanité. Quelle est l'origine de l'histoire comme explication de l'essence de l'humanité ? Qu'est-ce qui caractérise l'histoire en rapport avec l'humanité ? Est-ce l'idée d'un

l’homme naturel, l’homme retiré de toutes institutions, mauvaises. Hobbes fonde sa philosophie sur ce principe, à son époque, il voyait des tribus non civilisées qui vivent dans la constante peur et l’insécurité, car l’homme à l’état de nature est un homme gouverné par ses désirs. Ces indigènes vivaient comme des animaux, comme des brutes barbares. L’homme se considère supérieur aux autres et désire inlassablement posséder. Il écrit : « Les hommes sont mus par l'appétit et le désir, ce qui génère une

  Rousseau   -­‐   1755   -­‐   Discours   sur   l'origine   et   les   fondements   de   l'inégalité   parmi   les   hommes   :   Imagine   l'état   de   nature   de   l'Homme.   Homme   vu   comme   un   "bon   sauvage)   Helvétius   -­‐   1772   -­‐   De   l'Homme   de   ses   facultés   intelectuelles   et   de   son   éducation   -­‐   conception  matérialiste

sans labour et sans semailles » (X v. 145 a 109) Ulysse présente un peuple sauvage qui n’est pas civilisé « ils n’ont pas d’Assemblées pour les conseils et pas de lois » (X v. 112), c’est un peuple qui ne construit pas de vaisseaux et Ulysse fait remarquer en s’exclamant qu’ils auraient pu ainsi développer leur île (X v. 130). Autrement lorsque Ulysse arrive chez les Phéaciens qui forment un peuple civilisé, il retrouve un univers familier et réaliste. La scène du lavoir qui précède le mariage de Nausicaa

animal se reconnaissent d'emblée comme faisant partie de la même espèce (un chat reconnaît un chat, un corbeau reconnaît un autre corbeau et adopte un comportement adapté à cette rencontre), on observe que l'homme n'a pas toujours été, de fait, un homme pour son semblable. Pourquoi ? Qu'est-ce qui serait susceptible de nourrir ce doute ? Il semble que ce soit la différence de culture qui alimente ce questionnement sur l'humanité de l'autre. En effet, la diversité des croyances religieuses,

(injustice) L. 22-23 "le mal était encore plus grand que la renommée me le publiait" L. 21 "il serait trop long de vous raconter tous les excés" L. 39 "tous les hommes se sont voués au crime" L'humanité se définit par rapport aux autres. Un homme civilisé à des divinités qu'il adore par les sacrifices. Le sacrifice est le geste humain par définition il sert à nourrir les dieux par les graisses et fumées des sacrifices. III)Lycaon, un crime contre l'humanité Lycaon a fait 3 sacrilèges: - un

vrais poète une ambition : écrire « le poème de l’ho ». Il s’inspire de la Pléiade. Ici les f° de civilisat° mais surtout, le poète voit, civilise et est rejetté En quoi cet extrait éclaire t-il la fonction du poète ? I) Le poète voit : I°) lien entre la divinité et le poète  Chp lexical du religieux + (v 1)= volonté divine  Intermédiaire Dieu/homme  Capacité du poète à appartenir à deux mondes (v 14)  Chp lexical de la malédiction par rapport au ordre  (v 11/12) // ac fig biblique

physiologiques, intellectuels et moraux manifestés dans des langues, des us, des coutumes et traditions historiques ainsi que des pratiques sociales qui peuvent être envisagés comme cultures dans les sociétés lointaines et exotiques et même l homme civilisé . Science concrète car elle s élabore autour d une description méticuleuse (méthodique, soigneuse) des coutumes et traditions de chacune des cultures en utilisant la méthode d observation et de collecte ainsi que la pratique et l expérience. L

Diderot montre une société à valeur plus utopique. Les colons auraient donc tort de vouloir « civiliser » Tahiti. Même l'aumônier souhaite rester avec les Otaïtiens car la misère des européens est d'avoir introduit dans l'homme naturel un homme moral et artificiel (page 91-92). Les européens seraient comme les tahitiens mais ils ont une pudeur et une morale qui les séparent. Bougainville est décrit comme un homme qui a « le goût des amusements de la société » et qui aime les femmes: « C'est un véritable