Quand Descend L Ombre

d'où sort-il ? D'où sort le blême éclair qui déchire la brume ? Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon d'écume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j'écrivais ; Car je suis paille au vent. Va ! dit l'esprit. Je vais. Et, quand j'eus terminé ces pages, quand ce livre Se mit à palpiter, à respirer, à vivre, Une église des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l'heure à mon néant, m'a dit : Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poëte. - Je le réclame, a dit la forêt inquiète

Où croissent, sans ombre et sans crainte, Les deux palmes des deux combats ! Palme du combat Ignorance ! Palme du combat Vérité ! L’âme, à travers sa transparence, Voit trembler leur double clarté, Innocence ! Vertu ! sublimes Même pour l’œil mort du méchant ! On voit dans l’azur ces deux cimes, L’une au levant, l’autre au couchant. Elles guident la nef qui sombre ; L’une est phare, et l’autre est flambeau ; L’une a le berceau dans son ombre, L’autre en son ombre a le tombeau. C’est

féerique, onirique. Confusion des sensations (perception par les sens) - Entrecroisement des perceptions visuelles et auditives. - 2ème strophe : "brume", "fumée", "ombre" (vers 9, vers 11, vers 12) Place est faite aux sensations visuelles, mais des sensations visuelles voilées (intérêt pour les ombres et les lumières) Opposition ombre / lumière lors des vers 9 à 16. Pour conclure je dirais alors que le poème  Paysage est un poème de jeunesse influencé par le romantisme ("rêverie", de Victor Hugo

ouvrages artistiques. C'est le cas de la photo d'une femme qui descend un escalier, de Richter, qui se convertira dans le célèbre tableau " Emma nu descendant l'escalier". Ce type de réflexion entre la peinture et la représentation du réel est un des éléments dominants dans le parcours de Gerhard Richter. On retrouve dans cet œuvre la mémoire d’une femme, celle de Emma Akt, c’est aussi la mémoire de son passage, elle est en mouvement, elle descend les marches d’un escalier. Cette peinture est un peu floue

Aurore La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et qu’on la respecte en soi-même. Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre, elle t’aime. La vérité c’est ce qu’on croit En la nature c’est toi-même. George Sand Eternité de la

mine, Et d'un bruit écumeux à l'entour aboyant, Forcenant de courroux, en vagues tournoyant, Ne cesse de les battre et d'obstinés murmures S'opposer à l'effort de leurs plantes si dures, S'irritant de les voir ne céder à son eau. Mais quand un mol sablon par un petit monceau Se couche entre les deux, il fléchit la rudesse De la mer, et l'invite ainsi que son hôtesse A loger en son sein; alors le flot, qui voit Que le bord lui fait place, en glissant se reçoit Au giron de la

né en 1906 et mort en 1967, à Pékin. Il a été choisi par sa tante, l’Impératrice T’zu-Hsi pour son héritier. Le lendemain de cette nomination, l’Empereur meurt et l’Impératrice le surlendemain. Il est le fils du prince Chun qui assura la régence quand l’enfant n’avait alors que deux ans et dix mois. Pourquoi les Chinois de cette époque sont-ils mécontents ? Par la faute de mauvais dirigeants dont les actions fragilisent l’empire chinois. Les autres puissances étrangères se « partagent la Chine »

reposes » ibidem ou encore les célèbres vers de Baudelaire : «  La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse. » La poésie sait se montrer pudique dans l’ évocation de la mort, à plus forte raison quand elle touche le poète de près. Victor Hugo déplorant la noyade de sa fille Léopoldine ne peut se résigner à ce deuil insoutenable et s’ adresse à elle comme pour se persuader de sa présence, niant l’ évidence dans « demain dès l’ aube » : « Vois-tu

Fumero qui passe à travers tous les régimes politiques en accomplissant les crimes les plus odieux en toute impunité, Barcelo le libraire, puits de connaissances et de relations, Isaac le gardien de le Cimetière des Livres oubliés,… (quelques faibles quand même : Jorge Aldaya et Miquel Moliner). A contrario les femmes, éléments essentiels, sont absentes, transparentes, mortes, cachées, cloîtrées, maltraitées, soumises (une mère battue pour Julian, morte pour Daniel, les deux amoureuses enfermées par

comparer au vin. Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ; Tu répands des parfums comme un soir orageux ; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l'enfant courageux. Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ? Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ; Tu sèmes au hasard la joie et les désastres, Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien. Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ; De tes bijoux l'Horreur n'est