Raison Et Justice Pascal

indépendants de toute contrainte religieuse ou moraliste, établie par l’Église, l’État ou la Tradition. Ce d’autant que les libertins appelaient de leurs vœux l’apparition d’une société reposant sur le mérite (et non les privilèges), dans un esprit de justice et d’entente sociale. Toutefois, considérant que l'obéissance du peuple repose sur les mensonges des prêtres, ils se montrent extrêmement prudents et secrets: il ne s'agit pas en effet de révéler à tous les impostures du clergé. Ces idées sont ainsi

comme Alain l'écrit dans Définitions «c'est la puissance de vouloir et d'agir contre ce qui plaît ou déplaît. C'est une puissance acquise contre tous les genres de convulsion, d'emportement, d'ivresse et d'horreur ", la vertu est alors associée à la raison, c'est-à-dire à l'entendement mais aussi au caractère rationnel de l'esprit. Bonheur et vertu sont des notions qui s'interpellent. Mais quels liens entretiennent-elles ? Faut-il être vertueux pour être heureux ? Et de ce fait peut-on être heureux

121 Chapitre 13 : La technique et l’action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 quatrième partie Morale et politique Chapitre 14 : La morale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 Chapitre 15 : La justice et le droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 Chapitre 16 : L’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 Chapitre 17 : La liberté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

fonde le pouvoir politique, ou celui des contours géographiques des frontières qui régit la justice et fait d'un homme courageux un assassin (Fg 47) Dominé par le corps, notre esprit est victime du moindre incident tel le bourdonnement d'une mouche qui accapare tout entier le roi et l'empêche de raisonner ( Fg 44). La puissance de l'imagination est peut-être encore plus grande et plus dangereuse pour Pascal ("cette maîtresse d'erreur et de fausseté") puisqu'elle s'impose à tous, aussi bien "au plus

Sagesse. ) « Connais-toi, toi-même » Socrate. Il pratique la Maïeutique (Art d’accoucher dans l’esprit). SOCRATE Connaissances * On peut atteindre la vérité grâce à la raison. RATIONNALISME | SOPHISTES«  A chacun sa vérité »RELATIVISME | Morale = EthiqueSpiritualisme * Morale qui prône des valeurs spirituelles : justice-vérité. | Matérialisme * Valeurs matérielles (argent – position sociale – Reconnaissance) | ARISTOTE ( 384-322 av.JC) * Elève de Platon SYLLOGISME : «  Tous les

pas porter atteinte à, obéir à une loi Est-ce : – peut concerner le but, la raison du combat (on combattrait l’injustice au nom du droit, pour le droit ) OU la modalité du combat ( on combattrait l’injustice en respectant le droit, par le droit) - si c’est au nom du droit qu’on combat l’injustice, c’est en faisant quoi ? désobéir est-ce la seule solution ? L’injustice : ce qui est contraire à la justice, au sens de loi positive ( abus, passe-droit, iniquité) OU ce qui est jugé ou

COURS INTRODUCTIF Notions Principales : la Conscience - la Vérité - l’Esprit - la Liberté - le Bonheur Notions Secondaires : le Désir - la Culture - la Raison et le Réel - la Morale - le Devoir - la Justice I - CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES SUR LA PHILOSOPHIE Citations: "si tu dis qu'on doit φ tu dois φ; mais si tu prétens qu'on doit pas φ alors tu dois φ ne fut-ce pour que le prouver. De toute façon, tu dois φ car c'est φ que de se demander si on doit le faire." ARISTOTE "La φ fut-elle inutile

Pascal LE PAUTREMAT est docteur en histoire contemporaine depuis 1998. Il occupe alors une fonction de chargé de mission au centre d'études d'histoire de la défense, le CEHD, pour retourner vers l’enseignement dès 2002 : il intervient à l'université de Nantes, donne des cours, des conférences sur les crises, les conflits actuels, des cours de géopolitique et d'économie Internationale dans des écoles de commerce, au Collège Interarmées de Défense, à l'école militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan. Dans

réalisable cette chose. >Bachelard écrit dans La Psychanalyse du Feu que la conquête du superflu donne une excitation spirituel plus grande que la conquête du nécessaire. L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin. .Texte de Pascal : Le désir fait l'objet d'un questionnement moral et toute les morales se définissent par leurs attitudes faces aux désirs. Certaines morales sont « permissives », elle « valorisent » le désir. >Spinoza dans l'Ethique considère que le désirs

dans cette aversion pour la dépense inutile; aussi dans cette vue que l'on domine mieux le troupeau humain par la richesse que par la majesté. Il vaut mieux ne pas nommer passion une action suivie, réglée par l'intelligence, et suivant une espèce de justice, bien supérieure aux mouvements de la vanité, de la convoitise, et même de la pitié. Alain, Eléments de philosophie (1941). 4. C’est le tracas du commerce et des arts, c’est l’avide intérêt du gain, c’est la mollesse et l’amour des commodités