Quand Je Vous Vois Ronsard

l'odeur du pain chaud Pour la neige qui fond pour les premières fleurs Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas Je t'aime pour aimer Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte Entre autrefois et aujourd'hui Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie Comme on oublie Je

poète demande à son amour de lui écrire, Frederico G. Lorca, 1936........P.5 Amour, Qui je fus, Henri Michaux, 1927.........................................................P.6 Ange divin, qui mes plaies embaume, Premier livre des Amours, Pierre De Ronsard, XVI …...............................................................................................P.7 Dernière entrevue, Poésie inédites, Marceline D. Valmore, XVIII siècle.......P.8 Complainte Amoureuse, Alphonse Allais, 1921..............

vif et mort, ton corps ne soit que roses. » Ronsard : sur la mort de Marie. De la même manière, le déni de la mort trouve un écho artistique dans l’ euphémisme : « La Parque t’a tuée et cendres tu reposes » ibidem ou encore les célèbres vers de Baudelaire : «  La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse. » La poésie sait se montrer pudique dans l’ évocation de la mort, à plus forte raison quand elle touche le poète de près. Victor Hugo déplorant

Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay sont tout deux représentatifs de ce mouvement poétique. Ronsard écrivit de nombreux poèmes tel que Sonnets pour Hélène (1578) : Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle. » Lors vous n’aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant

l'odeur du pain chaud Pour la neige qui fond pour les premières fleurs Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas Je t'aime pour aimer Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte Entre autrefois et aujourd'hui Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie Comme on oublie

nous concerne tous et nous poursuit au quotidien, personne n'échappe à la fuite du temps et à ses aspects comme la mort qui approche, les amours passés, les souvenirs, la vieillesse. Le temps dévore l'instant présent, certain poète tel que Pierre De Ronsard invite a profiter de cet instant éphémère, malgré tout, le temps englouti les souvenirs. En écrivant leurs souvenirs et leurs vies les poètes suppriment l’oubli qui les guette. Effectivement les souvenirs écrits traversent les années, les siècles

appropriés à mon thème. Je suis allée de Gérard DE NERVAL à Charles Baudelaire en passant par Pierre DE RONSARD, tous des poètes qui admiraient la femme, elle donnerait l’envie de vivre, d’exister. * Il faut savoir que chacune des œuvres ont leur histoire, certaines même ont leur part d’autobiographie mais toutes ont une valeur pour leur auteur. Pierre DE RONSARD Pierre de Ronsard est un écrivain français de la Renaissance, qui appartient à la Pléiade, soit le nom d'un groupe de sept

de mai », d'Alfred de Musset -> Romantique du XIXème * « Mon rêve familier », de Verlaine -> Symboliste du XIXème * « Je pense à toi », d'Apollinaire -> Esprit nouveau du XXème * « Une beauté de quinze ans enfantine », de Ronsard -> La Pléiade du XVIème * « Géorgiques IV » [485-503], de Virgile -> Lyrisme durant l'Antiquité Dans un premier temps, nous approfondirons un peu les poèmes retenus : auteur, œuvre, recueil dont est extrait le poème, puis nous étudierons

venu de sept autres poètes d’Alexandrie qui avaient choisi le nom de cette constellation pour se distinguer. À la Renaissance, sept poètes se regroupèrent sous le même nom. Le principal membre de cette pléiade moderne est bien évidemment Pierre de Ronsard. Les membres de la Pléiade entrent désirent une rupture avec leurs prédécesseurs, ils rompent avec la poésie médiévale et cherchent à exercer leur art en français. Ils constatent cependant que la langue française est pauvre et non adaptée à l’expression

de Pierre de Ronsard, est aussi un poème qui relève du lyrisme. Extrait du Second Livre des Amours, paru en 1578, ce poème mélange à la fois la beauté (thème présent dans les deux premières strophes) et la tristesse (présente dans les deux dernières strophes). On peut voir que Ronsard rend hommage à Marie, un de ses trois femmes qu’il a aimé et qui est décédée. Ici, le lecteur est profondément touché par l’amour que le poète portait à sa femme, car malgré la mort de celle-ci, Ronsard la compare tout