Quand Je Vous Vois Ronsard

alphabétique) • • • • • • • • • Aggripa d'Aubigné, (1552-1630) Alfred de Musset, (1810-1857) Arthur Rimbaud, (1854-1891) Charles Baudelaire, (1821-1867) Emile Negillan, (1879-1941) Jean de la Fontaine, (1621-1695) Paul Eluard, (1895-1952) Pierre de Ronsard, (1524-1585) Victor Hugo, (1802-1885) Epoque de publication :​ (Par odre chronologique) • • • • XVIè siècle : "Je n'ai plus que les os" XVIIè siècle : "La jeune veuve" et "Voici la mort du ciel" XIXè siècle : "Demain dès l'aube", "Sur une morte"

Table des matières :Préface 5 Poèmes et analyses · La Vieille –Sandrine Davin E · Je n’ai plus que des os – Pierre Ronsard E · 10 E · 11 E La mort Don Juan aux enfers – Charles Baudelaire E · 12 E

Il est doux, à travers les brumes, de voir naître L’étoile dans l’azur, la lampe à la fenêtre, Les fleuves de charbon monter au firmament Et la lune verser son pâle enchantement. Je verrai les printemps, les étés, les automnes ; Et quand viendra l’hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières et volets Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais. Alors je rêverai des horizons bleuâtres, Des jardins, des jets d’eau pleurant dans les albâtres, Des baisers

Les femmes et l'amour I- L'amour: Pierre de Ronsard- Sonnet à Marie Je vous envoie un bouquet que ma main Vient de trier de ces fleurs épanies; Qui ne les eût à ce vêpre cueillies, Chutes à terre elles fussent demain. Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries, En peu de temps cherront toutes flétries, Et, comme fleurs, périront tout soudain. Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame; Las! le temps, non, mais nous nous en allons, Et tôt

coup, je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène. 10 Et quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis, quand je crois ma joie être certaine, Et être au haut de mon désiré heur2, Il me remet en mon premier malheur. Louise Labé, Sonnets, VII (orthographe modernisée), 1555 Texte 2 Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne

Parfum exotique, Les Fleurs du mal, 1857. Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,Je vois se dérouler des rivages heureuxQu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;Une île paresseuse où la nature donneDes arbres singuliers et des fruits savoureux ;Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.Guidé par ton odeur vers de charmants climats,Je vois un port rempli de voiles et de mâtsEncor

Roland, chantée par les poètes troubadours. A partir de la Renaissance, la poésie se dissocie progressivement de la musique et les poètes deviennent des artistes reconnus et protégés par les grands seigneurs et rois. Les poètes de la Pléiade, Ronsard et du Bellay, enrichissent la littérature par l'imitation des poètes anciens et introduisent des formes nouvelles comme le sonnet. Par ailleurs, ces poètes n'hésitent pas en tant qu'humanistes à s'engager dans les conflits de leur époque. Le XVIIème

ABAB Rimes plates AABB Rimes riches = 3 phonèmes identiques, suffisantes = 2 phonèmes, plates = 1 phonème Historique de la poésie : XVIème : explosion Humanisme & Renaissance, poésie lyrique : Retour aux œuvres gréco-latines La pléiade Ronsard, du Bellay -règles précises de versifications, retour aux formes antiques, poésie orale XVIIème : baroque puis classicisme Baroque : richesse des images et de l’imaginairecompositions complexes, métaphores pittoresques et expressives Classicisme

caractéristiques et principes dominants sont: l'intérêt pour la langue française et le modèle antique. Les thématiques étudiées sont: celle de l'amour, le lyrisme, la jeunesse, la beauté, la fuite du temps et la nature. Écrivains représentatifs: Pierre de Ronsard (1522-1560), Joachim du Bellay (1524-1585), Pontus de Tyard, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Jean-Antoine de Baïf et Étienne Jodelle. Puis Jean Dorat, à la suite de la mort de Jacques Peletier du Mans. Présentation d'œuvres: Ô prison

je crois qu'il adaptait plutôt son discours aux circonstances qu'à la vérité. Mais à la réflexion, c'est un malheur extrême que d'être assujetti à un maître dont on ne peut jamais être assuré de la bonté, et qui a toujours le pouvoir d'être méchant quand il le voudra. Quant à obéir à plusieurs maîtres, c'est être autant de fois extrêmement malheureux. Je ne veux pas débattre ici la question tant de fois agitée,  à savoir Plusieurs d'entre elles meurent aussitôt prises. Tel le  poisson qui perd