Racine Marivaux Musset

fallait faire rêver les gens. b/ Racine           Le théâtre de Racine ~été un théâtre de cruauté. On parle aussi de lui en tant que -Doux Racine" car il ya mêlé des sentiments.           Racine a fait partie des Jansénistes (8 Catholiques qui prétendaient que la grâce divine n'était réservée qu'à leurs membres, les autres seraient damnés) qui s'étaient établis à Port-Royal, un couvent de bonnes sœurs. Les Jansénistes ont formé des intellectuels, dont Racine qui va rester marqué par leur morale

rencontrai d’abord une étoile de cinq avenues, dont les arbres par leur excessive hauteur semblaient porter au ciel un parterre de haute futaie. En promenant mes yeux de la racine au sommet, puis les précipitant du faîte jusqu’au pied, je doutais si la terre les portait ou si eux-mêmes ne portaient point la terre pendue à leurs racines ; on dirait que leur front superbement élevé plie comme par force sous la pesanteur des globes célestes dont on dirait qu’ils ne soutiennent la charge qu’en gémissant ;

Scapin qui se moque ouvertement de son maître et cette position de spectateur privilégier nous permet d’autant plus d’apprécier les prouesses d’acteur de ce personnage qui change de rôle à sa guise (mise en abyme). Ex 2 : Les Fausses confidences de Marivaux, acte II scène 13, lorsque Araminte fait croire a Dorante qu’elle souhaite épouser le comte pour que le valet lui avoue ses sentiments. La dictée de la lettre adressée au comte est ponctuée d’apartés qui montrent à quel point Araminte observe les

unités classiques sont vivement remises en cause. Le dramaturge devient maître du temps en fonction de son sujet. L’unité de lieu est jugée factice et créatrice d’impersonnalité. Seule l’unité d’action trouve grâce aux yeux de Victor Hugo, mais Musset n’hésite pas à la briser dans Lorenzaccio. Même la majesté de l’alexandrin est attaquée. Contre l’avis de Victor Hugo qui conserve le mètre pour mieux le « libérer », Stendhal juge la prose plus précise , plus conforme en tout cas à la manière

|Histoire..., Exercices 14, 15, page X | | |- Genres et auteurs représentatifs | | | |+ Tragédie (Corneille, Racine); | | | |+ Comédie (Molière); | | | |+ Fable (La Fontaine)

tout le vrai mais doit s’en rapprocher Cf. Boileau dans l’Art Poétique : « Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable / Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. » + « Il n’y a que le vraisemblable qui touche dans la tragédie. » Jean Racine, préface de Bérénice + « Mon imitation n’est point un esclavage. » Jean de La Fontaine Le respect de la séparation des genres : l’auteur dramatique ne saurait mêler tragique et comique ; les personnages illustres et leurs actions sont réservés à

Corneille Cyrano de Bergerac La Bruyère La Fontaine Pierre de Marbeuf Molière Pascal Perrault Racine XVIIIe siècle Beaumarchais Diderot Jaucourt Laclos Marivaux Montesquieu L’abbé Prévost Rousseau Voltaire XIXe siècle Arvers Balzac Barbey d’Aurevilly Baudelaire Chateaubriand Constant Corbière Flaubert Hugo Huysmans Jarry Labiche Laforgue Lamartine Mallarmé Maupassant Musset Nerval Rimbaud Sainte-Beuve Stendhal Verlaine Vigny Villiers de l’Isle-Adam Zola XXe siècle

unités classiques sont vivement remises en cause. Le dramaturge devient maître du temps en fonction de son sujet. L’unité de lieu est jugée factice et créatrice d’impersonnalité. Seule l’unité d’action trouve grâce aux yeux de Victor Hugo, mais Musset n’hésite pas à la briser dans Lorenzaccio. Même la majesté de l’alexandrin est attaquée. Contre l’avis de Victor Hugo qui conserve le mètre pour mieux le « libérer », Stendhal juge la prose plus précise , plus conforme en tout cas à la manière de

Le Cid, fonde la tragédie classique française avec Horace & Cinna. Jean Racine porte ensuite la tragédie à sa perfection. Molière illumine, quant à lui, la scène comique de son génie & hisse la comédie à un niveau de respectabilité comparable à celui de la tragédie, genre noble par excellence. 4. Le XVIIIème siècle * Le dramaturge italien Goldoni a fait une partie de sa carrière à Paris. * Marivaux & Beaumarchais (le Mariage de Figaro en 1784 anticipe la Révolution française)

soutiennent que la littérature contemporaine peut égaler celle des Anciens et les traditionalistes (Perrault est le chef de file des Modernes et Boileau celui des Anciens) Ecrivains représentatifs : Corneille (pièces de théâtre, 2ème partie de son œuvre), Racine, Molière, La Fontaine, La Bruyère, Boileau, Pascal, La Rochefoucauld Contexte historique : prépondérance de la monarchie absolue avec Louis XIV, conformisme religieux (Révocation de l’Edit de Nantes en 1685), l’effet d’ordre et de rationalisation