Quelques arpents de neige

paon), Ta rd i f (le limaçon, © ex t rait 5, p. 1 8 4). ∂ Illustration d’Auguste Vimar (1851-1916), Renart au milieu des siens (vers 1910), pour Le Roman de Renart, aquarelle (collection privée, Paris). Un extrait du Roman de Renart  Voici quelques vers en ancien français et leur traduction en français moderne : 5 Se or vos volïez taisir, Seignor, ja porïez oïr, S’estïez de bone memoire, Une partie de l’estoire Si con Renart et Ysengrin Guerroierent jusqu’en la fin. Se vos me prestés

dans une clairière, dans la patte d’oie d’un entrecroisement de routes, à l’entrée des hameaux, aux portes des bourgs, dans les halles, dans les mails publics, sur la lisière des parcs, sur les parvis d’églises. Quand la carriole s’arrêtait dans quelque champ de foire, quand les commères accouraient béantes, quand les curieux faisaient cercle, Ursus pérorait, Homo approuvait. Homo, une sébile dans sa gueule, faisait poliment la quête dans l’assistance. Ils gagnaient leur vie. Le loup était lettré

de rage mal réprimée. Certes, Gared assurait la garde de nuit depuis son adolescence, et quarante années d’expérience ne le prédisposaient pas à se laisser taquiner par un étourneau, mais, par-delà l’orgueil blessé se percevait en lui quelque chose d’autre, quelque chose de bien plus grave, de quasi palpable : une tension nerveuse qui menaçait d’avoisiner la peur. Or, ce malaise, Will le partageait, si cuirassé fut-il lui-même par quatre années de service au Mur. Si l’afflux brutal de mille récits

dans une clairière, dans la patte d'oie d'un entre−croisement de routes, à l'entrée des hameaux, aux portes des bourgs, dans les halles, dans les mails publics, sur la lisière des parcs, sur les parvis d'églises, Quand la carriole s'arrêtait dans quelque champ de foire, quand les commères accouraient béantes, quand les curieux faisaient cercle, Ursus pérorait, Homo approuvait. Homo, une sébile dans sa gueule, faisait poliment la quête dans l'assistance. Ils gagnaient leur vie. Le loup était lettré

dans une clairière, dans la patte d'oie d'un entre−croisement de routes, à l'entrée des hameaux, aux portes des bourgs, dans les halles, dans les mails publics, sur la lisière des parcs, sur les parvis d'églises, Quand la carriole s'arrêtait dans quelque champ de foire, quand les commères accouraient béantes, quand les curieux faisaient cercle, Ursus pérorait, Homo approuvait. Homo, une sébile dans sa gueule, faisait poliment la quête dans l'assistance. Ils gagnaient leur vie. Le loup était lettré

Mario VARGAS LLOSA 1 La nuit où tout commença Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation. Ernest HEMINGWAY Décembre 2006 C'est le soir de Noël, au cœur de Manhattan... La neige tombe sans relâche depuis le matin. Engourdie par le froid, la « ville qui ne dort jamais » semble tourner au ralenti, malgré une débauche d'illuminations. Pour un soir de réveillon, la circulation est étonnamment fluide, la couche de poudreuse et

........................................................................................................... 29 4.4. La Fédération des Chambres de commerce du Québec............................................... 30 3. 4. CONCLUSION : DE QUELQUES DÉFIS ............................................................................... 31 BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................... 35 iii LISTE DES

Corbeau. Infos : Association des Vitrines de Strasbourg au 03 88 32 51 13 un événement exceptionnel et festif depuis, son rayonnement en Europe n’a fait que croître, grâce ’ ‘ arbre bleu lumineux L aux macarons L’arbre bleu décoré par de la neige scintillante et des superbes macarons fushia et argent, embellit et illumine d’une manière originale la place Gutenberg. ainsi une artère de lumière, en drapé rouge étincelant avec des lustres garnis de macarons, relie la Porte de lumière du pont du

Mario VARGAS LLOSA 1 La nuit où tout commença Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation. Ernest HEMINGWAY Décembre 2006 C'est le soir de Noël, au cœur de Manhattan... La neige tombe sans relâche depuis le matin. Engourdie par le froid, la « ville qui ne dort jamais » semble tourner au ralenti, malgré une débauche d'illuminations. Pour un soir de réveillon, la circulation est étonnamment fluide, la couche de poudreuse et

jamais quitter Paris. Grâce à une fausse identité, il ne porta jamais l'étoile jaune imposée par les lois anti-juives du gouvernement de Vichy et put échapper aux rafles des Allemands. Sa connaissance du milieu des affaires lui permit de développer quelques trafics divers avec un certain nombre d'officines allemandes, dont son fils ne sut jamais la nature exacte. Ce personnage trouble, déambulant volontiers dans un monde interlope, vivant d'expédients, est au centre de l'œuvre : «Je n’ai jamais été