Raison Croyance Spinoza

Contexte philosophique Cet ouvrage s'inscrit dans un débat important du XVIIIe siècle sur le fatalisme et l'existence du mal. Depuis longtemps déjà, Voltaire est farouchement opposé aux idées du philosophe Leibniz au sujet de Dieu, du « principe de raison suffisante » et son idée d'« harmonie préétablie ». Il est d'autant plus véhément que sa maitresse, pour laquelle il éprouve beaucoup d'admiration, Émilie du Châtelet est une leibnizienne convaincue5. Pour Leibniz, Dieu est parfait, le monde ne peut

esclave dépendant et malheureux. Quelles objections peut-on opposer à la thèse d'Epictète? - On peut se demander si Epictète ne minimise pas la puissance des sentiments, des émotions, des désirs. Est-il si simple de les dominer par la raison? - On peut s'interroger sur les limites de cette liberté. L'Homme peut-il se satisfaire d'une liberté purement intérieure? N'a t-il pas besoin de la concrétiser par des actes? - On peut objecter à la thèse centrale du stoïcisme que la pensée

d'abord, est indubitable. Autrement dit, il est indubitable que je suis le sujet de ma pensée et le doute est l'exercice de ma pensée critique, qui se trouve ici contre moi-même: au moment où je doute du doute lui-même, en allant, contre toute forme de croyance et de facilité, je ne peux qu'être certain que c'est bien moi qui fait cet effort de pensée: je suis le sujet de cette pensée et la conscience que je ne peux manquer d'avoir moi-même me le fait savoir. b) C'est bien là le signe que je suis le maître

devoir, ne pas se laisser lier, ignorer la loi ! Mais ne peut-on faire que ce qu’il plaît pour ne pas altérer sa liberté ? Céder à ses caprices du jour est-ce être libre ? Qu’en est-il alors de la liberté des autres ? Sans loi, peut-on être libre ? Spinoza nous livre l’opinion commune qui consiste à penser que l’esclave est celui qui agit par commandement et l’homme libre celui qui agit selon son bon plaisir, opinion qu’il réfute aussitôt énergiquement. Car celui qui est esclave de ses plaisirs est

hommes et leur rapport à dieu. Nous étudieront ainsi dans un premier temps les religions monothéistes puis les religions polythéistes. Avant de commencer, on trouve dans ces deux mots, la racine « théiste » Le théisme (du grec theos, dieu) est une croyance ou une doctrine qui affirme l'existence d'un Dieu ou de dieux. Le théisme est opposé à l'athéisme. L’athéisme est une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité. Les religions monothéistes

hiérarchie entre les hommes qui reposait largement sur des préjugés ancestraux et des croyances religieuses : cette hiérarchie prétendument fondée en nature (sur le sang, la race, etc.) n’était que le résultat d’un rapport de force instauré se perdant dans les origines. Toute la philosophie des Lumières à cet égard - dont on peut voir les prémisses chez les penseurs humanistes de la Renaissance, et puis chez Descartes, Spinoza, Locke au XVIIe... - consiste à détruire les bases idéologiques de l’ordre traditionnel

réalité. Pour accéder à la vérité, nous devons faire preuve de bon sens et de raison, c'est ce qui nous distingue de l'animal, Descartes affirme entre autre que la première vérité indubitable qui nous distingue de l'animal c'est le Cogito, je peux douter de tout mais ce qui est sur c'est que je pense donc j'existe. penser et ou raisonné c'est la puissance de bien juger, et distinguer le vrais d'avec le faux. La raison comporte deux grande faculté : l'intuition et la déduction. Le mathématicien connait

qui ressort du besoin mais c'est un désir parfois essentiel chez certaines personne. Peut-on dire que le désir de vérité est un désir qui serait égal au désir d'aimer ou de faire quelque chose. II – DESIRER  LA  VERITE  Désirer Pour Spinoza, la raison devrait gouverner la conduite des hommes, mais c'est le désir qui les fait véritablement agir. Le désir ne doit pas être interprété ici comme une disposition pernicieuse mais comme le symptôme d'un manque originaire. C'est un cheminement nécessaire

L’opinion a diverses acceptions. Ce peut être une pensée immédiate, soumise aux apparences, aux pressions de la foule comme à l’influence des beaux parleurs , ou encore, ce qui semble plus approprié à notre sujet, un avis, un jugement personnel, une croyance que l’on tient pour vraie. Comme le terme : « opinion », dans la question posée, est, grammaticalement, le sujet de l’expression « avoir tort », nous allons être amenés à confronter l’opinion à la vérité. Car, « avoir tort » signifie

......... 43 Liberté et raison......................................................................... 44 Libération et aliénation ............................................................. 45 Texte 10 : Ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous, Épictète (50-130 AP. J. -C.) ............................................. 46 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 47 Texte 11 : La liberté est une perfection, Spinoza (1632-1677) ... 48 Pour