Remarque 25 La Bruyere

parisienne, bourgeoise et divertissante). Autant de techniques empruntées directement au roman, qui donnent un rythme ample à ce passage. « Habile ouvrier de ressorts et d’intrigues » (Molière) comme Scapin, doublé d’un sens du caractère qui rappelle La Bruyère, Dubois fait le portrait vivant d’un « visionnaire » dont la folie douce guide les sentiments nobles et les actions insolites. Brusques exclamations étonnées, les réactions risibles d’Araminte compatissante sont, elles, proprement théâtrales : elles

un peu partout, jusqu’à utiliser des explosifs pour effondrer le rocher : « Dans les paroisses de Sumène, Valleraugue, de Saint-André, de SaintMartin, de Peyrolles, de Saint-Jean, on pétarde, on brise le rocher, on déchire, on pulvérise le tuf », remarque un mémoire de 1776 (Blanchemanche, 1990). Le châtaignier lui-même porte la trace d’un travail toujours recommencé ; selon le dicton, il « aime le fer » et « se fume avec la hache ». C’est un arbre entretenu, greffé, taillé, inlassablement débarrassé

un peu partout, jusqu’à utiliser des explosifs pour effondrer le rocher : « Dans les paroisses de Sumène, Valleraugue, de Saint-André, de Saint-Martin, de Peyrolles, de Saint-Jean, on pétarde, on brise le rocher, on déchire, on pulvérise le tuf », remarque un mémoire de 1776 (Blanchemanche, 1990). Le châtaignier lui-même porte la trace d’un travail toujours recommencé ; selon le dicton, il « aime le fer » et « se fume avec la hache ». C’est un arbre entretenu, greffé, taillé, inlassablement débarrassé

critique de f de fixxion française critical review of contemporary french revue critique de fixxion fran française critical review of contemporary french revue critique de fixxion française contempo Micro / Macro 1 Dans ce numéro : Études 3 12 25 41 52 64 Dominique Rabaté & Pierre Schoentjes Micro-scopies Andreas Gelz Microfiction et roman dans la littérature française contemporaine Irène Langlet Les échelles de bâti de la science-fiction Jean-François Chassay La métamorphose

ajoute-t-elle, « porte en elle une formidable réserve de sens que le raisonnement théorique ne peut combler. Elle apprend à faire avec l’émotion, à ne pas croire qu’en matière de justice les idées peuvent suffire. »3   Cette remarque de Leichter-Flack fait bien remarquer que la fiction est certainement le moyen qui exprime le mieux les plus grandes vérités. Cette idée n’explique-t-elle pas d’une certaine façon la soif de l’homme pour les fictions par lesquelles il assouvit aussi sa soif de vérité et

la vois, ma gorge se serre et j'étouffe, comme si mon coeur se soulevait jusqu'à mes lèvres. OCTAVE. − J'ai éprouvé cela. C'est ainsi qu'au fond des forêts, lorsqu'une biche avance à petits pas sur les feuilles sèches et que le chasseur entend les bruyères glisser sur ses flancs inquiets comme le frôlement d'une robe légère, les battements de coeur le prennent malgré lui ; il soulève son arme en silence, sans faire un pas et sans respirer. COELIO. − Pourquoi donc suis−je ainsi ? n'est−ce pas une vieille

gorge se serre et j’étouffe, comme si mon cœur se soulevait jusqu’à mes lèvres. 6 OCTAVE .mdash ; J’ai éprouvé cela. C’est ainsi qu’au fond des forêts, lorsqu’une biche avance à petits pas sur les feuilles sèches et que le chasseur entend les bruyères glisser sur ses flancs inquiets comme le frôlement d’une robe légère, les battements de cœur le prennent malgré lui ; il soulève son arme en silence, sans faire un pas et sans respirer. COELIO .mdash ; Pourquoi donc suis-je ainsi ? N’est-ce pas une

gorge se serre et j’étouffe, comme si mon cœur se soulevait jusqu’à mes lèvres. 6 OCTAVE .mdash ; J’ai éprouvé cela. C’est ainsi qu’au fond des forêts, lorsqu’une biche avance à petits pas sur les feuilles sèches et que le chasseur entend les bruyères glisser sur ses flancs inquiets comme le frôlement d’une robe légère, les battements de cœur le prennent malgré lui ; il soulève son arme en silence, sans faire un pas et sans respirer. COELIO .mdash ; Pourquoi donc suis-je ainsi ? N’est-ce pas une

vois, ma gorge se serre et j’étouffe, comme si mon cœur se soulevait jusqu’à mes lèvres. OCTAVE. – J’ai éprouvé cela. C’est ainsi qu’au fond des forêts, lorsqu’une biche avance à petits pas sur les feuilles sèches et que le chasseur entend les bruyères glisser sur ses flancs inquiets comme le frôlement d’une robe légère, les battements de cœur le prennent malgré lui ; il soulève son arme en silence, sans faire un pas et sans respirer. COELIO. – Pourquoi donc suis-je ainsi ? n’estce pas une

aperçoive, par ci par là, les coutures du drame à l’histoire, cependant tout s’enchaîne, tout se lie, tout se développe naturellement et sans effort. Nous abrégeons nos observations sur ce point : l’occasion se présentera plusieurs fois à nous de faire remarquer l’art avec lequel M. Dumas combine son œuvre, la perfection à laquelle il atteint dans le mécanisme du drame. La soirée de Henri III fut un moment fatal, décisif dans la vie de notre auteur. Qu’était-il la veille ? - Un expéditionnaire qui se mêlait